21 mai 2013
Ritmos Negros del Perú
La culture afro-péruvienne vue à travers sa musique et ses instruments. Un webdocumentaire rythmé et interactif sur un Pérou méconnu.
Réussi
91
Contributions
25/05/2013
Date de fin
3 092 €
Sur 3 000 €
103 %
Ritmos Negros del Perú
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Présente depuis l’époque coloniale, la population afro-descendante a eu une influence considérable sur la culture péruvienne : dans la cuisine, dans la religion, dans la langue, et bien évidemment dans la musique. Pourtant, cette population, et sa culture, ne jouissent que d’une reconnaissance limitée en leur pays.</p>
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En Europe, alors que la diversité des genres musicaux latino-américains est célébrée, la musique afro-péruvienne demeure une grande absente. Les musiques afro-cubaine, afro-brésilienne ou afro-colombienne ont aujourd’hui fait le tour du monde. Mais que sait-on de la musique afro-péruvienne ?</p>
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<em>“Ritmos de la esclavitud</em></p>
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<em>contra amarguras y penas.</em></p>
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<em>Al compás de las cadenas</em></p>
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<em>Ritmos negros del Perú”</em></p>
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<em>Nicomedes Santa Cruz</em></p>
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<strong>Ritmos Negros del Perú</strong> est un webdocumentaire proposant une exploration de la culture afro-péruvienne à travers ses instruments de percussion. </p>
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<img alt="Banner-01" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/15857/BANNER-01.png"></p>
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<strong>SUENA !</strong></p>
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Ces instruments fascinent par l’originalité de leur aspect, de par leurs sonorités atypiques, et enfin de par leurs liens étroits avec l’histoire de l’esclavage.</p>
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C’est à cette époque en effet que naissent certains des instruments phares de la musique afro-péruvienne. Alors qu’ils sont mobilisés pour le travail domestique et dans les plantations, principalement le long de la côte pacifique péruvienne, et que des interdits pèsent à l’encontre de leur culture, les esclaves africains sont contraints à la recherche de nouveaux canaux d’expression musicale.</p>
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Le <strong>cajón</strong>, la <strong>cajita</strong>, et le <strong>checo</strong>, sont autant d’objets du quotidien détournés de leur usage initial. D’autres instruments évoquent les multiples origines africaines des esclaves : les <strong>tambours</strong>, la <strong>marimba</strong>, le <strong>guiro</strong> et la <strong>kalimba</strong>. La <strong>quijada de burro</strong>, mâchoire d’âne dont le son est émis par la vibration des dents, est sans aucun doute l’instrument le plus étonnant de ce panorama.</p>
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<em>Un panorama des instruments de percussion afro-péruviens, présenté par le musée de Zaña.</em></p>
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À travers la musique, Ritmos Negros del Perú ouvre aussi des pistes de réflexion sur des sujets plus universels : <strong>l’identité</strong>, <strong>le métissage ethnique et culturel</strong>, la <strong>sauvegarde ou la redécouverte du patrimoine</strong> (le musée afro-péruvien de Zaña entreprend aujourd’hui la recréation d’instruments disparus), la <strong>patrimonialisation </strong>(le cajón et le checo ont été déclarés, en 2007 et 2011, Patrimoine Culturel de la Nation), les <strong>risques de folklorisation</strong> et enfin <strong>la mondialisation culturelle</strong>.</p>
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<strong>LE WEBDOCUMENTAIRE</strong></p>
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Le choix du webdocumentaire traduit notre volonté d’offrir, au plus large des publics, une expérience enrichissante et interactive autour de la musique afro-péruvienne.</p>
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Un film d’une vingtaine de minutes proposera une immersion dans l’histoire étonnante des instruments de percussions afro-péruviens. Il comprendra notamment des rencontres avec des musiciens et des sociologues, et des extraits de concerts et de performances improvisées.</p>
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Des vidéos plus courtes, des extraits sonores, des photos et des textes permettront ensuite d’approfondir certains thèmes : portraits de musiciens, d’instruments, de villes, etc.</p>
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Le documentaire sera tourné entre juillet et août 2013 dans les trois villes phares de la culture afro-péruvienne : El Carmen, Zaña, et Lima.</p>
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Le montage et la postproduction auront lieu entre fin 2013 et début 2014. Le webdocumentaire sera ensuite mis en ligne au printemps 2014, et nous prévoyons déjà des avant-premières avec projection, conférence, et expo photo à Paris et au Pérou.</p>
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D’ici là, Ritmos Negros del Perú a besoin de votre soutien !</p>
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<img alt="Webdoc_3" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/15858/Webdoc_3.png"></p>
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<em>Un premier aperçu de l’interface du webdocumentaire</em></p>
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<strong>QUI SOMMES-NOUS ?</strong></p>
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<img alt="Flo" height="141" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/15859/flo.jpg" width="95"></p>
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<strong>Florent Wattelier</strong></p>
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Diplomé de Sciences Po</p>
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Master de recherche en ethnomusicologie - Paris X Nanterre</p>
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Recherche et écriture</p>
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Depuis un premier séjour au Pérou il y a 4 ans, Florent a gardé la tête et les oreilles de l’autre coté de l’Atlantique. Si sa rencontre avec la musique afro-péruvienne s’est faite sur un véritable coup de cœur, c’est aujourd’hui dans le cadre de ses recherches en ethnomusicologie qu’il repart à la rencontre de ceux qui font aujourd’hui vivre cette richesse musicale. Apprendre et comprendre comment sont apparus ces instruments au Pérou, quelle place ils occupent dans le patrimoine musical afro-péruvien, comment ils sont construits et joués aujourd’hui, et enfin donner à voir et à entendre la beauté des rythmes qu’ils produisent sont autant de motivations pour se lancer dans le projet Ritmos Negros del Perú.</p>
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<img alt="Hugo" height="143" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/15860/Hugo.jpg" width="95"></p>
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<strong>Hugo Ma</strong><strong>s</strong><strong>sa</strong></p>
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Etudiant à Sciences Po</p>
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Vidéos et Photos</p>
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Hugo a suivi une formation en gestion de projets internationaux et a accumulé plusieurs expériences en tant que journaliste. Après Stourm Ar Brezhoneg, son premier court-métrage réalisé et autoproduit en 2012 sur la revitalisation de la langue bretonne, Hugo se tourne désormais vers la réalisation de films documentaires. Ritmos Negros del Perú est son deuxième projet de film, dans la droite ligne de sa passion pour la culture et les problématiques liées à sa préservation. Si le Pérou lui est encore inconnu, deux ans d’amitié avec Sonia et Florent lui ont permis de se familiariser avec le pays, sa culture, et surtout sa musique.</p>
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<img alt="Soso" height="140" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/15861/soso.jpeg" width="94"></p>
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<strong>Sonia Barousse</strong></p>
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Diplômée de Sciences Po</p>
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Urbaniste</p>
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Logistique et prise de son</p>
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Deux ans à Lima ont donné à Sonia l’envie d’approfondir sa connaissance du Pérou et de la partager à travers une facette peu connue de sa culture. Sa curiosité pour la musique afro-péruvienne est née quand elle a vu une quijada vibrer dans les mains d’un musicien. Les graines de Ritmos Negros del Perú étaient semées ; elles ont germé grâce à la passion partagée avec Hugo et Florent pour les projets inattendus. Elle complète l’équipe par son expérience en gestion de projets et son penchant à enregistrer des sons insolites.</p>
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<strong>POUR COMMENCER LE VOYAGE...</strong></p>
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<em>Nicomedes Santa Cruz - Ritmos Negros del Perú</em></p>
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Nicomedes Santa Cruz, poète afro-péruvien, est l'auteur de Ritmos Negros del Perú, narrant l'histoire de l'esclavage.</p>
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<em>Miguel et José Balumbrosio & "Chocolate" Algendrones</em></p>
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Le grand percussioniste "Chocolate" Algendrones aux cótés des jeunes Miguel et José Ballumbrosio.</p>
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<em>Caitro Soto - Toro Mata</em></p>
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Cajonero et chanteur afro-péruvien reconnu, Caitro Soto interpréte une version du Toro Mata, hymne de la culture noire au Pérou.</p>
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<em>Novalima - Festejo</em></p>
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Novalima propose une nouvelle interprétation des rythmes afro-péruviens en les associant aux sonorités éléctroniques.</p>
À quoi servira la collecte
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Chers Kiss Kiss Bank Bankers, nous faisons appel à vos généreuses contributions pour nous aider à réaliser notre projet.</p>
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Nous assurons les coûts liés au transport, au logement et à la vie sur place pour ces deux mois de tournage et de recherche.</p>
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Nous faisons le choix de filmer avec deux appareils photos numériques. Nous disposons déjà d'un Nikon D7000 et comptons nous équiper d'un second, pour des prises de vue multiples, notamment au cours des performances live auxquelles nous assisterons. Le projet étant centré sur la musique, nous prévoyons une prise de son externe, qui permet une restitution fidèle des rythmes et des mélodies que nous souhaitons vous faire entendre.</p>
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Le budget se répartit come suit:</p>
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<u>Matériel vidéo - 2000 €</u></p>
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- un 2nd appareil photo/vidéo DSLR Nikon D7000</p>
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- un 2nd Objectif</p>
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- un stabilisateur de mouvements</p>
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- un trépied</p>
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- accessoires (cartes mémoires, filtres UV, etc.)</p>
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<u>Matériel de prise de son externe - 1000 €</u></p>
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- un enregistreur</p>
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- deux micros</p>
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- accessoires (perches, suspensions, câbles, etc.)</p>
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TOTAL = 3000 €</p>
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Après l’achat du matériel, les fonds récoltés connaîtrons une deuxième vie : à la suite du tournage, nous revendrons le matériel acheté grâce à vos dons pour financer les frais de post production, notamment le développement web et l’infographie. Il en sera de même pour chacune de vos contributions au delà de notre objectif.</p>
Contreparties
1 €
- 1 contribution
Vous avez toute notre gratitude.
5 €
- 1 contribution
Votre nom inscrit dans les remerciements.
10 €
- 16 contributions
Les contreparties précédents + vous êtes invités à la projection du documentaire.
20 €
- 36 contributions
Les contreparties précédentes + un cadeau local
50 €
- 17 contributions
Les contreparties précédentes + un dvd du documentaire
100 €
- 5 contributions
Les contreparties précédentes + un tirage 30x40 d'une photo du projet
200 €
- 1 contribution
Les contreparties précédentes + une quijada
300 €
Les contreparties précédentes + une initiation aux percussions afro-péruviennes (sur Paris) avec un professionnel.
500 €
Les contreparties précédentes + un cajón