Working Men Have No Country

Repenser un monde qui lutte contre les injustices sociales nécessite de prendre des chemins différents. Ces chemins ne sont pas ceux du monde où sévit une hégémonie culturelle, mais ceux qui mènent là où les pluralités sont reconnues et représentées. Guidés par des penseurs de la postcolonialité comme Achille Mbembe, Bieke Depoorter, Edward W. Saïd, Adrian Paci, Linn Phyllis Seeger, Stuart Hall et tant d’autres, ce livre propose de questionner les notions d’exil et de migration, de liens familiaux et culturels, et de sociabilité dans un monde aujourd’hui largement numérique. Ces notions sont à maintes reprises travesties, et usuellement absentes des priorités politiques contemporaines, en dépit des efforts déployés par les artistes, les militants, les activistes pour les repenser intelligemment. Ce livre s’approprie ainsi les questionnements suivants : quels sont les liens visuels, politiques, littéraires, qui ont un jour uni les universités d’Afrique, d’Europe de l’Est et de l’Ouest, et sous quelles formes apparaissent ces liens aujourd’hui ? Comment comprendre les inégalités de notre société à travers les révoltes du passé ? Comment « repenser » certaines de nos valeurs construites sur les ruines du colonialisme et de l’esclavagisme ? Comment la photographie et la littérature permettent-elles de remettre sans cesse en question certains principes impérialistes encore appliqués et déguisés en éléments constitutifs de la démocratie ? Ce livre est une large fresque faite d’aventures et de vies singulières, de la révolution d’Octobre à la chute de l’URSS en passant par les décolonisations. En dessinant des cadres géographiques hors des grandes narrations officielles de ces migrations à quatre têtes, il propose une réflexion sur l’éducation, la propagande et le racisme liés aux contextes politiques migratoires successifs, créant les mouvances postsocialistes et postcolonialistes. Septembre 2022- 18x26,5cm - 160 pages - bilingue FR/EN Une sélection de quatre artistes, photographes et auteurs a été faite en s’appuyant sur la complémentarité de leur projet ainsi que de leurs capacités de collaboration. -Krasimira Butseva est artiste visuelle, écrivaine et enseignante basée entre Londres (Royaume-Uni) et Sofia (Bulgarie). Elle est actuellement membre de l’Akademie Schloss Solitude, à Stuttgart, en Allemagne. Krasimira est maître de conférences auLondon College of Communication, University of the Arts London. Elle est l’une des cofondatrices de Revolv Collective - un collectif qui explore des méthodes alternatives d’enseignement et de création photographique par le biais d’expositions, d’événements et de collaborations. Elle est en outre co-éditrice du magazine eep, consacré à la photographie contemporaine d’Europe de l’Est. Dans sa pratique et ses recherches, Krasimira explore les droits de l’homme, l’injustice sociale, la violence politique, la mémoire traumatique, l’histoire officielle et officieuse en relation avec l’Europe de l’Est. Dans ses recherches, elle utilise l’image en mouvement, la photographie, l’installation et l’écriture. https://krasimirabutseva.co.uk/ -Guillaume Chauvin est photographe indépendant, membre du studio Hans Lucas. Il questionne la subjectivité des images, affirmant une « subjectivité responsable » et un "point de vue documenté". Il a publié dans la presse nationale et internationale (M Le Monde, Vanity fair, Society, The Guardian, Vice News, L'OBS, 6 Mois, Paris Match...) et collaboré avec divers commanditaires (Ministère de la défense, Nike, RSF, MAIF...). Récompensé et exposé en France comme à l'étranger (prix du livre des Rencontres d'Arles, PH Museum book of the year), il développe aussi un travail d'écrivain (éditions Allia) et de formateur à l’image, qui plus est photographique. https://hanslucas.com/gchauvin/photo -Ziad Naitaddi est artiste et photographe autodidacte. Il s’est intéressé à la photographie alors qu’il rêvait de devenir cinéaste. Depuis 2013, il explore l’image photographique sous forme de documentaire et de fiction. Il a participé à plusieurs expositions nationales et internationales, publications et collections notamment au Centre d'Art Contemporain Photographique - Villa Pérochon (Niort); à la 13e Biennale de Dakar; la Fondation Dapper; le 8e Image Festival (Amman); 16e festival de photo d'Angkor (Siem Reap, Cambodge); le Centre culturel Khalil Sakakini (Ramallah), la Sharjah Art Foundation (Sharjah). Ziad Naitaddi est représenté par Galerie 127 (Marrakech / Montreuil). https://www.ziadnaitaddi.com/ -Sofia Yala Rodrigues développe une approche très personnelle et expérimentale de la photographie, animée par son intérêt pour l’histoire portugaise et angolaise, les migrations, les identités et réalités transatlantiques. Pendant le confinement, elle a commencé à créer des collages numériques afin d’explorer et de faire revivre ses archives familiales. Ses assemblages digitaux dits « Playing with Visual Fragments » ou « Type here to search » deviennent des supports actifs, susceptibles d’ouvrir de nouveaux dialogues communautaires et de partager des histoires coloniales méconnues. Elle a exposé et a travaillé en résidence en France, au Portugual, au Royaume-Uni, en Angola et au Mali (Bamako Encounters 13th Edition en 2022, Collective Pés Descalços - LUUANDA, Luanda, Angola en 2021, AOJE - Cachupa Factory Mindelo, Cape Verde. en 2018, ...). https://www.sofiayala.art/ ESSARTER [ESAƦTE] veut dire débroussailler, défricher, déblayer un terrain afin d’y ouvrir un champ libre, une zone fraîche et inexplorée. ESSARTER Éditions est une structure associative, spécialisée dans l’édition photo-documentaire. Sa création naît de la rencontre entre Mathilde Vaveau, photographe et Lou Reichling, graphiste. Elles sont rejointes par Paul de Lanzac, photographe. Autour de leurs intérêts communs, le livre, la photographie documentaire et la littérature, et de leurs savoir-faire complémentaires. Ils se donnent comme principal objectif de créer des livres où se rencontrent et parfois se confrontent des textes et des images. Nous travaillons collectivement et sans distinction avec des universitaires, des photojournalistes, des amateurs, des érudits, des habitants, des touristes, des experts et des néophytes. C’est à travers le livre imprimé que nous souhaitons enregistrer notre société : il est à la fois essai littéraire et essai visuel. Entre le documentaire qui offre une visibilité sur des faits choisis en images, et la fiction qui conte des histoires par les mots, nos livres proposent aux lecteurs curieux des expériences littéraires nouvelles et originales. Nos livres abordent certaines grandes questions sociétales, politiques et historiques en s’intéressant de près aux frontières, aux conflits, aux migrations et aux appartenances culturelles. Comment et pourquoi faire de l’Histoire un objet modulable ? Comment l’héroïsme populaire construit l’histoire officielle ? Comment comprendre les inégalités d’aujourd’hui à travers les révoltes du passé ? Pourquoi parler de frontières, d’exil et de migrations ? Pourquoi est-ce important de réfléchir à la mémoire du paysage et de l’empreinte de l’homme dans celui-ci ? 2022 ©ESSARTER Éditions Pourquoi nous vous proposons de précommander un exemplaire de Working Men Have No Country ? Pour être sûr de recevoir un exemplaire dans votre boîte aux lettres avant sa sortie en librairie. Les évènements en physique peuvent être loin de chez vous, les pré-ventes permettront toujours d'acquérir le livre sans se déplacer. Pour profiter d'une réduction sur le prix du livre. Pour participer financièrement à l'impression du projet. Les revenus de l'association ESSARTER Éditions proviennent essentiellement de la vente des livres et donc l'avance de trésorerie pour un grand projet comme celui-ci est conséquent. Pour ajuster au mieux le nombre d'exemplaire à imprimer. Pour les contreparties, vous retrouverez : Un nombre limité d'exemplaires en promotion Un nombre illimité d'exemplaires au prix de sortie Un pack avec Musée Immédiat et Les Utopies Rouges Toutes ces contreparties seront bien sûr envoyées et livrées dès la sortie du livre. Toutes les personnes contribuant à la collecte sont invitées aux soirées de lancements et exposition du livre. Plusieurs structures nous soutiennent ou nous soutiendront pour ce projet. Ces partenariats nous permettent notamment de financer le livre et les expositions autour: > Avec le soutien à l'édition du Centre national des arts plastiques (CNAP) https://www.cnap.fr/ (France) > Le ministère de la culture et la région Centre Val de Loire par CICLIC https://ciclic.fr/ (France) > Galerie 127 https://www.galerie127.com/ (Maroc | France)