ZERO, le temps des utopies

Ce projet consiste en la réalisation d’un film documentaire de 26 minutes intitulé ZERO : le temps des utopies.  Il est consacré au mouvement artistique européen ZERO et plus spécifiquement sur les réalisations collectives du réseau élargi entre 1957 et 1966.

Visuel du projet ZERO, le temps des utopies
Échoué
8
Contributions
15/04/2013
Date de fin
520 €
Sur 3 367 €
15 %

ZERO, le temps des utopies

<p>  </p> <p>  </p> <p> <iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="304" src="http://player.vimeo.com/video/59487482" width="540"></iframe></p> <p>  </p> <p> <strong>Merci par avance à toutes et tous qui nous soutenez pour la réalisation de notre documentaire !!!</strong></p> <p>  </p> <p> Depuis plus d'un an, nous consacrons une bonne partie de notre temps et de notre énergie à mettre en oeuvre ce projet qui nous tient à coeur afin de partager avec le plus grand nombre l'histoire d'un groupe artistique singulier, mais pour l'instant peu connu en France.</p> <p>  </p> <p> Vos contributions, sont les ultimes ressources qui nous rapprochent encore plus de l'aboutissement du film <strong>ZERO le temps des utopies</strong></p> <p> Quelle que soit votre contribution, vous témoignez par ce biais de votre intérêt pour la création et la curiosité et nous vous en sommes extrêmement reconnaissants.</p> <p>  </p> <p> Daniel, Florence, Hicham.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong><em>ZERO : le temps des utopies</em></strong></p> <p>  </p> <p>  </p> <p>      Ce projet consiste en la réalisation d’un film documentaire de 26 minutes intitulé <em>ZERO : le temps des utopies. </em> Il est consacré au mouvement artistique européen ZERO et plus spécifiquement sur les réalisations collectives du réseau élargi entre 1957 et 1966.</p> <p>  </p> <p> « Le temps des utopies » renvoie au désir de ZERO d’assigner à l’art le pouvoir de produire un avenir. Les œuvres, textes, « expositions d’un soir », chantiers fantasmagoriques jamais aboutis, dont les plans ont malgré tout toujours été faits avec sérieux, incarnent <em>« l’expression pure du changement impossible</em> » formulé par Guy Debord : «  <em>plus l’exigence est grandiose, plus sa véritable réalisation va au-delà de lui. Cet art est forcément d’avant-garde et il n’est pas. Son avant-garde est sa disparition.</em> » Sa disparition donnant naissance au mythe. Ce documentaire sera l’aède de ce récit prenant soin néanmoins d’en dévoiler les coulisses. Les films tournés par ZERO avaient déjà valeur de manifestes et d’archives. Ces documents, pris dans un contexte nouveau, conservent une aura certaine et seront précieux pour littéralement découvrir ZERO.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <img alt="Demonstrations.021" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/10143/DEMONSTRATIONS.021.jpg"></p> <p>  </p> <p>      ZERO a été fondé en 1957 à Düsseldorf par deux jeunes artistes allemands : Heinz Mack et Otto Piene. Ces derniers ont rapidement construit une identité artistique autour de trois grands axes génériques – lumière, mouvement, dynamisme -  relativement précoce en regard de l’expansion entre les années 1945 et 1968 d’une esthétique basée sur le mouvement et la lumière électrique, le happening et la performance, le film et la vidéo. Au-delà de cette précocité souvent identifiée comme avant-gardiste, l’esthétique ZERO se définit aussi comme un pendant visuel de la culture formée dans cette période marquée par des évènements aussi décisifs et contrastés que le « miracle économique » de la RFA et la construction du mur de Berlin, la crise des missiles de Cuba, Spoutnik et Apollo, Kennedy et Mao. Autre particularité de ZERO : son organisation. Le réseau international tissé par ces artistes est au cœur de leur maturation artistique. Derrière chaque évolution esthétique et/ou théorique de ZERO se trouve une amitié formée dans l’une ou l’autre des plateformes artistiques européennes – Paris, Milan, Anvers.</p> <p>  </p> <p>      Ce documentaire entend en premier lieu sensibiliser à la production artistique ZERO qui fût en son temps une véritable vague de fond de la création européenne dont l’ampleur commence seulement aujourd’hui à être véritablement considérée. D’ailleurs, il n’existe à ce jour aucun documentaire francophone consacré à ZERO. En Allemagne se trouve le documentaire intitulé « ZERO » produit par IKS, néanmoins non disponible à la vente et uniquement diffusé dans le cadre d’expositions.</p> <p>  <em>ZERO, le temps des utopies </em> s’inscrira dans une démarche parallèle à ces expositions et sa diffusion suivra les deux expositions d’envergures incluant des œuvres ZERO pour l'année 2013 à Paris : <em>« Lumineux, Dynamique »</em> au Grand Palais du 10 avril au 22 juillet 2013 dont Serge Lemoine est commissaire d’exposition, et au Passage de Retz à l’été 2013 avec la participation des Archives Yves Klein.</p> <p> Il rassemblera un corpus d’archives photographiques et vidéo produites par les artistes eux-mêmes et des prises de vue des œuvres accompagnées de commentaires sous la forme d’une voix-off proposant une description détaillée, une analyse de l’intention des artistes et leurs réceptions critiques. Ce corpus sera accompagné d’un ensemble d’interviews avec les artistes, en particulier les fondateurs du mouvement – Otto Piene et Heinz Mack ainsi que Günther Uecker, avec les personnalités ayant vécues de l’intérieur « l’aventure ZERO » dont Rotraut Klein-Moquay, et enfin avec les historiens de l’art, critiques d’art, conservateurs concernés: Jean-Paul Ameline, Daniel Moquay, Serge Lemoine, Isabelle Ewig, Jean-Hubert Martin, Catherine Millet, Dirk Porschmann et Tijs Visser.</p> <p>  </p> <p>       <img alt="Capture_d__cran_2013-02-10___19.48.25" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/9877/Capture_d__cran_2013-02-10___19.48.25.png"></p> <p>  </p> <p>  </p> <p>      Le projet « <em>ZERO : le temps des utopies </em>» a une base de recherches solide dans la mesure où il s’inscrit à la suite des travaux de Master Histoire de l’Art-Art contemporain de Florence Macagno. Cette même base a permis d’établir un réseau de contacts nécessaires à réunir la matière du film : nous sommes en lien étroit avec la Fondation ZERO basée à Düsseldorf qui nous accompagne activement depuis le début. Nous avons pu obtenir l’accord d’Heinz Mack pour sa participation et nous sommes par ailleurs en contact avec la fondation Yves Klein Archives. Aussi, Florence Macagno assistera Serge Lemoine pour l’installation de l’exposition « Lumineux, Dynamique » au Grand Palais à compter de mars 2013, ouvrant la possibilité de tourner le montage des oeuvres et dans la mesure du possible réaliser les interviews des artistes présents.</p> <p>  </p> <p> L’enjeu visuel de « <em>ZERO : le temps des utopies </em>» est central. La matière constituante des œuvres ZERO est la lumière : diffusée, réfléchie, mobile, détournée. Capter la lumière et ses formes représente la contrainte technique la plus forte. Les subtiles variations d’intensité lumineuse des œuvres cinétiques comme le <em>LichtBallet</em> de Otto Piene, imposent le choix technique d’une caméra très sensible. Un essai de captation de cette œuvre à la Neue Nationalgalerie de Berlin lors de l’exposition « <em>Divided Heaven </em>», il y a deux mois, a été à ce titre déterminant. Les séquences, dédiées aux œuvres, devront souligner les structures et les matières telles que l’œil seul ne pourrait les voir et par le prisme de l’image, faire ressentir la « vibration lumineuse » et la « pureté de la lumière », les deux grands principes de l’art ZERO. Les œuvres seront filmées selon un mouvement lent, partant du détail de l’œuvre à son ensemble. 3, 2, 1, ZERO : ces séquences seront au nombre de six et jalonneront le récit sous la forme d’un compte à rebours semblable au décompte spatial qui influença le groupe ; le procédé étant utilisé dans leurs publications ; et qui s’achève à 0, climax du récit : apogée précédant la séparation du groupe.</p> <p>  </p> <p> <img alt="Capture_d__cran_2013-02-12___13.32.23" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/10140/Capture_d__cran_2013-02-12___13.32.23.png"></p> <p>  </p> <p>      Le montage alternera entre les archives et les images actuelles, entre les essais et l’accompli, entre passé et présent. L’intérêt que les artistes ZERO avaient eu pour le support télévisuel permet l’exploitation d’une large gamme d’archives inédites dont la qualité tient au fait qu’eux-mêmes avaient cru au pouvoir narratif, optique et sensoriel du film pour porter leur message. Elles restituent l’ambiance et l’art de vivre du groupe et de leur époque et leur travail basé sur le mouvement et son potentiel graphique et cinématographique. L’intérêt historique d’un documentaire sur ZERO se double pour nous d’un intérêt visuel et esthétique que seul le film permet. A côté de cela, l’usage d’archives historiques nous permettra de recréer et de comprendre leur démarche créative. Par exemple, Otto Piene utilisait abondamment les ballons gonflés à l’hélium qu’il lançait dans le ciel de Düsseldorf accompagnés de projecteurs lors des « <em>expositions d’un soir </em>». Ce geste est incompréhensible si l’on ne tient pas compte que, durant toute la guerre, soldats et civiles vivaient avec des balles traçantes filant au-dessus de leur tête : d’une archive de guerre à l’archive ZERO, il s’agit de montrer le passage de la peur à l’optimisme d’un geste pacifique.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p>      L’idéal poursuivi par Heinz Mack et Otto Piene les fondateurs de ZERO renvoie aussi à une période historique particulière de l’Allemagne et de l’Europe prisent dans les soubresauts de l’après-guerre puis de la guerre froide. La force d’un optimisme éclairé a amené les jeunes artistes d’alors à un dépassement personnel, une réponse au vœu d’Yves Klein du « dépassement de la problématique de l’art ». Suivant une démarche analogue, <em>« ZERO, le temps des utopies »</em> tend à sensibiliser son futur public sur le champ des possibles que peut ouvrir un tel message aujourd’hui.</p> <p>  </p> <p>  </p>

À quoi servira la collecte

<p> Pour réaliser le documentaire, une série d'entrevues filmées avec les membres du groupe ZERO et des spécialistes de l'Art contemporain sont necessaires. </p> <p> D'autres séquences nous conduiront à filmer des oeuvres marquantes de ZERO.</p> <p>  </p> <p> <strong>TOURNAGE</strong></p> <p>  </p> <p> Montant pour <strong>9 jours </strong>de tournages</p> <p>  </p> <p> <strong>IMAGE</strong></p> <p> Caméra Black Magic    616,25 € / HT</p> <p>  </p> <p> Lumière Kino Flo 4 tubes 120 mm    276,25 € / HT</p> <p> Lumière Kino Flo 2 tubes 120 mm    148,75 € / HT</p> <p>  </p> <p> Optique Zoom 24-70mm f 2.8    191,25 € / HT</p> <p> Optique Zoom 70-200mm f 2.8    191,25 € / HT</p> <p>  </p> <p> <strong>MACHINERIE</strong></p> <p> Poignées caméra épaule    170 € / HT</p> <p> Epaulières    85 € / HT</p> <p> Rails 2 x 160 cm    108,80 € / HT</p> <p> Plateau travelling    212,50 € / HT</p> <p>  </p> <p> <strong>SON</strong></p> <p> Enregistreur   85 € / HT</p> <p> Micro    85 € / HT</p> <p>  </p> <p> <strong>TOTAL MATERIEL    </strong><strong>2906,39 € / TTC</strong></p> <p>  </p> <p> <strong>LOGISTIQUE</strong></p> <p> Acheminement matériel   460 €</p> <p>  </p> <p> TOTAL : <strong>3366,39</strong></p>

Contreparties

10 €

Votre nom apparaitra au GENERIQUE en remerciement pour votre soutien

25 €

En plus de votre nom au générique, vous recevrez un DVD du film ZERO, le temps des utopies

50 €

En plus de votre nom au générique, d'un DVD du film, vous recevrez une affiche du film

100 €

En plus de votre nom au générique, d'un DVD du film, d'une affiche du film, vous recevrez un TEE-SHIRT au logo de ZERO

200 €

En plus de votre nom au générique, d'un DVD du film, d'une affiche du film, un TEE-SHIRT au logo de ZERO, votre nom sera porté au générique dans les « REMERCIEMENTS SPECIAUX »

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