Torse nu

Bonjour et merci d’être sur notre page ! Nous sommes l’équipe de Torse nu et nous vous invitons à découvrir notre projet de film. PITCH C’est la canicule. Sarah a tellement chaud qu’elle décide de rester seins nus chez elle. Bien qu’elle soit seule, elle éprouve un malaise. À travers un dialogue avec sa conscience, elle essaye de comprendre pourquoi. PROJET « Pourquoi est ce que je me sens mal à l’aise seule, chez moi, torse nu, en tant que femme ? » Cette phrase, c’est la question qui m’a fait réfléchir et concevoir Torse nu. À partir d’elle, de nombreuses interrogations m’ont amenées à questionner la place du corps féminin, spécifiquement le torse, dans notre société. Que signifie être torse nu quand on a des seins ? Qu’est-ce que cela implique ? Est-ce que les seins sont considérés comme des parties intimes ? Qu’en est-il pour les hommes ? Y a-t-il une différence entre être torse nu avec seins et torse nu sans sein ? Est-ce que c’est une question de genre, d’anatomie, de culture ? Pourquoi ne suis-je pas prête à exposer mes seins ? Pourquoi ai-je peur d’être vu ? Pourquoi est- ce que retirer son haut quand on est une femme, est vu comme un acte de rébellion ? Un regard autre peut-il nous sembler davantage bienveillant que notre propre regard ? L’été dernier il a fait vraiment chaud, comme tous les étés. Depuis quelques années, tous les étés sont caniculaires. Mais c’est cet été-ci que mon cerveau décide de traiter le sujet : le torse nu. Je ne supporte pas la chaleur. Je deviens rouge. Je me mets à transpirer sans même faire un geste. Le corps est avachi et les vêtements deviennent des chimères à supporter. Franchement c’est étouffant. Ce jour-là, j’enfile mon short. je suis déjà en transe. Ensuite, c’est le tour du t-shirt. C’est super agaçant d’enfiler un haut quand on est moite. Il se met à s’enrouler dans le dos, si bien qu’on doit se tortiller pour le dérouler. On transpire davantage, on a chaud et en plus on est supra agacé. Découragée par cette simple pensée, j’abandonne et je vais à la cuisine pour faire ma vaisselle. Là je prends peur : « merde, je suis torse nu, c’est bizarre et puis, on va me voir ». S’ensuit alors toute une réflexion : « Qui peut me voir ? ok les gens de cet immeuble pourraient me voir. Eux aussi pourraient me voir mais bon à cette distance, il faudrait des jumelles. Faut être sacrément déterminé pour sortir des jumelles mais pourquoi ça ne me rassure pas du tout ? Peut-être parce que j’ai une terrible facilité à l’imaginer ? » Je me suis rendue compte que même seule, chez moi, dans mon intimité, le poids du regard social était écrasant. Ce film ne vise pas à répondre à ces questions, il vise à les poser et y réfléchir. margaux NOTE D’INTENTION Pour écrire ce film, j’ai interrogé plusieurs amies à propos du torse nu dans l’intimité. L’une a rejoint mon point de vue : « être en culotte ou nue, c’est ok mais habillé en bas et nu en haut, c’est bizarre ». Une autre m’a dit qu’elle se sentirait à l’aise sauf si elle croisait son reflet dans une glace. Là, elle serait super gênée et se cacherait sûrement d’elle-même. La troisième personne interrogée n’a pas du tout adhéré à mon point de vue. Elle s’est pourtant empressée d’affirmer que même avec ses amies, ça ne lui poserait pas de problème d’être nue ou torse nu. L’acceptation du regard de ses amies est-elle la preuve de l’acceptation de son propre regard sur elle-même ? Est-ce que cela signifie que l’on peut être plus à l’aise avec le regard sur soi d'une autre personne, qu’avec notre propre regard ? Suite à ces entretiens, j’ai pris le parti de ne filmer qu’au travers du point de vue du reflet dans le miroir, c’est-à-dire de l’image qu’on se renvoie. La caméra sera posée à la place des miroirs du domicile de Sarah. Le choix de confondre miroir et œil de la caméra permet de superposer le regard de soi-même avec celui des autres. margaux PRINCIPES DE FABRICATION Un des partis pris de mise en scène est le refus de montrer les seins à l’écran. Pour faciliter le tournage, l’actrice devra tourner seins nus. Afin de créer les meilleures conditions possibles de tournage, l’équipe technique du film est 100% féminine. En outre, ce parti pris permet de recentrer le film autour du questionnement moral et social plutôt qu’esthétique. L’action se passe dans un appartement. Les deux pièces investies dans le scénario sont la chambre et la cuisine. Voici quelques images du décor pour vous imerger dans l'univers de Sarah : La durée estimée du film est de 6 minutes. Deux jours de tournage seront nécessaires pour réaliser ce film. Il sera tourné au cours de la dernière semaine du mois d’août en région parisienne. OBJECTIF DU FILM Participer à des festivals en France et à l’étranger et trouver un diffuseur. L'ÉQUIPE MARGAUX RACHIDI : RÉALISATRICE Je fais du cinéma parce que c’est mon langage. Seul ce média, cet art, me permet pleinement de m’exprimer. Cette ambition me dirige depuis mes 12 ans. Après le Bac, j’ai fait une Licence de cinéma, puis un Master. Ce n'est qu’à partir de fin 2021 que je concrétise mes ambitions en écrivant mes histoires, celles dont j’ai besoin de parler. Torse nu est la 4e fiction que j’écris mais la 1ère que je réalise. LISA PHÉE : ASSISTANTE RÉALISATRICE Après le lycée, j’ai suivi un BTS audiovisuel, option gestion de production. Désireuse de me surpasser, j'ai pris l'engagement d'explorer toutes les opportunités qui se présenteraient au cours de ces deux années. Depuis lors, j'enchaîne les projets dans des domaines variés, afin de préserver mon enthousiasme et de continuer à vivre ma profession comme une passion inépuisable plutôt que comme une simple corvée. CLÉMENT LE GLATIN : DIRECTEUR DE PRODUCTION ET SEUL ABSENT DU TOURNAGE À la suite du Bac, j’ai suivi une formation de comédien. J’ai travaillé ces 5 dernières années en tant que comédien aussi bien au cinéma qu’au théâtre. Riche de cette expérience, j’ai décidé en 2023 de me réorienter vers la production audiovisuelle. Je viens de finir une formation professionnalisante à INA SUP de Chargé de production audiovisuelle. MARIANNE RENAUD : CHEFFE OPÉRATRICE Ma passion pour l'image m'est venue de la photographie argentique. Soucieuse de m'interroger sur le pouvoir des images et d'aiguiser mon esprit critique, j'obtiens un master de philosophie avant de me former aux métiers techniques du cinéma à l'école Louis-Lumière. Chaque film est son propre dispositif, c'est pourquoi j'ai à cœur d'accompagner la mise en scène en créant et en inventant l'image juste pour chaque projet. ODÉLIA MICHAUX : MAQUILLEUSE Juste après le bac, j'ai suivi une formation de maquilleuse à l'école Makeup For Ever en beauté qui a duré 6 mois. Par la suite j'ai été sur des shootings photos et j'ai travaillé avec quelques marques. J'ai ensuite repris une formation à l'école en cinéma/prothèses pendant 3 mois. J'ai obtenu mes diplômes et depuis septembre 2022 je travaille sur des tournages de clips, courts métrages tout en continuant mes shootings photos.