UN PÈRE UN FILS ET SANKARA

100% c'est super et l'équipe du film vous remercie chaleureusement!! Maintenant il faut savoir que les vrais besoins pour finir le film sont beaucoup plus élevés. Retrouvez les détails en bas de la page. Merci RÉSUMÉ Le film est un dialogue entre Bouzid et moi, deux colocataires, de deux générations différentes et issus des deux rives de la Méditerranée. Bouzid est né en Algérie. Il a participé à la guerre de la libération de l’Algérie et à la révolution au Burkina Faso. Il fut journaliste, rédacteur en chef et conseiller chef d’État. Bouzid est un poète. Je suis Andreas. Né en Allemagne, je réalise des films et des podcasts. Je suis aussi monteur et photographe. Bouzid et moi avons cohabité en famille avec mes deux fils pendant dix ans. C'est en l'écoutant raconter son histoire que je me suis interrogé sur la mienne. Pendant toute cette période, la caméra n’a eu de cesse de tourner. NOTE D’INTENTION J'ai rencontré Bouzid en 2008 à Berlin. Deux de nos enfants étaient scolarisés dans la même classe à l’école élémentaire. Il avait 64 ans et moi 31. J'ai rapidement été pris par une très forte curiosité envers sa vie qui me semblait être tirée d'un roman : Bouzid a participé à différentes guerres et révolutions. Grand-reporter militant, il a couvert les grands conflits du monde en pleine guerre froide jusqu’au début des années 2000. Il a même croisé le Che ! C’est après la séparation avec sa dernière femme en 2012 qu’il a décidé de me rejoindre à Uzès, pour faire un break dans ma maison où j’avais emménagé deux ans plus tôt. C'est lors de son déménagement que le tournage a débuté. Au début, je le filmais sans but précis, ni écriture. J'avais simplement l'idée de faire le portrait d’un homme extraordinaire. Fin 2021, Bouzid m’a dit qu’il s’apprêtait à retourner définitivement chez lui en Algérie. J’ai senti que le moment était venu d’utiliser et de transformer ces huit années d’images et de sons pour en faire un film documentaire. J’ai participé à une formation intitulée « Du derushage à l’écriture documentaire » à l’école du documentaire à Lussas pour y voir plus clair. Je me suis rendu compte que le film ne se situait pas là où je l’attendais. Comme on peut lire sur des pancartes dans les gares : « Un train peut en cacher un autre », c’est pareil pour ce film. J’ai réalisé que le fait d’avoir partagé huit ans de vie commune en France, précédées de deux ans d’amitié à Berlin n’avait rien d’anodin. En rentrant de cette formation, j’ai changé la perspective de la caméra tout en profitant de la présence de Bouzid dans la maison. J’ai commencé à filmer notre quotidien, je me suis intégré au film. C’est ainsi que le récit est devenu un dialogue. Bouzid a quitté Uzès le 9 février 2022 pour rejoindre sa famille en Algérie. LE FILM UN PÈRE UN FILS ET SANKARA interroge les relations que nous menons avec nos proches, comment les liens se sont construits. À travers ces fragments familiaux, s’ouvre un champ qui dirige le film vers des grands sujets de la géo-politique internationale. L'expérience burkinabé de Bouzid avec Sankara rajoute une troisième dimension au film qui donne tout la place aux idées de ce grand leader Africain, toujours d'actualité. Le film est comme une partie de billard, où une boule touche une autre et change la donne du jeu. Bouzid a pris et a toujours une place très personnelle dans ma vie : il revêt l’habit paternel, car il a l’âge de mon père et ce dernier est le grand absent dans ma vie. Cela amène inévitablement à ma propre famille et à mes origines. L’argent y est roi et la fierté familiale ne se manifeste pleinement qu’en fonction des revenus. Pour lier les thèmes hétéroclites du film, je déconstruis nos différentes cultures, nos âges et nos opinions pour dévoiler tous ce qui nous lie. Car c’est cela l’enjeu du film : Nous sommes tous liés et notre futur en tant qu’humanité dépend de cette conscience là. Surtout dans le monde actuel, marqué par des guerres, des conflits pour les ressources naturelles, comme l’eau, le pétrole ou le gaz, et tout cela sur fond de changement climatique. Même si le film ne parle jamais de l’actualité politique mondiale, c’est à travers les luttes du passé qu’il appelle à un changement radical. TOURNAGE (déjà fait) Les images ont été tournées en Allemagne à Berlin, en France à Paris et à Uzès et en Algérie à Alger, à Constantine, dans la petite Kabylie. À ces images se rajoutent des extraits de vidéos d'archives avec Thomas Sankara, des images tournées au Burkina Faso et à Addis Abeba. À Berlin, j'ai tourné le départ de Bouzid. À Paris nous avons visité les locaux d'Afrique-Asie, magazine pour lequel Bouzid était redacteur en chef. Et Uzès où nous avons habité ensemble. Nous sommes allés à Alger en 2019, au moment des manifestations gigantesques et populaires qui ont eu lieu pour dénoncer la corruption étatique et réclamant un changement du régime en place. On a passé l'après-midi au poste de police pour avoir filmé sans autorisation. Aussi, j'ai rencontré la famille de Bouzid et les lieux qui ont de l’importance pour lui. TRAVAUX PRÉCÉNDENTS QU'EST-CE QUE SE PASSE AVEC VOTRE ARGENT S'IL M'ARRIVE QUELQUE CHOSE ? J'ai donné des instructions à mon équipe comment finir le film sans moi.