YADRA! Se souvenir pour construire l'avenir
YADRA c'est un spectacle qu'on veut faire tourner en Algérie car YADRA c'est construire l'avenir en vivant le présent sans oublier le passé

YADRA! Se souvenir pour construire l'avenir
Au commencement il y a eu la rencontre...
A l'origine, le projet portait le nom « Se souvenir pour construire l'avenir » et avait pour but de créer un rapprochement des jeunesses française et algérienne, basé sur le dialogue interculturel et inspiré de l'expérience franco-allemande (création en 1963 de l'Office Franco-Allemand pour la jeunesse). Sous forme d'un cycle de quatre rencontres, ce projet a traversé les villes de Marseille, Oran et Berlin et rassemblait 30 jeunes artistes, journalistes, étudiants, travailleurs sociaux de France, d’Allemagne et d’Algérie désireux de s'engager de façon participative et responsable pour la jeunesse euro-méditerranéenne.
Phase 1 (Marseille – décembre 2013)
A Marseille, les participants ont appris à se connaître…Ensemble, ils ont arpenté la ville et sont allés à la rencontre des passant-es, partageant de belles émotions et de riches discussions.
Ils ont interrogé la Mémoire sur l'histoire en commun de ces trois pays que sont l'Algérie, l'Allemagne et la France. Il est évident que la guerre fait des ravages. Bien pire que de tuer des hommes, elle les oppose et les rend peureux … peureux face à la diversité du genre humain.
A l'issu de cet atelier, il était clair pour tout le monde que le passé devait rester dans le passé, sans pour autant le sous-estimé mais que dorénavant c'est au futur qu'il fallait penser. La question : comment construire le futur dans le présent sans oublier le passé ?
4 groupes de travaille se sont constitués pour aborder la thématique à travers diverses formes d’expression culturelles et artistiques (théâtre et performance, vidéo et documentaire, etc.).
Moi et les autres
«Une mise en scène autour de toilettes publiques, zone libre où chacun-chacune crie et chante sa vie en algérien, en allemand ou en français. Notre identité n’est pas forcément celle que l’on nous colle à la peau. Alors, venez vivre cette file d’attente, ces histoires, ces personnes qui se racontent et se rencontrent. Des situations drôles, angoissantes, improbables qui expriment différents liens entre des gens d’Algérie, de France ou d’Allemagne. Dans ces échanges, le rêve est permis, même si la réalité rattrape parfois les personnages. Le groupe souhaite inviter les spectateurs à venir dans ces toilettes publics pour aussi raconter des histoires, raconter qu’ils sont au contact des autres. Ils chercheront aussi à jouer dans la rue, à surprendre les passant-es, et parler dehors de ces questions qui nous concernent tous et toutes»
Langue comme son
« Le langage de l’homme s’exprime par toutes les langues, qui chacune, renvoient l’une à l’autre, sans s’épuiser. Toutes, à force de passé, portent le futur. (…) Aucune langue n’est définitive et toutes montrent qu’on n’en a jamais fini avec elles, leur champ les dépasse toutes puisque chaque être humain leur échappe en tant que celui qui parle. Elles sont à la fois l’objet de toutes les dérives qu’elles seules sont en mesure de faire voir.» Extrait de A l’insu de Babel de Georges-Arthur Goldschmidt. Une mise en espace des langues allemande, algérienne et française, leur sonorités, leurs formes et leurs représentations, à travers un choix de textes d’auteurs.
14,4 KM
14,4 KM, c’est la distance précise que parcourrait le pont qui franchirait le détroit de Gibraltar joignant une rive de la méditerranée à l’autre… Un pont qui relierait deux continents, l’un qui attire, l’autre que l’on fuit. Et si on inversait la tendance ?
14,4 KM nous donne à voir une réalité à l’envers, drôle et subtilement grinçante. Ce groupe mêle à la fois film d'animation, théâtre, musique live, voix et pantomime.
Groupe « Je rêve de... »
« Je rêve de…» est avant-tout un rêve partagé.
Quelques personnages nous livrent leurs histoires, leurs engagements, leurs rapports intimes à la Méditerranée et aux circulations qui la traversent, leurs rêves pour la construction d’un avenir commun.
Phase 2 (Oran – février 2014)
A Oran, le groupe à continuer à vivre, réfléchir et construire ensemble le projet. Après une nouvelle semaine passée ensemble, les participants étaient plus soudés que jamais.
Phase 3 (Berlin – mai 2014)
Le défi de cette semaine printanière au centre de Berlin était d’élaborer une représentation commune et compréhensible pour tous nos spectateurs en Allemagne, en Algérie et en France sur la base des 4 projets qui ont commencé auparavant.
L'espace créatif et interculturel proposé a permis aux participants de s’engager ensemble de façon autonome et responsable. Après avoir passé une semaine à Marseille, Oran et Berlin ils sont de retour à Massilia pour présenter au public leur travail. Cette manifestation est le fruit de trois semaines de workshop. Les productions des 4 groupes sont mises en lien pour constituer à elles tout un spectacle cohérent, porteur d'un même message. Le spectacle en question a déjà été joué sous forme de présentation publique d'étape à l'Institut français d'Oran le 20 février 2014 et au Centre Français de Berlin le 30 mai 2014. Il sera présenté sous sa forme finale à Marseille les 12 et 13 septembre 2014, dans le cadre de la quinzaine Jeunesses du Monde, labellisée États Généraux de la Région « Donner enfin leur place aux jeunes ». Ci-dessous le flyer !
Un pont pour les jeunesses euro-méditerranéennes
L'échange interculturel qui a permis de se faire rencontrer ces 30 participants tout au long de l'année s'est révélé être un tremplin pour aller plus loin. En effet, les créations artistiques qui émanent du projet n'ont pas pour seul but d'alimenter un spectacle de restitution.
Le groupe ne souhaite pas en rester là et peu à peu l'idée de construire l'avenir concrètement a commencé à faire son chemin.
=> L'objectif : Se servir de ce spectacle pour créer une passerelle/un canal de réflexion entre la France et l'Algérie.
=> Comment ? : En jouant ce spectacle en Algérie, d'abord à Oran, puis à Alger, à Bejaia et à El Oued. Puis rejouer sur Marseille, à la villa méditerranée pour restituer la tournée en Algérie.
=> Pourquoi ? Pour susciter le débat et la réflexion des deux côtés de la méditerranée sur cette question du dialogue interculturel entre les jeunesses euro-méditerranéennes et peut-être initier la création d'un Office franco-algérien sur le modèle de l'Office franco-allemand pour la jeunesse créé en 1963.
Quel budget pour un tel projet ?
Pour 30 personnes pour 12 jours en Algérie et 2 jours à Marseille à la Villa Méditerranée pour la restitution:
Nature des dépenses
Montant TTC euros
Hébergement et nourriture
16020
Frais de voyage
13040
Transports d'activités
2050
Frais de Visa
1330
Frais de manifestation à la Villa Méditerranée
1200
Location de salles
1000
Réalisation de site, blog, expo, film
1000
Traduction site, blog
800
Publicité, publication et relation publique
750
Frais de colloque, forums, conférences
500
Achat de petit matériel d'activité (caméra, micros,dictaphone...)
500
Documentation
250
Assurance
150
TOTAL
38590
Partenaires :
À quoi servira la collecte
Nous ne savons pas encore comment nous pourrons trouver la somme nécessaire pour réaliser ce projet. Cependant, ce que l'on sait, c'est que nous sommes tous motivés pour continuer. C'est pourquoi nous avons besoin d'un petit coup de pouce (voire même d'un grand)...
Nous avons fixé la collecte à 3000 euros. Déjà parce que c'est quand même une grosse somme (et que c'est la crise!) et surtout parce qu'avec 3000 euros on peut déjà en faire beaucoup !
Avec 3000 euros
Nous pourrons :
- rester 2 jours à Oran nourri, logé = 2640 euros (44euros/pers/jours)
- organiser une rencontre entre le public et la troupe pour échanger au sujet de la thématique « Se souvenir pour construire l'avenir » soit
360 euros = communication, collation, location d'une salle.
Bien sur si on a plus et bein c'est plus de villes, plus de jours, plus d'échanges, plus de rencontres, plus de débats, plus de réflexions, plus de sensibilisation à l'interculturalité, plus d'émotions, plus de rires mais aussi plus de pleurs (mais ceux qui font du bien!) et surtout plus d'avenir !!! Et c'est bien l'avenir qu'on cherche à construire...