Revue Cabanes
TILLEUL PUBLICATIONS “Historiquement, la qualité climatique de l’arbre précède la fonction publique: le tilleul était là avant le tribunal, c’est l’ombre de l’arbre qui transforme un lieu en espace public attractif. Le lien social et politique a pour origine une réunion d’hommes et de femmes venus se protéger du soleil à l’ombre d’un tilleul.” Histoire Naturelle de l’architecture, Philippe Rahm Tilleul Publications est une maison d'édition indépendante qui s'énonce comme un espace de discussion, un espace où les conversations se croisent, les idées s'échangent, les débats s'animent. ///Maquette en cours de la Revue Cabanes/// REVUE CABANES Avec un contexte de surproduction, d’un marché concurrentiel, d’une crise du papier, d’un milieu éditorial sclérosé, d’une économie précaire et d’une indifférenciation générale, la création d’une nouvelle revue peut laisser perplexe, tant par sa possibilité d’exister que dans sa prétention d’utilité. Mais puisque ces dernières années les libertés individuelles et collectives ont été remises en question, que les avis divergent et le besoin de faire part de ses opinions devient de plus en plus fort; Puisque tout bas on sent les choses bouger, s’agiter, gronder; Puisque dans ce contexte la création se porte merveilleusement bien, que les projets sont nombreux, divers et innovants. Alors pourquoi pas ouvrir une nouvelle brèche et y placer un espace d’expression et de création. “Je place tous mes espoirs dans cette génération écologiste, anticapitaliste, antiraciste. Il leur faudra rien moins que réinventer la politique. Le désastre d’aujourd’hui impose silence aux anciens qui aiment tant faire la leçon à la jeunesse. Nous n’avons pas de politique à lui léguer et ne pouvons que nous fier à sa capacité d’invention.(...) Aujourd’hui tout le territoire est une zone à défendre, je forme mes vœux les plus ardents pour ceux qui auront le courage de s’y dévouer. C’est d’eux seuls que pourront naître les perspectives institutionnelles et politiques de demain puisque décidément, comme le disait Marat, les députés n’abolissent les privilèges que lorsqu’ils légifèrent à la lueur des châteaux enflammés.” [Cit.1] ///Maquette en cours de la Revue Cabanes/// “Cabanes” n’est pas un hasard, [ “Combien de pas n’effectuons-nous pas dans une journée, dans une vie ? Combien de pas de côté, laissons-nous de côté ?” ] à l’image d’un pas de côté, c’est prendre la multiplicité des mondes qui partout subsistent et de les voir d’un autre point de vue. Le concept de “pas de côté” implique une prise de distance par rapport aux pratiques et aux systèmes existants. Cette idée peut être considérée comme une forme de résistance constructive, qui vise à transformer les structures de pouvoir et à promouvoir des alternatives plus justes. Faire Cabanes c’est imaginer des façons de vivre dans un monde abîmé. [Cit.2] Non limité à la première définition du mot cabane, mais au contraire s’ouvre à la multiplicité des définitions et symboliques. Faire Cabanes c’est un processus d’assemblage d’éléments très hétérogènes qui ne vont pas forcément ensemble, qu’il est intéressant de mettre en relation et où il faut trouver et parfois ruser sur la manière de les assembler. Faire commun, faire avec ce qu’on a ensemble pour braver la précarité. Une thématique qui parle d’écologie, d’innovation, de vivre ensemble, de politique et d’utopie mais de nombreux autres sentiers sont pensables. “Les cabanes sont des lieux d’autonomie provisoire, des lieux fragiles, on y passe, on y accueille, on sait qu’elles peuvent être détruites, on les reconstruiras ailleurs. Les revues sont aussi des cabanes.” [Cit.3] ///Maquette en cours de la Revue Cabanes/// Cette revue a mis du temps à être fabriquée : près de deux ans. Assez longtemps pour être conscient des enjeux actuels et d’une société poussée par une génération en quête de changement. Cependant, Cabanes ne se définit pas comme source de solutions mais comme un outil et un espace de réflexion. Un espace partagé avec comme ambition commune de donner de l’espoir, de repenser demain et pour reprendre les propos de Marielle Macé non pas de s’échapper mais de “braver ce monde, l’habiter autrement : l’élargir”. Revue Cabanes est destiné à la fois à ceux qui veulent revendiquer leurs droits, se reconnecter à l’espace qui les entoure et renouer avec la simplicité. Pour ces spécialistes de la recherche et de l’innovation, pour ces aventuriers et ces esprits pionniers qui luttent contre l’ordre établi, mais aussi pour ces novices qui ont l’envie de se retrousser les manches, de questionner, de bricoler, de changer et de bâtir le monde de demain. «Le monde est une pâte à modeler, pas cette masse inerte et triste pour laquelle il passe. Des futurs multicolores nous attendent. N’ayez pas peur, il n’y a plus rien à perdre.» [Cit.4] ///Maquette en cours de la Revue Cabanes/// Cette revue est à l’image des cabanes que l’on trouve en forêt pour les randonneurs et leurs communautés, un espace où on y laissent toujours quelque chose pour l’occupant suivant. C’est être un ensemble de personnes qui ne se connaissent pas et qui ne se rencontrent jamais mais qui forment entre eux une communauté invisible. Cette revue tente de créer une communauté où chaque participant tente de laisser aux prochains, aux amis, aux voisins, aux partenaires de luttes, des outils de réflexions et d’actions. N’importe quel article peut y être mis en relation avec n’importe quel autre et ouvrir ainsi des perspectives communes. Amis et inconnus se répondent, dialoguent. Des textes collectifs écrits à plusieurs voix, croisent des photographies et des textes rédigés de manière solitaire entrent en résonance avec des entretiens. Cette revue est une compilation de joies, de luttes, de peines, d’impasses, d’espoirs, d’existences, de brèches, de mondes ouverts. ///Maquette en cours de la Revue Cabanes/// Cette revue propose ainsi une hétérogénéité des tons, mais qui n’est pas pour déplaire à l’objet qu’est la revue. Chaque contribution, qu’elle soit celle d’un expert ou d’une personne naïve, qu’elle soit de quelques lignes ou de plusieurs pages, ne possède finalement pas vraiment de début ni de fin, elle est au milieu, entre les autres. Elle ne vit que parmi les autres, elle fait partie d’un processus. C’est ainsi, dans ce processus, dans ce but, que la revue agit: pour la faire exister. “Pour survivre, Il ne faut ni obéir ni désobéir, il faut ruser” [Cit.5] 1 Olivier Tonneau, Après la révolution citoyenne, blog Médiapart Avril 2022 2 Marielle Macé, Nos Cabanes, Éditions Verdier 3 Jean-Marie Gleize, Le livre des Cabanes 4 Collectif Catastrophe, Puisque tout est fini alors tout est permis 5 Geneviève Brisac, Les enchanteurs, Éditions de L’Olivier 2022 ///Maquette en cours de la Revue Cabanes/// INFORMATIONS TECHNIQUES Impression recto-verso quadri, 136p Format fermé: 210 x 297 mm Couverture : STUCCO OLD MILL GESSO 320 g/m2 Cahier 116 pages : ARENA NATURAL SMOOTH 90 g/m2 Cahier 16 pages : SYMBOL FREELIFE GLOSS PREMIUM WHITE 115 g/m2 Et comme Revue Cabanes à la volonté de produire local, nous fabriquons français : l'impression est réalisée en Normandie ! ///Maquette en cours de la Revue Cabanes/// CONTRIBUTEURS : Malo Espercieux & Julien Jimmonet, Camille Bernard & Corentin Darré & Simon Lahure & L'Ǝcole, Louis Debray, Gaëlle Dubot, Lucie Bibal, Marie Verdeil & Anna Mareschal, Adèle Gaboreau, Olivier Tonneau, Collectif les rad!cales, Anton Ripon, Jas Maeline, Elga Dekra, Aimé R, Nelson Chouissa, Sidonie Ronfard, Pierre Ortiz de Zarate, Maia Cochet, Aurore Laperrière, Elise Mandelbaum, Émilien Lassance ///Maquette en cours de la Revue Cabanes/// PORTEUR DU PROJET : Teddy Pouteau, graphiste et jeune éditeur "À l’image de ma formation, je porte en ma pratique deux aspects. D’abord formé sur les bancs de l’école de communication visuelle à Nantes, j’apprends la technique et les fondamentaux du design. Suite à un Erasmus à la Peters Behrens School of Art de Düsseldorf et aux Beaux-Arts de Budapest qui m’ont ouvert à d’autres points de vue, je prends la décision de quitter ma formation en cours de cursus et de rejoindre l’ENSAAMA - Olivier de Serres. Une décision motivée par l’envie de profiter de mes études pour développer mon univers créatif et surtout prendre le temps de trouver une pratique en adéquation avec mes valeurs. Diplomé depuis un an, je développe aujourd’hui en parallèle une pratique de recherche et une pratique de commande en design graphique. Dans le cadre de commande, je travaille en tant que freelance pour des clients dans le secteur des institutions culturelles, de la mode et le domaine de l’édition. Dans ma pratique de recherche, de manière générale je m’interroge sur le monde du graphisme qui se questionne sur ses moyens de diffusion. Je porte un intérêt particulier dans le domaine des éditions réalisées par des designers graphiques soucieux de la bonne compréhension de leur travail. Je consacre un premier écrit à cette recherche avec mon mémoire de fin d’étude : «Passer en revue, le graphiste éditeur d’un espace critique de discussion». Je décide ainsi, afin de mettre en application mes recherches et expérimentations, de me lancer en tant qu’éditeur indépendant et de lancer une maison d’édition : Tilleul Publications et dans un premier ouvrage : la revue Cabanes." ///Maquette en cours de la Revue Cabanes/// CONTREPARTIES : ///Totebag Tilleul Publications/// ///Affiche 4 en 1, format A2///