Promouvoir Mon premier livre
<p><strong>- Qu'est-ce que Dernière Nuit? De quoi parle cet ouvrage?</strong></p><p>La dernière nuit avant la mort... ce sont les<br />dernières heures, les derniers moments vécus par<br />chacune et chacun d’entre nous avant le grand<br />saut. C’est aussi la dernière de toutes les nuits<br />vécues avant d’entrer dans ce couloir sombre<br />menant à la lumière éternelle. Vient ensuite le<br />premier jour : celui de la renaissance, de<br />l’émergence. Huit nouvelles entre polar, érotisme<br />et fantastique, entre humour et horreur pour<br />vous perdre le temps d’une pause, autour de ces<br />deux notions aux frontières de la mort et de la vie.<br />Un ouvrage aux influences Hitchcockiennes<br />emplies de mysticisme.</p><p> </p><p><strong>- L'Auteure:</strong></p><p>LAURA VANCE<br />Née en 1977, cette jeune auteure a commencé tôt à<br />écrire, passant par les poèmes, les essais satyriques,<br />ou les textes scéniques, avant de se lancer dans<br />l’univers de la nouvelle. Influencée par Hitchcock<br />comme par des ouvrages plus ésotériques, c’est la<br />vie qui lui porte ces histoires surprenantes ou<br />déstabilisantes.</p><p> </p><p><strong>- Génèse d'une oeuvre:</strong></p><p>En 2004, un matin, me voilà partie chercher des croissants pour préparer le petit déjeûner au lit, comme j'aime le faire.</p><p>Je sors de l'appartement, et me vient une phrase: "Ce jour là, je suis descendu pour ne jamais remonter"... Durant tout le trajet jusqu'à la boulangerie, puis le retour vers notre appartement, voici mon imagination qui se met en route, bouillonne, crée à tout va.</p><p>Lorsque je rentre, je me mets à écrire toute la journée... Ma première nouvelle est née.</p><p>Un an plus tard, je me promène à Dieppe, et levant la tête, j'apperçois un rideau se fermer sur mon regard. Une vieille dame observait par la fenêtre et me vient cette phrase: "...et tous les jours je regardais passer la vie en attendant la mort..."</p><p>Ainsi commence l'écriture de ma seconde nouvelle.</p><p>Au fil des années, des images de ma vie, transformées en histoires alternatives à celle-ci, deviennent univers, mots, personnages.</p><p>En 2016, cinq nouvelles ont ainsi pris vie depuis 12 ans. Je prends conscience qu'elles plaisent beaucoup aux personnes à qui je les ai fait lire et décide de me lancer plus sérieusement dans l'écriture.</p><p>En 2017, trois nouvelles histoires voient le jour.</p><p>Là, je prends une décision: Je serai Auteure... Celà fait des années que j'essaie de trouver ma voie professionnelle sans succès. Dorénavant je choisis de faire vivre mes rêves.</p><p>Quelques envois de manuscrits à des maisons d'éditions plus tard, un contrat, une parution, mon ouvrage prend vie...</p><p>Maintenant il faut s'en occuper, le nourrir, l'élever pour qu'il grandisse et devienne autonome...</p><p> </p><p><strong>- L'auteure et son cadre de travail:</strong></p><p>Je travaille rarement chez moi. J'aime écrire dans le train comme vous pouvez le voir ci-dessous,</p><p> </p><p><img alt="" width="100%" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/525909/DSC_0345-1528885082.JPG" /></p><p> </p><p>ou bien dans les bars, comme ici au pub "le café gros" à Foix.</p><p> </p><p><img alt="" width="515" height="331" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/525915/DSC_0349-1528885434.JPG" /></p><p> </p><p><strong>- Un extrait de mon livre...?</strong></p><p>D'accord! Voici pour vous, en intégralité la première nouvelle de mon ouvrage. Bonne lecture!</p><p> </p><p><em> Aller et Retour</em></p><p><br /><em>Ce jour-là, je suis descendu pour ne jamais remonter...<br />Je suis descendu sous le prétexte fallacieux d’acheter du pain,<br />mais je n’avais en aucun cas l’intention de remonter.</em></p><p><br /><em>Pourquoi ? Je ne sais pas trop à vrai dire...<br />Peut-être était-ce ce travail dans lequel je ne m’épanouissais<br />plus ; dans lequel d’ailleurs jamais je ne m’étais épanoui...</em></p><p><br /><em>– Georges ! Apportez-moi les comptes-rendus de<br />septembre !!! Ça fait un mois que ça devrait être fait ! Et puis<br />bon sang de bonsoir réparez-moi cette photocopieuse on ne<br />peut plus travailler ici ! Et avant tout apportez-moi un café<br />Concorde !</em></p><p><br /><em>Un café Concorde... c’est le nom qu’avait trouvé ce connard<br />pour dire qu’il lui fallait son café en quatrième vitesse.<br />Je n’étais qu’un simple employé de bureau dans cette grosse<br />entreprise Londonienne, mais j’étais devenu l’homme à tout<br />faire, esclave de son patron, le jour où celui-ci avait été frustré<br />de mon refus face à ses avances...J’ai un grand respect pour les gays mais le harcèlement sexuel est répréhensible, quelles que soient les orientations de chacun.<br />J’étais donc devenu la bête noire de cet homme, désireux de<br />me faire savoir que s’il ne pouvait avoir mon corps, il aurait<br />mon âme.</em></p><p><br /><em>Peut-être était-ce pour cela que j’étais parti...<br />Ou peut-être était-ce pour échapper enfin au donjon qu’était devenu cet appartement que ma femme aimait à qualifier de « maison douillette maison », phrase qu’elle avait transformé de son anglais natal dans ma langue maternelle, pour que moi pauvre petit Français déporté, je me sente un peu plus chez moi ici, dans cette ville où les punks vont au salon de thé.</em></p><p><br /><em>Ma femme était petite fluette et bien coiffée. Pas un pli ni<br />un cheveu ne dépassaient de cet être parfait ressemblant à une<br />poupée à laquelle jamais petite fille n’aurait touché. Elle était<br />gentille et attentionnée mais fade, ennuyeuse à mourir et<br />surtout paranoïaque. Depuis quelque temps elle avait peur de<br />tout : des jeunes qui agressent les femmes, des cambrioleurs<br />qui pillent les maisons, des représentants qui vous ruinent en<br />vous vendant monts et merveilles – qui s’avèrent être en fait<br />tas d’ordures et horreurs – des policiers même, qui se mettent<br />à se tuer entre eux lors de jeux stupides les soirs de grandes<br />beuveries.<br />« Le monde est fou » disait-elle.</em></p><p><br /><em>Alors notre appartement s’était transformé en forteresse<br />surveillée par des caméras, blindée par sa porte, détecteurs de<br />présence en tous genres ornant les coins de plafond et bien sûr,<br />abominable sirène vrillant les tympans dès qu’une souris<br />grignote les fils dans les murs.<br />Puis cette forteresse imprenable avait fini par retourner sa<br />protection contre moi, m’enfermant littéralement comme un<br />prince dans une prison.</em></p><p><br /><em>Mais ce matin-là, pour la première fois depuis vingt ans, ma<br />femme ne s’était pas réveillée lorsque j’étais allé aux toilettes. Il m’avait toujours été impossible de lever le moindre petit doigt sans entendre cette sempiternelle et stridente question : « Tu vas où ? » Et de la voir se lever à ma suite comme pour me surveiller.<br />Elle m’accompagnait même à mon travail et venait me<br />chercher le soir.</em></p><p><br /><em>Mais ce jour-là, Dieu sait pourquoi, elle dormait d’un profond<br />sommeil propre à rendre jaloux un loir.<br />Je me suis habillé dans le plus grand silence, ai griffonné un<br />mot prétextant que j’allais acheter le pain, au cas où elle se<br />serait réveillée juste après mon départ, et suis parti en laissant<br />la porte entrouverte pour ne pas faire trop de bruit en la<br />fermant.</em></p><p><br /><em>Cela fait un mois que je dors dans la rue, sous des ponts, en<br />compagnie de quelques clochards avec lesquels j’ai noué de<br />forts liens d’amitié. Je me nourris de rien, tends la main par-ci<br />par-là et dors près de feux enfermés dans des bidons rouillés. Je mène une vie sale et insécure, mais je suis libre. Libre d’aller où il me plaît sans avoir à subir les brimades d’un patron ni la<br />surveillance exagérée d’une femme que je ne souhaitais plus<br />mienne.<br />Il y avait pourtant quelque chose qui me chiffonnait...<br />Quelque chose qui n’était pas fini ; quelque chose qui n’était<br />pas résolu et qui m’empêchait de vivre pleinement cette liberté<br />si longtemps étouffée et qui était finalement venue à moi.<br />Il me fallait retourner dans cet appartement qui avait été le<br />mien, voir cette femme qui avait été la mienne et élucider ce<br />mystère qui me rongeait comme une maladie.</em></p><p><br /><em>En ouvrant la porte elle ne parut nullement surprise, à mon<br />grand étonnement.<br />Elle était impeccable comme à son habitude et me fit entrer<br />dans le salon. Elle me fit asseoir sur un de ses tabourets qu’elle<br />adorait – tant ils étaient l’outil parfait pour façonner un dos<br />droit et une posture digne – et partit derrière moi dans la<br />cuisine pour me préparer un thé, boisson que j’abhorrais par-<br />dessus tout. C’est alors que l’évidence me sauta aux yeux : la<br />France me manquait... Cela faisait vingt ans que j’étais en<br />Angleterre et je n’en pouvais plus de ce pays maniéré et<br />décadent.<br />Voilà ce que j’étais revenu chercher : mon retour...<br />Le poids qui me pesait sur l’estomac depuis ma toute nouvelle<br />liberté se dissipait enfin. Je pouvais à présent repartir vivre ma<br />vie, rentrer chez moi dans ce pays qui m’a vu grandir et où,<br />certainement, mes vieux amis et ma famille m’attendaient<br />toujours.</em></p><p><br /><em>Ma femme revint de la cuisine et me dit à l’oreille de sa voix la<br />plus douce :<br />– Ne repars pas chéri... c’est dangereux dehors.<br />Alors qu’elle prononçait ces mots, je sentis une chose froide<br />s’enfoncer en moi, suivie d’une intense douleur entre mes<br />omoplates. Je vis alors la vie s’écouler de mon corps par ce<br />nouveau trou qui ne m’appartenait pas. Un trou façonné par<br />une lame d’acier qui était rentrée dans mon dos et ressortait à<br />présent par ma poitrine.</em></p><p><br /><em>Mon corps est désormais caché derrière un mur de briques<br />de ce donjon qui fut le mien, ledit mur orné de mon portrait<br />devant lequel trône un autel miniature éclairé par quelques<br />bougies.<br />Ce jour-là, j’étais remonté pour ne jamais redescendre.</em></p><p> </p><p><strong>- Et maintenant?</strong></p><p>Inconnue au bataillon que je suis, je me dois de me faire connaître du grand public pour que mon ouvrage soit vendu. Je dois donc faire ma promotion, faire des séances de dédicaces, des lectures, aller le plus possible à la rencontre des lecteurs.</p><p> </p><p><strong>- Ce qui a donc été fait:</strong></p><p>J'ai commencé par contacter des librairies et des salons. Il y a eu une première séance de dédicace à la librairie "Majuscule" de Foix (09) le 24 Mars,</p><p> </p><p><img alt="" width="100%" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/525928/librairievisuels-1528890199.jpg" /></p><p> </p><p>puis au "Relais de Poche" à Verniolles (09) le 21 Avril.</p><p> </p><p><img alt="" width="100%" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/525929/librairievisuels2-1528890278.jpg" /></p><p> </p><p>J'ai fait des lectures et séances de dédicaces lors de plusieurs évènements LGBTQI à Toulouse, ici à l'association Arc en Ciel Toulouse Occitanie:</p><p> </p><p><img alt="" width="100%" src="https://i.embed.ly/1/image?url=https%3A%2F%2Fscontent-cdg2-1.xx.fbcdn.net%2Fv%2Ft1.0-9%2F33105831_10216337790020155_7320681772172181504_n.jpg%3F_nc_cat%3D0%26oh%3D0e8ab7e8216ab0553089ad57ffff3b0d%26oe%3D5BBCEDB5&key=8b7d8dd6504d41af9a77662672aabc2a" /></p><p> </p><p>Parallèlement, j'ai postulé à de nombreux salons, dont certains ont répondu, et d'autres prennent plus de temps pour se décider.</p><p>Pour me rendre à ces salons, je devrais engager des frais qui sont, pour mes finances actuelles, trop importantes.</p><p>J'envisage aussi de payer quelques publications sur les réseaux sociaux pour les rendre visibles par un panel plus large de personnes.</p>