PHOTOREPORTAGE : la santé mentale des veuves dans le nord du Sri Lanka

Avec votre don, vous nous aidez à traiter un sujet méconnu, un angle mort du journalisme. Partons ensemble à la rencontre de ces femmes.

Visuel du projet PHOTOREPORTAGE : la santé mentale des veuves dans le nord du Sri Lanka
Réussi
59
Contributions
27/08/2023
Date de fin
3 030 €
Sur 3 000 €
101 %

PHOTOREPORTAGE : la santé mentale des veuves dans le nord du Sri Lanka

L’idée est de réaliser un photoreportage dans le nord du Sri Lanka. En 2018, le Sri Lanka était le quatrième pays avec le taux de suicide le plus élevé. Il y a 10 ans il n’y avait que 48 psychiatres dans tout le pays. Le rapport à la santé mentale et aux troubles psychologiques / psychiatriques est très particulier. Au Sri Lanka selon la tradition bouddhiste, si un membre de la famille est atteint d’un trouble psychologique / psychiatrique c’est toute la famille qui est stigmatisée et considérée comme étant punie par les démons ou pour ses actions dans une vie antérieure. Au nord du pays, il y a énormément de veuves, en raison de plusieurs événements tragiques : la guerre civile de 30 ans, le tsunami et les attentats. Ces femmes éduquées dans une certaine tradition sont, “à l’origine”, des femmes au foyer. Lorsqu’elles deviennent veuves, elles prennent soudainement la place du chef de famille et dans certains cas du chef d’entreprise (elles récupèrent le commerce familial par exemple). On constate énormément de cas de dépression chez ces femmes (peut - être du fait de leur nouveau rôle). Il est estimé que 57% des femmes souffrent de formes aiguës de troubles post-traumatiques, et 63 % des femmes souffrent de dépression grave. Dans une culture hindoue, dans une religion bouddhiste, la santé mentale n’est pas du tout une priorité dans la vie des sri lankais et sri lankaises (ils n’ont pas du tout le même rapport que nous au suivi psychologique). Alors, pour permettre à ces personnes atteintes de troubles mentaux et / ou de dépression, des programmes de sensibilisation communautaire sont mis en place (avec le soutien du gouvernement). Le principe ? Des femmes bénévoles formées à reconnaître les symptômes visibles de troubles psychiatriques parcourent à mobylette des villages et font du porte à porte pour inciter les villageois et villageoises à consulter un médecin psychiatre / psychologue. Ce projet journalistique est pertinent parce qu’il a très peu été traité (de façon journalistique) et qu’il aborde des thématiques importantes. Qui sommes nous ? - Jeanne Pastre, à l'initiative de ce photoreportage et derrière l'objectif. Etudiante de 22 ans en journalisme à Bruxelles. Passionnée par le Sri Lanka, la culture et surtout, les habitants, depuis 2019. - Aliocha Vlaminck, 24 ans, tout juste diplômé d'un master en cinéma à Bruxelles ! Ses compétences techniques et sa capacacité en écriture de récit (entre beaucoup de skills !) font de lui un atout très précieux. Pourquoi est- il essentiel de voyager à deux ? Déjà parce qu'au Sri Lanka certains évènements séparent les hommes et les femmes, c'est donc un atout de voyager à deux afin de pouvoir assister aux évènements (des deux côtés) ! Ensuite et surtout, parce que le succès de notre photoreportage réside dans le souci du détail, dans l'exploration minutieuse. Il est nécessaire de travailler à 4 mains pour réaliser ce photoreportage.

À quoi servira la collecte

La collecte nous permettra de réaliser le photoreportage. Essentiellement dans un côté pratique : billets d'avion, lieux pour se loger et nourriture sur place, salaire des fixeurs et traducteurs sur place, matériel photographique, impression... Surtout la collecte nous permettra de réaliser un rêve, celui de se rendre utile, de rendre compte d'une situation méconnue, de mettre en images des problèmatiques qui sont toujours restées dans l'ombre. En détails (montants calculés à la baisse) : - 1 700 euros de billets d'avion - 700 euros de logement - 300 euros de nourriture - 300 euros de fixeurs / traducteurs

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