A l'amiable

court métrage de Rémy Cayuela, une comédie noire sans foi ni loi ! Le film sera diffusé sur OCS en 2014. On a besoin de vous !

Project visual A l'amiable
Successful
49
Contributions
10/11/2013
End date
€4.000
Out of €4.000
100 %

Supported by

Machina Films supports the project A l'amiable

A l'amiable

<p> <strong>SYNOPSIS</strong></p> <p>  </p> <p> Dans la pénombre de leur salle à manger, Guillaume et Caroline ont décidé de se séparer et jouent leurs biens aux dés, y compris leur ultime “bien”, la chair de leur chair. Ils réalisent alors que c’est la naissance de leur fils qui a divisé leur couple... et décident d’y remédier.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>A propos du réalisateur : Rémy Cayuela</strong></p> <p>  </p> <p> <img alt="R_my" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/39038/r_my.jpg">   </p> <p>  </p> <p> Âgé de 29 ans, diplômé de l'ESAV (Ecole Supérieure d'AudioVisuel) de Toulouse et titulaire d’un Master 2 pro option réalisation, Rémy Cayuela travaille entre Paris et Londres dans le domaine de la publicité (notamment pour Frenzy, et pour des clients comme Denon, la Société Générale, Hôtel Ibis, etc...) et du clip musical. </p> <p> En 2010, il a réalisé "Le Feuillu", son premier court métrage, déjà une comédie noire et décomplexée multi-primée en festivals !</p> <p>  </p> <p> <a href="http://www.remycayuela.com" target="_blank">http://www.remycayuela.com</a></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>NOTE D’INTENTION DU REALISATEUR</strong></p> <p>  </p> <p> Comme pour beaucoup de couples, chez Caroline et Guillaume,  rien ne va plus. Le cocon familial est souvent hermétique et nul ne sait vraiment ce qu’il dissimule. C'est cette réflexion qui m'a inspiré le scénario d'<em>à l'amiable</em>.</p> <p> Des parents qui ne veulent plus de leur enfant, voilà un sujet tabou qui était pour moi un excellent prétexte à la comédie.</p> <p>  </p> <p> <em>A l'amiable</em> c'est un peu comme si Woody Allen voulait réaliser un slasher movie sans une goutte de sang. C'est aussi un sujet délicat, traité avec humour (très) noir, un portrait sans concession d'un couple moderne pour qui le matériel passe avant l'affectif. C'est aussi une réflexion drôle et choquante sur la parentalité avec des personnages totalement absurdes.</p> <p> <em>A l'amiable</em> c'est avant tout l'envie de rire de ce qui fait d’habitude pleurer!</p> <p>  </p> <p> Je souhaite insuffler à ce film un vrai ton de comédie noire : une ambiance lourde et malsaine, du suspens, des situations absurdes et un comique grinçant et dérangeant. Le mélange frisson-humour est extrêmement détonnant, il développe un sentiment très dérangeant, celui de rire d'une atrocité. Mais le rire est aussi cathartique, en nous permettant d’affronter certains sujets délicats d’une manière moins frontale mais tout aussi efficace.</p> <p>  </p> <p> <u>IMAGE</u></p> <p>  </p> <p> La lumière suivra l’évolution dans la noirceur des personnages. Ainsi, l’appartement sera d'abord éclairé par avec une lumière douce et homogène, mais déjà légèrement orientée “film de genre”, pour évoluer ensuite vers une lumière plus ciselée, plus sombre et inquiétante, avec un décor s’enfonçant de plus en plus dans la pénombre pour laisser les personnages seuls face à leur décision, face à leur morale et à l'absurde. L’utilisation de courtes focales me permettra de filmer les personnages au plus près et d’aller jusqu’à déformer de leurs visages si propres, si lisses au début du film.</p> <p> Je voudrais observer les personnages avec un peu de distance, par une série de tableaux soigneusement cadrés retranscrivant le côté solennel de la situation. Ainsi, la violence exposée ici s’insinuera simplement par la narration et le jeu des comédiens, mais en maintenant toujours un contraste entre l’image posée et stylisée et l’horreur du propos. Ce décalage participera au malaise du spectateur qui devra renoncer petit-à-petit à l’empathie qu’il a pour les personnages et ainsi prendre ses distances avec eux, se poser en juge.</p> <p>  </p> <p> <u>SON</u></p> <p>  </p> <p> Le travail des bruitages et du <em>sound design</em> sera orienté vers la comédie afin de « dédramatiser » certaines séquences (électrocution, accidents de voiture) en leur apportant du second degré.</p> <p>  </p> <p> La musique du film sera orchestrale et inspirée de l’héritage des films noirs américains. Je pense tout particulièrement à Bernard Herrmann. Elle accentuera les tonalités noires du film, et fera émerger son suspens à la façon d’une musique de film de genre.</p> <p> Néanmoins, je souhaite aussi distiller des moments plus légers en contraste par rapport au reste de la composition qui, à l’instar du travail du compositeur espagnol Roque Baños sur les bandes originales des films d’Alex de la Iglesia, rythmera par des respirations bienvenues la bande son du film.</p> <p> Sylvain Morizet, orchestrateur et collaborateur d'illustres compositeurs tels qu'Alexandre Desplat et Vangelis, sera en charge de la bande son du film.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <u>CASTING</u></p> <p>  </p> <p> Caroline et Guillaume forment un couple en apparence parfait, mais dont le vernis se craquèle quand on l'observe de plus près. Pour donner vie à ses personnages et à la complexité de leurs raisonnements, j'ai la chance de collaborer avec deux talentueux comédiens dont j'adore le travail. Il s'agit d'Anouk Féral et d'Alexandre Steiger. Tous deux ont de remarquables qualités de jeu et sont très à l'aise sur le registre de la comédie.</p> <p>  </p> <p> <strong>Anouk Féral</strong></p> <p> Anouk Féral a suivi un parcours riche en expériences formatrices jusqu'à l'Opération 118 318 sévices clients (2010) son premier long métrage. Formée à la comédie entre Florent et Chaillot, elle met en scène, interprète (Push Up / Martial diFonzo Bo) et tourne dans plusieurs clips et fictions (Pigalle, la nuit / C+). En 2010, elle figure parmi les Talents de l’Adami à Cannes pour son rôle dans un court métrage d’Alice Mitterrand (La planète des femmes).</p> <p>  </p> <p> <img alt="Anouk-f_ral" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/39036/Anouk-F_ral.jpg"></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>Alexandre Steiger</strong></p> <p> La carrière d'acteur d'Alexandre Steiger commence en 2004 lorsqu'il apparaît dans le documentaire "D-Day 6.6.1944". En 2006, il est l'un des personnages principaux de "Les Amitiés maléfiques". Deux ans plus tard, Alexandre Steiger apparaît dans "La Fille de Monaco", un film avec Fabrice Luchimi et Roschdy Zem. En 2009, Alexandre Steiger joue dans "Espion(s)" avec Guillaume Canet. La même année, il incarne un rôle récurrent dans la série "Empreintes criminelles" jusqu'en 2011. En 2011, il obtient l'un des rôles principaux de "L'ordre et la morale", un film de Mathieu Kassovitz. L'année suivante, Alexandre Steiger apparaît dans la comédie "Queen of Montreuil" et en 2013, on le voit dans la série "Flic de supermarché".</p> <p>  </p> <p> <img alt="Alexandre-steiger" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/39037/Alexandre-Steiger.jpg"></p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <u><strong>Extrait du scénario</strong></u></p> <p>  </p> <p> <em>1.  INT- appartement de Guillaume et Caroline / pièce à vivre - NUIT</em></p> <p>  </p> <p> Dans la pénombre d’une grande salle à manger bourgeoise, <strong>CAROLINE, </strong>la trentaine bon chic bon genre vêtue d’une élégante robe de chambre<strong>, </strong>fait face à son mari <strong>GUILLAUME </strong>propret et engoncé dans un pyjama impeccable.</p> <p> Assis l’un en face de l’autre autour d’une table, ils se lancent des regards noirs en se jaugeant comme avant un duel.</p> <p> Ils ne se disent pas un mot, mais leurs regards trahissent une profonde haine.</p> <p> Guillaume tend la main lentement au-dessus de la table, vers un grand couteau de cuisine étincelant. Il le saisit. Caroline observe son geste, sur le qui vive, et plonge discrètement sa main le long de sa chaise, dans son sac, guettant le mouvement de Guillaume.</p> <p> Ce dernier dirige le couteau lentement vers… Un cake et s’en coupe une tranche. Caroline retire alors sa main du sac avec une boîte de sucrettes et en dépose une dans sa tasse de café.</p> <p> Caroline pose ensuite un dé à jouer entre eux sur la table.</p> <p>  </p> <p> <strong>                                           Caroline</strong></p> <p>                                            (agacée)</p> <p>                                            Bon on finit ?</p> <p>  </p> <p> Guillaume, la bouche pleine, saisit le dé.</p> <p>  </p> <p> <strong>                                           Guillaume</strong></p> <p>                                            Ca va, on peut faire une pause ?!</p> <p>  </p> <p> <strong>                                           Caroline</strong></p> <p>                                            La voiture !</p> <p>  </p> <p> Guillaume, déterminé, lance le dé et fait un score de « 5 ». Caroline saisit le dé à son tour… Elle remporte la mise avec un score de « 6 ».</p> <p>  </p> <p> <strong>                                           Caroline</strong></p> <p>                                            (grisée par le jeu, les yeux sortant des orbites)</p> <p>                                            Ouais!</p> <p>  </p> <p> <strong>                                           Guillaume</strong></p> <p>                                            (perdant son sang froid)</p> <p>                                             Pfff... C’est ridicule, t’as même pas le permis !</p> <p>  </p> <p> <strong>                                           Caroline</strong></p> <p>                                            Je trouverais bien un autre mec pour la conduire.</p> <p>  </p> <p> Guillaume ravale sa colère et finit sa tasse de café cul sec. Il se brûle la bouche.</p> <p>  </p> <p> On découvre à côté d’eux un petit tableau blanc à feutre effaçable où il est inscrit: les prénoms de Caroline et Guillaume dans deux colonnes distinctes ainsi qu’une liste de biens (lit, table basse, argenterie, frigo, TV, chambre, maison de campagne, voiture, etc.)</p> <p> Sans s’émouvoir, Caroline inscrit « voiture» dans sa colonne en insistant sur son geste. Le feutre grince.</p> <p>  </p> <p> <strong>                                            Caroline</strong></p> <p>                                             (soulagée, en se relevant)</p> <p>                                             Ca y est! On a plus rien en commun...</p> <p>  </p> <p> <strong>                                            Guillaume</strong></p> <p>                                             Attends ! Pas si vite !</p> <p>                                             Qu’est-ce qu’on fait de Sarah ?</p> <p>  </p> <p> Caroline est stoppée net dans son élan et perd son sourire.</p> <p>  </p> <p> <strong>                                             Caroline</strong></p> <p>                                              (de la panique dans le regard)</p> <p>                                              Comment ça Sarah ? Bah on fait rien de Sarah :</p> <p>                                              c’est ma meilleure amie depuis le CP,</p> <p>                                              elle est à moi !</p> <p> <strong>    </strong></p> <p> <strong>                                             Guillaume</strong></p> <p>                                              (mauvaise foi)</p> <p>                                              Moi aussi je l’aime bien ! Si on devait tout faire</p> <p>                                              à l’ancienneté…</p> <p>                                              (un temps, puis reprenant avec malice)</p> <p>                                              Et si je remets l’appartement en jeu ?</p> <p>  </p> <p> Caroline semble hésiter... regarde le dé que Guillaume manipule délicatement entre son pouce et son index, puis craque :</p> <p>  </p> <p> <strong>                                              Caroline</strong></p> <p>                                               (enivrée par la fièvre du jeu)</p> <p>                                               D’accord, mais c’est quitte ou double !</p> <p>  </p> <p> Guillaume, fier de lui, lance le dé, obtient un 2 et perd aussitôt son sourire.</p> <p> Caroline se frotte les mains, lance le dé et obtient... Un 1 !</p> <p> Un silence glacial.</p> <p> Caroline bout tandis que Guillaume lui rend un sourire mesquin qui se transforme en rictus, puis en rire triomphant. Caroline glisse lentement sa main le long de sa chaise jusqu’à son sac à main… Puis brandit soudain une bombe lacrymogène et asperge rageusement Guillaume au visage.</p> <p> Guillaume crie et prend son visage entre ses mains en titubant.</p> <p> Caroline enchaîne et se jette sur lui par-dessus la table. Elle tente de l’étrangler et se retrouve accrochée sur son dos. Guillaume, aveuglé, est en difficulté.</p> <p> Il tourne sur lui-même, sa femme sur le dos et atteint péniblement le couteau posé sur la table à côté du cake.</p> <p> Il réussit maladroitement à jeter sa femme sur la table, s’approche d’elle avec le couteau.</p> <p> Elle lui flanque un violent coup de pied entre les jambes et inverse les rôles, c’est elle désormais qui est au-dessus de lui et qui tente de l’étrangler.</p> <p> Leurs deux mains respectives se disputent le couteau.</p> <p> Une vision furtive les stoppe net. Leurs visages abîmés se décomposent à cette vision. Ils lâchent le couteau qui vient se planter dans le parquet. La lame nous reflète une silhouette.</p> <p>  </p> <p> <strong>                                             Daniel off</strong></p> <p>                                              (petite voix de souris)</p> <p>                                              J’arrive pas à dormir.</p> <p>  </p> <p> Caroline et Guillaume s’observent affolés puis tournent la tête en même temps vers: <strong>DANIEL</strong> <strong>4 ans, dans un pyjama Spiderman</strong> qui lance un regard innocent à ses parents.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <em>2. INT- appartement de Guillaume et Caroline / chambre de Daniel - NUIT</em></p> <p>  </p> <p> A quelques pas du lit, Caroline et Guillaume observent leur fils Daniel qui se rendort.</p> <p> Sans bruit, le couple sort de la chambre et referme la porte.</p> <p>  </p> <p> <em>3. INT- appartement de Guillaume et Caroline / pièce à vivre - NUIT</em></p> <p>  </p> <p> Le prénom de Daniel est inscrit sur le tableau du partage, au milieu, suivi d’un point d’interrogation... </p>

Allocation of funds

<p> <strong>Pourquoi soutenir le film ?</strong></p> <p> A ce jour, nous avons eu la chance de bénéficier du soutien en pré-achat d’Orange Cinéma Séries, qui va diffuser le film en 2014, de la Sacem pour la musique originale et du CNC COSIP.</p> <p> Mais alors pourquoi vous demander à votre tour de soutenir le film ? Tout simplement pour pouvoir permettre à Rémy de faire le meilleur film possible, dans de bonnes conditions, parce que ce n’est pas forcément facile de se réclamer de Alex de la Iglesia plutôt que de Rohmer dans notre beau pays !</p> <p>  </p> <p> <strong>A quoi va servir votre soutien :</strong></p> <p> La somme obtenue sera répartie entre :</p> <p> - le tournage : location du matériel technique (caméra, lumière, machinerie), déco, régie</p> <p> - la postproduction : montage image et son, mixage en audi cinéma, étalonnage, fabrication des DCP et masters vidéo </p> <p> - la diffusion du film : Blu-ray, DVD, matériel promotionnel</p> <p>  </p> <p> <strong>Et si l’objectif n’est pas atteint :</strong></p> <p> C’est bien simple, on ne touchera rien du tout, snif.</p> <p>  </p> <p> <strong>Et si l’objectif est dépassé ?</strong></p> <p> Non, les fonds ne seront pas réinvestis via une société-écran aux Bahamas, ou dans une BMW, mais bien dans le projet !</p>

Rewards

€5

  • 8 contributions
Un merci et un bisou !

€15

  • 13 contributions
contreparties précédentes + votre nom en remerciement au générique du film et une photo du film

€30

  • 13 contributions
contreparties précédentes + un accès au film en téléchargement

€50

contreparties précédentes + un dvd du film ou un blu-ray

€75

contreparties précédentes + la bande originale du film

€100

  • 6 contributions
contreparties précédentes + une invitation à la première du film

€300

contreparties précédentes + une visite d'une journée sur le tournage du film (le tournage se déroule à Paris et région parisienne, nous ne prenons pas en charge les frais de déplacement)

€500

  • 2 contributions
contreparties précédentes + - assister à l'enregistrement de la musique du film (2 places, à Paris, frais de déplacement à votre charge) - assister à une journée de mixage (1 seule place, à Paris, frais de déplacement à votre charge ) - assister à une journée d'étalonnage (1 seule place, à Paris, frais de déplacement à votre charge ) - 1 accessoire du film (1 place)

€1.000

mécénat/sponsoring : votre nom ou votre logo au générique de fin du film et sur tous les supports de communication.

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