VIAJERAS, la road série documentaire.

VIAJERAS, la série qui donne la paroles aux femmes qui voyagent.

Visuel du projet VIAJERAS, la road série documentaire.
Réussi
25
Contributions
20/04/2024
Date de fin
4 041 €
Sur 2 200 €
184 %

VIAJERAS, la road série documentaire.

Artistes, écrivaines, informaticiennes, musiciennes, marins, peintres, circassiennes… Les femmes qui voyagent ont mille visages, mais elles partagent une chose : l’envie de tout redécouvrir par elles-mêmes. Ce sont les aventurières des temps modernes : elles transgressent les injonctions sociales liées à leur condition féminine pour partir dans des quêtes d’expériences nouvelles. Elles partent parfois juste avec un sac, laissant derrière elles leur travail, leurs amours et leurs proches. Qui sont ces femmes qui voyagent et que recherchent-elles en allant vers l’inconnu ? Dans la série VIAJERAS, je vous emmène à leur rencontre sur les routes d’Amérique Latine. VIAJERAS est une road série documentaire réalisée par Lorenna Martin. L’idée est de donner la parole aux voyageuses du monde, d’écouter leurs histoires et points de vue sur des questions autour du voyage, de la liberté et du féminisme. Cette campagne à pour but de financer la production et la postproduction de l’épisode pilote et des deux premiers épisodes de la série. Chaque épisode durera entre 30 et 40 minutes. Après une éventuelle participation à des festivals, la série sera intégralement diffusée sur Youtube et/ou sur d’autres plateformes de streaming. L’épisode pilote est un mélange de récits de voyages combinés à des vidéos d’archives et des poèmes philosophiques. Il présente des thèmes autour desquels la série va s’articuler, tels que l’impulsion à partir, l’amour-propre, la peur et la défense personnelle, la recherche de soi, le rapport à son corps et à son esprit, les rêves, le bonheur. Les autres épisodes sont consacrés à la rencontre d’une ou deux voyageuses. Alors que nous explorons un endroit différent à chaque fois, elles nous partagent leurs visions du voyage. Le deuxième épisode qui a déjà été tourné est la rencontre avec Claire et Louise, deux voyageuses françaises qui ont traversé l'Atlantique en bateau pour découvrir l'Amérique Latine. Louise, Claire et Firefox (le chat de la réalisatrice, l'avez vous remarqué dans la photo?) La série VIAJERAS commence en Amérique Latine, et plus précisément au Pérou. Les paysages naturels tout aussi variés qu’époustouflants, les vibrantes couleurs, les secrets et traditions antiques dont ce pays regorge, attirent de nombreuses aventurières ! La série s’intéressera à des femmes de différentes générations, milieux sociaux et nationalités pour dresser une variété de situations liées entre elles par l'aventure. Ne pas restreindre la notion du voyage à des filles jeunes et jolies, de milieu aisé - ou l’inverse - sinon montrer que l’esprit de l’aventure peut se présenter à tout le monde et à tout moment de la vie. Quelques photos d'Amérique Latine (Pérou, Argentine, Chili) prises par Lorenna Martin NOTE DE RÉALISATION La recherche de liberté est l’un des axes principaux de VIAJERAS ; c’est aussi l’un des principaux sujets évoqués quand je demande aux voyageuses de m’expliquer de ce qui les pousse à partir. C’est comme une sorte d’aspiration universelle à vouloir suivre son propre rythme et échapper à celui imposé par autrui. À travers des notes de voyage lues en voix off par la réalisatrice, les vidéos d’archives, la parole des voyageuses, la confrontation des rêves à la réalité du voyage, la série redéfinit constamment la notion de Liberté. VIAJERAS traite aussi de cet espace d’expérimentations qu’offre la sortie de la zone de confort. En voyageant, on accepte de ne plus rien connaître. Alors, on expérimente tout avec l’audace, le plaisir et la malice d’un enfant. Les voyageuses font l’expérience de conditions parfois extrêmes, et cherchent elles-mêmes à dépasser leurs habitudes. Partir sans argent, ne pas savoir parler la langue locale, se déplacer en stop sur de grandes distances, se faire loger chez l’habitant, dormir à la belle étoile ou à la rue, escalader une montagne… Leurs coutumes et croyances sont constamment remises en question par la rencontre de nouvelles personnes, l’apprentissage de nouvelles langues et de nouveaux concepts. Les voyageuses racontent souvent qu’en un an de voyage, elles apprennent plus qu’en cinq ans de vie sédentaire. C’est dans ces moments fous que la femme qui voyage seule croise les personnes inquiètes : « T’as pas peur de partir seule ? » Cette question si souvent répétée est l’une des choses qui me pousse à réaliser cette série documentaire. Peur de quoi ? De l’homme, bien sûr. Sauf que malheureusement, les violences sexistes et sexuelles existent partout : dans les familles, au sein des groupes amicaux, au travail, dans la rue. Chez vous, comme ailleurs. Le simple fait d'exister en tant que femme est risqué, alors est-ce vraiment plus dangereux d’être une femme en voyage ? Dans VIAJERAS, nous questionnons cette idée préconçue que, pour leur sécurité, les femmes ne devraient pas voyager seules. Le problème vient-il du voyage? De la femme ? Non. Car les femmes ne sont en sécurité dans aucun endroit. Le fait d’affirmer que c’est aux femmes de se cacher pour se protéger suggère qu’elles sont indirectement responsables des abus d’autrui sur leur intégrité, en plus de les placer systématiquement dans le rôle de victimes incapables de se protéger elles-mêmes. Ne faudrait-il pas mieux répéter aux petites filles qu’elles sont fortes, et leur enseigner comment se défendre pour marquer leurs droits ? Et si on arrêtait de brimer la sensibilité des petits garçons pour leur expliquer le respect et le consentement, deviendraient-ils de meilleurs hommes ? Dans la série, les voyageuses expliquent comment elles ont dépassé leur peur de l’agression, nous discutons de la racine du problème, et des différentes stratégies possibles face aux attaques sexistes. VIAJERAS, c'est aussi un message de force et de motivation pour les futures voyageuses. L’amour-propre, la solitude et la découverte de soi. Les femmes qui voyagent veulent échapper à une version d’elles-même limitée. Leurs esprits sont conditionnés par des années de vie en société patriarcale ; elles partent pour transformer leur vision aliénée d’elles-même et renaître. Elles ont cette volonté souvent considérée puérile de vivre au jour le jour pour sentir l’émotion de l’existence. Elles ont tout leur temps pour elles et elles rayonnent. Les femmes qui voyagent dérangent. Souvent, on leur demande où est le copain ? Les parents ? La famille ? Les enfants ? Lorsqu’elles ne rentrent pas dans les cases, on essaye systématiquement de leur coller des étiquettes, de les changer, de les démotiver dans leur élan d’indépendance. L’idée qu’une femme puisse s’accomplir, ou même juste se sentir bien, en dehors du schéma d’un idéal de beauté féminine à atteindre, du travail, du couple monogame hétérosexuel ou encore de la maternité dérange. Le fait qu’elle ait confiance en elle et qu’elle ne serve personne d’autre qu’elle-même agace. Les voyageuses doivent constamment se justifier sur leurs choix et elles font face à de nombreux préjugés sur leurs modes de vie atypiques. Beaucoup de femmes qui voyagent deviennent plus fortes sur la route en apprenant à s’affirmer indépendamment de l’opinion de l’Autre sur elles. La série VIAJERAS, c'est aussi une volonté de laisser les voyageuses s'exprimer librement sur leurs choix de vie sans les juger. Le rapport au corps est un autre thème lié à l’amour-propre que j’aimerais approfondir dans la série VIAJERAS, et tout particulièrement l’influence du voyage sur le corps, la conscience corporelle et l’esprit des femmes qui voyagent. La voyageuse anglaise Lou Tyler pour l'épisode pilote de VIAJERAS SON Le vent qui siffle dans la cime des arbres sur la montagne, les insectes, oiseaux et singes qui hurlent à la tombée de la nuit dans la jungle, le ricanement des mouettes résonnant sur la plage, les mamitas criant "tamales!" au coin de la rue, le brouhaha des gens dans les marchés... En voyageant, mon cerveau enregistre tous les jours des milliers de sons différents. Lorsque je les écoute, des images, odeurs et sensations me viennent spontanément à l'esprit. Je souhaite placer une attention particulière à l’identité sonore de VIAJERAS en tâchant de reconstituer les textures et ambiances des différents endroits de manière auditive. De cette manière, j'espère rendre le voyage plus immersif pour la personne qui regarde la série. J’aimerais que les lieux de chaque épisode soit défini aussi bien par leur aspect visuel que par leurs sonorités. Elsa Meïer, l’ingénieure du son de VIAJERAS, est une personne pointilleuse à l’oreille musicale. Je lui fais entièrement confiance pour créer des merveilles auditives sur ce projet. La bande-originale de la série sera créée par le guitariste Marco Coa Romero, le beatmaker Robin Fedele et le compositeur Achille Loquet. Je souhaite jouer avec des mélodies de guitare (acoustique et électrique) aux couleurs de blues, de jazz et de gypsy mêlées à des créations électroniques expérimentales jouant avec les motifs et textures de sons pour donner une dimension hypnotique au projet. Le travail de Caterina Barbieri sur son album « Ecstatic computation » est une source d’inspiration pour la création de la musique originale. Je souhaite également y intégrer des sons et ambiances enregistrés au fil de mes voyages, que j’utiliserai comme instruments ou couches sonores. IMAGE & MOUVEMENTS Happy together - Wong Kar Wai Les moissons du ciel - Terrence Malik Plusieurs dispositifs d’enregistrement sont utilisés dans VIAJERAS – appareil photo, drone, mais aussi téléphones portables - pour pouvoir relier des angles de vue personnels, virtuels et universels, créant ainsi une esthétique polymorphe. Je veux varier les échelles de plan : dévoilant la beauté et l’immensité des paysages à vol de drone, ainsi que les particularités des voyageuses au travers de plans rapprochés. Je souhaite composer les cadrages et penser les mouvements de caméra afin de mettre en valeur la lumière naturellement ou artificiellement présente sur place et l’émotion du moment. J’incorporerai des vidéos prises sur le qui-vive pendant le voyage pour créer un imaginaire vivant et bruité, comme celui des souvenirs ou des rêves. Dans « Happy Together » Wong Kar-Wai a créé avec l’aide de son équipe et de son chef opérateur Christopher Doyle des images très puissantes et caractéristiques. Il ose faire des mouvements de caméra à la main. J’admire la manière avec laquelle ce réalisateur explore visuellement un lieu pour lui donner une émotion et une histoire, en utilisant des cadres, couleurs lumières et mouvements spécifiques. C'est une inspiration pour la direction de photographie de VIAJERAS. L’heure bleue, l’heure rose, l’heure dorée ; doux passages entre le jour et la nuit qui me semblent toujours être des moments irréels de transformation, suspendus dans le temps tant par leur énergie mystique que par leurs multiples couleurs. Ces heures magiques me font penser à cet état délicat de transition dans lequel nous place le voyage. J’aimerais filmer les paysages comme des peintures, attendant les heures magiques pour révéler leurs enchantements. Sur ce point, le travail du réalisateur Terrence Malik et de son équipe sur son film « Les moissons du ciel » est un exemple. Les superbes images de cette œuvre cinématographique ont été tournées presque exclusivement durant l’heure magique. L’équipe de VIAJERAS est encore en cours de formation. Pour l’instant, elle compte : RÉALISATION Lorenna Martin : 27 ans, photographe-vidéaste indépendante. Diplômée d’un BTS audiovisuel en Métiers de l’Image, elle suit ensuite un master audiovisuel en réalisation à l’ENSAV (Toulouse). Elle fait ses premières excursions en solo dès l’âge de 18 ans, en alliant sa passion pour les arts visuels avec celle pour l’aventure au travers de divers projets de voyage : festivals, reportages photos, mini-documentaires… Elle a aussi l’opportunité d’étudier un semestre à l’ENERC, l’école nationale de cinéma à Buenos Aires (Argentine), puis elle voyage pendant plusieurs années pour découvrir Amérique Latine. PRODUCTION & PROMOTION Clara Guinez : 27 ans, développeuse de sites web et d’applications, parcourt actuellement l’Asie en autostop. Diplômée d’une licence en philosophie et d’un master audiovisuel en infographie, elle a aussi travaillé comme assistante de réalisation sur une série en Nouvelle-Calédonie. MIXAGE SON Elsa Meïer : 27 ans, ingénieure du son. En dehors du travail, Elsa mène des ateliers et participe à l’organisation de festivals culturels en France, tels que le Festival de cinéma Résistance à Foix. MUSIQUE Marco Coa Romero : 29 ans, voyageur, guitariste et chanteur, Marco voyage depuis plus de 10 ans en Amérique Latine avec sa musique. Il a créé le "Music & Roots", un bar culturel à Cusco. Robin Fedele : 27 ans, beatmaker. Il a étudié la production musicale au Conservatoire de Copenhague. Il aime le rose, le hardrock des années 80, Madonna, et il a la main verte. Achille Loquet : 24 ans, il a fait un BTS audiovisuel en option Métiers du Son et il est compositeur de musique à l'image. Ses projets sont aussi nombreux que variés, passant du court-métrage d'animation à la comédie horrifique. 1 er objectif (le minimum à atteindre) - épisode 1 - 2200€ - Postproduction (montage, mixage son et colorimétrie) de l’épisode pilote - Composition, enregistrement et mixage de la bande-son orignale de VIAJERAS 2eme objectif - épisode 1 et 2 - 3600€ - Postproduction (montage, mixage son et colorimétrie) du deuxième épisode 3eme objectif - épisode 1, 2 et 3 - 5600€ - Tournage du troisième épisode - Postproduction (Montage, mixage son et colorimétrie) du troisième épisode 4eme objectif : 6600€ - Création d’un site internet pour le projet - Financer la promotion du projet - Abonnement à Drive pour stocker les vidéos du projet et faciliter le workflow

À quoi servira la collecte

Les fonds collectés vont permettre de payer : - Les artistes qui vont composer et enregistrer la musique originale de VIAJERAS. - Les frais de déplacements, de logement et de nourriture pour le tournage du deuxième épisode. - Le montage, le mixage, et la postproduction de chaque épisode. - Du matériel extra nécessaire au tournage: un tripode, une carte SD, un réflecteur. - La création d’un site internet pour la série. - L'abonnement à google Drive sur une durée d'un an pour faciliter le workflow de la série.

Contreparties

Escapade

50 €

  • 4 contributions
* Votre nom en générique * Lien en VOD pour visionner la série *L'affiche de VIAJERAS *Invitation à une projection en avant-première des deux premiers épisodes *Une photo de voyage de la réalisatrice (10*15cm)

Livraison estimée : septembre 2024

Odyssée

200 €

  • 4 contributions
* Votre nom en générique * Lien en VOD pour visionner la série * L'affiche de VIAJERAS * Invitation à une projection en avant premiere des trois premiers épisodes * Un tirage grand format (50*76 cm) d'une photo de voyage de la réalisatrice

Livraison estimée : septembre 2024

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