Revoir le Bosphore
Auteur photographe, je m'intéresse aux mégalopoles et à leurs spécifités, au quotidien qui les compose. Je me laisse aller au gré de mes rencontres et de mon instinct. Je fixe ainsi ce que chaque ville offre dans son unicité, ses spécificités et son énergie. J'ai eu l'occasion de croiser le visage d'Istanbul et de plonger entre Orient et Occident il y a deux ans. Un goût d'inachevé tant cette cité est incroyable et gigantesque. Le deuxième voyage viendra renforcer l'approche brute et dessinera des traits encore plus forts d'un reportage argentique et sonore. C'est en 2020 que je me perds volontairement à Istanbul. Trois semaines durant, j'ai documenté tout en me perdant volontairement. Cette ville rejoint un projet au long cours qui a pour but de fixer les visages bruts de différentes villes. J'en profite également pour saisir les sons qui rythment les jours et les nuits. Istanbul n'est pas qu'un chapitre, elle est bien plus. C'est une ville dont je suis tombé amoureux! Pour tout ce qui en émane, pour l'immensité de ce qu'elle offre, pour toutes ces petites rues que je n'ai pas encore arpenté, toutes ces histoires du quotidien qu'il me tarde de retrouver. Le premier voyage a fait l'objet d'une très belle exposition. À l'issue de ce deuxième voyage, il sera temps de me pencher sur une auto édition. Un livre comme je l'ai fait pour N.Y.C et Tokyo mais il me reste encore plusieurs centaines de kilomètres à parcourir avant ça. Qui suis je? Je m'appelle Guillaume Ducreux, je suis auteur-photographe depuis plus de dix ans et je vis à Lyon. Mon parcours photographique a commencé par un plongeon dans l'univers des sports extrêmes. Milieu dans lequel je berce depuis tout petit. Après trois belles années à photographier tout ce qui roule et qui glisse, je me suis orienté vers une approche plus personnelle. A l'époque, je ne savais pas trop ce que c'était mais j'ai foncé. Pendant plusieurs années, j'ai travaillé sur des problématiques telles que la désertification rurale, le déclin industriel mais aussi sur une multitude d'architectures ou de territoires en désuétude. Travailler à laisser une mémoire, ancrer ce que l'on ne voit plus, ce qui est mis au rebut. En parallèle de ces différents travaux, je collabore depuis 5 ans avec la compagnie de danse Au Delà Du Bleu et son chorégraphe Jean-Camille Goimard. Je suis en charge de l'iconographie et même interprète (à ma plus grande surprise ;-) ) Je donne également des cours et des workshops dans différentes structures. Ecoles d'arts, I.M.E, ateliers etc. Les thématiques varient en fonction des publics mais sont toutes liées à mes expériences photographiques et narratives. En parallèle, j'ai pris goût à fixer le quotidien des villes, encenser le banal, entrevoir au détour des petites rues tout ce qui caractérise une ville et photographier mes contemporains. Quelques photos des différentes villes photographiées telles que N.Y.C, Tokyo, Londres et Istanbul: Revoir le Bosphore, errer entre mer Noire et mer de Marmara, Orient et Occident. Chaque journée, marcher plusieurs dizaines de kms, fixer la lumière si particulière d'Istanbul sur pellicules. Compléter la sonothèque et l'iconographie de ce chapitre atypique. Chapitre rejoignant un projet au long cours que je mène depuis 2017. Pour approfondir vos pérégrinations dans mon travail, ça se passe ici: https://irisetchimere.format.com/istanbul
Période du Voyage
Deux semaines: Du 1er au 15 mai 2022. Répartition des dépenses pour ce voyage: Si je dépasse le budget initial? L'argent récolté me permettra d'allonger de quelques jours le voyage. Cela me permettra également de réinvestir dans du papier argentique baryté afin de procéder aux tirages qui viendront compléter la première exposition. En plus de travailler en parallèle sur la sonorité d'Istanbul, je compte travailler à l'aide d'un appareil argentique moyen format 6x17 cms. Un format de pellicule panoramique très détaillé permettant des tirages de grandes tailles. ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ Coût du premier voyage à Istanbul (2020) plus l'exposition (2021): Le reportage en 2020 (trois semaines) ainsi que l'exposition furent intégralement financés sur mes fonds propres. Voyage/1940 euros: -Avion et transport sur place: 400 euros -Repas: 400 euros -Pellicules NB: 150x5: 750 euros -Chimie NB: 150 euros -Pellicules couleur: 20x7 euros plus 20x5 euros pour le développement: 240 euros *Temps de travail pour développement des films, numérisation et éditing : 30 jours
Exposition/950 euros
-Papier argentique baryté: 450 euros -Cadres et passe-partout 500 euros. *Temps de travail pour tirages en chambre noire et encadrement: 16 jours.