Présentation détaillée du projet
RÉSUMÉ
Faute de place dans un centre d’hébergement, Petit Monsieur en jaune, demandeur d’asile, vagabond privé d’identité, vit dans une vieille voiture. Lorsqu’un matin, la police lui enlève cette dernière capsule de protection face à la sauvagerie du monde, il se trouve dans l’obligation de construire une cabane dans un parc.
Progressivement, Petit Monsieur en jaune revient à l’état d’homme nature. Un jour, affamé, il capture un canard pour le manger.
INTENTIONS
Parc au cœur de Paris.
Je fais mon footing, je cours, je suis bien dans mes baskets lorsque… Dans les fourrés, un homme gesticule étrangement. J’observe cette scène – au départ un peu cocasse - de loin. J’approche : Type des gens de l’Est, l’homme poursuit un canard, comme un chasseur traquerait sa proie.
Le canard se débat, tente d’échapper à l’appétit de l’homme. En vain. L’homme sort des fourrés dans la précipitation, et s’enfuit, un canard sous le bras.
Cette image me poursuit, c’est là que naît ce projet de film.
L’ÉQUIPE
CHRISTINE MARROU, à la réalisation
De 1998 à 2013, j’ai travaillé comme assistante réalisatrice. Des réalisateurs que j’ai accompagnés, il en est un, Hiner Saleem, qui m’a fait vivre les expériences cinématographiques les plus intenses, des pays de l’Est au Moyen Orient.
J’ai réalisé deux courts métrages, « 8 cité Richard Lenoir », « À peine s’était-elle endormie » puis en 2010, un documentaire de création « Surgi de la brume dans un rugissement strident », écrit dans les ateliers documentaire de la Fémis.
Actuellement, j’achève la préparation de « Quelques instants de la vie de Petit Monsieur en Jaune ». Par ailleurs, j’écris une fiction TV « À la dérive » (aide au concept CNC) et développe un nouveau scénario, « En attendant Lazar » (aide à l’écriture Midi-Pyrénées).
ALAIN ASTRUC, à l'image
Après des études de lettres modernes à Toulouse, Alain Astruc alterne sa vie entre la photo et le cinéma.
Depuis 2002, son activité photographique artistique consiste à chroniquer sa vie dans une sorte de journal photographique, à la recherche d’une voix esthétique et thématique.
Il quitte la France pour Montréal en 2007.
Il travaille comme directeur photo sur des films indépendants au Canada puis en France, comme réalisateur de vidéos musicales, ou d’artistes, et aussi comme photographe pour des festivals d’art.
À la suite d’une série photo dans les montagnes du Monténégro, il commence pour la première fois un projet à long terme consacré à l’Europe. Il s’intéresse à comment l’art photographique de l’instant se confronte à la longue mémoire de l’histoire.
Pour visualiser des extraits des travaux de Christine Marrou et Alain Astruc, veuillez vous rendre sur le lien suivant :
JÉRÔME CASTEL, à la musique
GUITARISTE : sur scène et en studio au sein de différentes formations, principalement de chanson française (Kamas et les corbeaux - 2011, Le Julbox, Fredda - 2012, Bertrand Louis -2013... ).
Il vient d'enregistrer les guitares du prochain album de Bertrand Louis, à paraitre en 2017.
Auteur et compositeur de ses chansons, Il prépare la sortie de son disque pour décembre 2016.
THEATRE : Il co-écrit avec David Samson la bande-son de la pièce "QUELQUE CHOSE DE POSSIBLE" d'Aurélie Guillet et David Samson qu'il interprete au plateau à la guitare électrique.(création hiver 2016 CDN de Thionville)
Il participe à la direction musicale de la saga théâtrale "SODA" mise en scène par Nicolas Kerzenbaum (qu'il interprète sur scène, programmée au TGP, à Creil et Théâtre de l'aquarium), crée la bande sonore des performances "La spectatrice de la vitesse" requiem sans fin et "L'origine du monde" de Catherine Froment.
Régisseur son et mixeur du spectacle "Tête haute" de Cyril Teste/collectif MxM (2014-2016).
MUSÉE : il crée les bandes sonores d'expositions (Fred, Angoulême - 2012) ou de musées (Le Musée du Sel - 2013)
IMAGES : compositeur de musiques pour des documentaires (5-7 rue Corbeau - 2007, surgi de la brume dans un rugissement strident - 2009) et des films institutionnels.
LA MUSIQUE
À l’origine des sensations musicales que j’aimerais recréer avec Petit Monsieur en jaune, il y a « Pierre et le loup » de Prokofiev, raconté par Gérard Philippe.
Dans « Pierre et le Loup », Prokofiev met en scène des personnages humains et des animaux dans un conte. Selon un principe assez simple, chaque personnage, qu’il soit humain ou animal, est représenté par un instrument et un thème musical.
Pris dans cette transformation de l’homme civilisé en homme sauvage, Petit Monsieur en jaune se rapproche de la nature et des animaux. Progressivement et à sa manière, il communique avec les oiseaux, les canards mieux qu’il ne communique avec les hommes.
Petit monsieur en jaune pourrait être représenté par une flûte à bec, une petite mélodie, simple, des demis tons, des silences, des notes décalées. Une impression de fragilité. le canard serait interprété par le violon, quelque chose d'humoristique mais aussi de grinçant. La mort du canard ne fait pas disparaitre son thème puisqu'on le retrouve déplumé dans la guérite.
…
L'ASSOCIATION CHAMP D'IMAGES, à la production
L’association Champ d’images est née en 2011 d’un désir collectif d’artistes originaires du Lot, de réunir leurs compétences localement aussi bien dans le domaine du cinéma et de l’audiovisuel que de la photo.
Champ d’images produit des films institutionnels pour le compte de la Chambre du Commerce et de l’Industrie du Lot, pour le Grand Cahors (festival Lot of Saveurs), pour des artistes, des commerçants…
En 2015, l’association a supervisé la production d’un teaser pour le projet de film de Christine Marrou « Looking for Lazar ».
En 2016, Champ d’images a décidé de produire le court métrage de Christine Marrou « Quelques instants de la vie de Petit Monsieur en jaune » dans le Lot, à Cahors. C'est donc Champ d'images qui, grâce à vous, reversera vos dons pour le film.
LE CASTING
Le casting commence à peine : l'excitation de la plongée dans l'inconnu. Très vite, des photos !!!
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