Sauver la poissonnerie de l'Île-aux-Moines

AIDEZ-MOI À SAUVER LA POISSONNERIE DE L’ÎLE-AUX-MOINES, SEULE POISSONNERIE DE L’ÎLE EN ACTIVITÉ DEPUIS 14 ANS. Bonjour à tous, je m’appelle Florestan et aujourd’hui je me tourne vers vous afin de solliciter votre aide pour la sauvegarde de mon commerce : la poissonnerie de l’Île-aux-Moines. Un commerce de proximité qui permet à tous les Îlois (résidents, secondaires et vacanciers) de pouvoir acheter du poisson et des crustacés de qualité, issus d’une pêche locale, tout au long de l’année. Une véritable institution iloise en danger Avril 2009 : ouverture de ma poissonnerie sur l’Île-aux-Moines puis démarrage des marchés hebdomadaires en 2014 sur la place du marché. Par ma passion pour mon métier, la qualité de mes produits et mon implication depuis mes débuts, ma poissonnerie est devenue un véritable lieu de rendez-vous, de partages et d’échanges au sein de l’île. J’ai toujours mis en avant la vente à la boutique et à la commande, proposant aux Îlois un véritable service sur mesure et générant un climat de confiance. Aujourd’hui, je me tourne vers vous car la situation devient très tendue. Après la période de Covid-19, qui a impacté mon commerce, et plus encore les hausses de carburant de l’année 2022 ainsi que la mauvaise météo depuis les vacances de la Toussaint – cette dernière ayant obligé nombre de fois les bateaux à rester à quai – la poissonnerie est en grand danger économique et risque de ne pas pouvoir s’en relever. Je sollicite donc votre générosité afin de passer cette période difficile et d’éviter de devoir fermer mon entreprise. Une pêche locale, de saison et de qualité Depuis 14 ans, je travaille avec les petits bateaux de pêche côtière qui évoluent entre l’île de Groix et l’archipel des Glénans. Les poissons issus de cette pêche sont de qualité et du jour. La quantité et les espèces vendues dans ma poissonnerie varient donc en fonction des saisons, du temps et du prix. Ma poissonnerie est donc dépendante de la météo et les derniers mois ont réellement été dramatiques pour les sorties en mer des bateaux de pêcheurs. Habitant à Doëlan et venant vendre ma marchandise sur l’Île-aux-Moines, je suis sûr d’apporter chaque jour à mes clients du poisson frais et goûtu. Si mes allers et retours n’ont jusqu’alors jamais impacté mon travail, les hausses de carburant des derniers mois ont lourdement pénalisé les finances de ma société. Un savoir-faire indéniable « Hey Flo, combien de temps pour la cuisson de ce tourteau ? » « Flo, comment je fais pour cuire ce bar ? » « Flo, peux-tu me préparer un plateau de fruits de mer pour 30 personnes ? » À l’étal, les habitués n’hésitent pas à me demander des conseils de cuisine et à savoir s’ils peuvent me commander des poissons ou des crustacés en fonction des saisons. Je crois que j’ai toujours été là pour répondre à leurs demandes, dans la limite des possibilités soumises par la pêche locale et les conditions météorologiques qui empêchent parfois les bateaux de pêcheurs de partir en mer. Qui suis-je ? Je m’appelle Florestan, j’ai 41 ans et j’espère de tout cœur pouvoir mener à bien cette collecte pour continuer de faire un métier qui me passionne sur une île que j’aime. Depuis mes débuts, j’ai effectivement tissé des liens avec de nombreux Îlois et résidents secondaires qui sont devenus des habitués, et pour certains, plus que cela, de véritables amis. Au-delà de ces rencontres, il est aussi motivant et gratifiant de constater que la poissonnerie permet même aux plus âgés ne pouvant se déplacer sur le continent de pouvoir acheter du poisson frais chaque semaine. Si ce commerce venait à disparaître, nombre d’Îlois n’auraient plus la possibilité de profiter des produits de la mer.