<p>
<img src="webkit-fake-url://8355E97E-6A8A-4626-A2C0-36F06DFC1912/image.tiff" /></p>
Au pied du Mur
Un film documentaire en cours sur les Chrétiens de Palestine.

Successful
70
Contributions
05/01/2016
End date
€8.525
Out of €8.500
100 %
The publications
<p>
<strong>Un grand, un très grand MERCI !!!!! à tous mes "kissbankers" !</strong></p>
<p>
</p>
<p>
</p>
<p>
<b><img alt="Mur_bethl_em-1451906719" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/264443/Mur_Bethl_em-1451906719.JPG" /> </b></p>
<p>
</p>
<p>
</p>
<p>
</p>
<p>
<strong>Meilleurs voeux de paix pour cette nouvelle année !</strong></p>
<p>
</p>
<p>
</p>
<p>
<img alt="Img_2294-1451756943" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/264129/IMG_2294-1451756943.jpg" /></p>
<br />
<p style="font-weight: 800; ">
<strong>Petite bédouine à Taybeh</strong></p>
<p style="font-weight: 800; ">
</p>
<p style="widows: 1;">
<font class="Apple-style-span" face="Calibri, Verdana, Helvetica, Arial">Dernière ligne droite pour le crowdfunding dont la deadline est le 5 janvier. </font></p>
<p style="widows: 1;">
<font class="Apple-style-span" face="Calibri, Verdana, Helvetica, Arial">Ça s'essouffle un peu en fin de parcours mais "ça devrait le faire". En tout cas, on y croit !</font></p>
<p style="widows: 1;">
<font class="Apple-style-span" face="Calibri, Verdana, Helvetica, Arial">Bises et très beau Noël à toutes et tous,</font></p>
<p style="widows: 1;">
<font class="Apple-style-span" face="Calibri, Verdana, Helvetica, Arial">Gil</font></p>
<p style="widows: 1;">
</p>
<p>
</p>
<p>
<font face="Calibri, Verdana, Helvetica, Arial" style="color: rgb(34, 34, 34); font-size: 14.6667px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: normal; orphans: auto; text-align: start; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 1; word-spacing: 0px; -webkit-text-stroke-width: 0px; background-color: rgb(255, 255, 255);"><img alt="Le_mur___bethl_em-1450910684" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/262958/Le_Mur___Bethl_em-1450910684.JPG" /></font></p>
<p>
</p>
<p>
</p>
<div>
<font size="4"><span style="font-size: 11pt;"><b style="font-family: Calibri, Verdana, Helvetica, Arial;">Comme en écho à mon courrier précédent, voici à quoi ressemble Noël à Bethléem en cette fin d'année 2015, tel que raconté par le quotidien libanais L’Orient-Le Jour. Où l’on voit que les vœux de paix de Vera Baboun, la maire de Bethtléem, sont plus que jamais lettre morte. </b><br />
<br />
<font face="times new roman, serif"><font color="#262626">Dans les échoppes vides et les hôtels désertés, commerçants et guides touristiques sont unanimes : « C’est la pire Noël qu’ait connue Bethléem. » La ville où naquit Jésus selon la tradition biblique prépare donc dans la résignation les célébrations des 24 et 25 décembre, dont la traditionnelle messe de minuit dans la basilique de la Nativité. Il y a quelques jours encore, les affrontements entre jeunes jeteurs de pierres palestiniens et soldats israéliens se déroulaient au pied des hôtels, déjà fortement affectés par la construction par Israël du Mur de séparation qui coupe Bethléem de Jérusalem. Dans les lobbies déserts, l’odeur des gaz lacrymogènes et, pire encore, de l’eau putride dont l’armée israélienne a aspergé les rues avec ses canons antiémeutes est encore prégnante. Un peu plus loin, aux abords de la basilique et sous un énorme sapin décoré aux couleurs du drapeau palestinien (noir, blanc, rouge et vert), une demi-douzaine de guides touristiques font les cent pas. Ils attendent depuis le matin des chalands qui ne sont pas au rendez-vous. Jusqu’à l’année dernière, « au moins 60 à 70 bus arrivaient chaque matin », assure Hicham Khamis, guide depuis une dizaine d’années. « Aujourd’hui, sur les registres de police, on en compte quatre ou cinq, parfois 10 », dit-il.</font><br />
<br />
<font color="#262626"><b>Obstacles sur la route</b><br />
Quant aux hôtels, habituellement remplis à 80/90 % en cette saison, ils n’ont pas atteint la moitié de ce chiffre, estiment les autorités palestiniennes. Elles refusent d’évaluer précisément les pertes dans une ville qui vit en grande partie du tourisme et où plus d’un actif sur cinq est au chômage. Pour Jamal Chehada, qui tient un magasin où bonnets de père Noël, chapelets et autres icônes restent désespérément accrochés, les responsables sont les Israéliens qui accueillent touristes et pèlerins dès leur descente d’avion, à Tel-Aviv. Un passage obligé pour un voyage dans les territoires palestiniens, où se trouvent la plupart des lieux saints du christianisme, car les Palestiniens n’ont pas d’aéroport et ne contrôlent aucune de leurs frontières. « Ils disent aux touristes qu’il n’y a que des terroristes à Bethléem, alors beaucoup d’entre eux se disent : " On ferait mieux d’acheter nos souvenirs chez les Israéliens plutôt qu’à Bethléem" », accuse-t-il. De plus, « l’armée israélienne a multiplié les check-points » autour de Bethléem, dont les rues, d’ordinaire grouillant de touristes à cette période de l’année, sont vides et silencieuses.</font><br />
<br />
<font color="#262626"><b>Les pèlerins en sécurité</b><br />
« Les pèlerins ne devraient pas avoir peur de venir », a lancé dans son message de Noël le patriarche latin de Jérusalem, Fouad Twal. « Malgré la situation tendue en cette terre, leur itinéraire est sans risque », a martelé la plus haute autorité catholique romaine en Terre sainte. Cet avis est partagé par Sherwood N’Guma, l’un des rares touristes qui se prend en photo avec son groupe venu du Nigeria devant l’église de la Nativité. « On nous a dit de toujours nous déplacer avec le groupe », explique M. N’Guma, qui, malgré le contexte, n’aurait annulé son voyage pour rien au monde. « C’est un énorme privilège. Tout le monde n’a pas cette opportunité, donc je me suis dit que je devais venir en Palestine pour voir ce qui s’y passe et participer à ce que Dieu a fait de cet endroit », dit-il. « Ceux qui viennent en paix amènent la paix », veut croire son compagnon de voyage Douglas Saba, casquette vissée sur la tête. Mais parce que la paix n’a jamais paru si loin, les autorités palestiniennes, et notamment la municipalité de Bethléem, ont drastiquement réduit les festivités. « Avant, le monde entier venait se réjouir et chanter avec nous à Bethléem, aujourd’hui il n’y a plus rien. </font></font></span></font><span style="color: rgb(38, 38, 38); font-family: 'times new roman', serif; font-size: 14.6667px;">»</span><span style="color: rgb(38, 38, 38); font-family: 'times new roman', serif; font-size: 11pt;"> </span></div>
<div>
</div>
<div>
<span style="font-size: 12.8px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: normal; orphans: auto; text-align: start; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 1; word-spacing: 0px; -webkit-text-stroke-width: 0px; color: rgb(126, 124, 108); font-family: Calibri, Verdana, Helvetica, Arial; background-color: rgb(255, 255, 255);">L’Orient le jour avec AFP (Sarah BENHAIDA), </span><span style="font-size: 12.8px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: normal; orphans: auto; text-align: start; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 1; word-spacing: 0px; -webkit-text-stroke-width: 0px; color: rgb(126, 124, 108); font-family: Calibri, Verdana, Helvetica, Arial; background-color: rgb(255, 255, 255);">samedi 19 décembre 2015</span></div>
<div>
</div>
<p>
Puisque Noël approche, je vous livre ici un extrait du premier entretien qu’avait bien voulu m’accorder Vera Baboun, maire de Bethléem, au moment des repérages du documentaire en Novembre 2014. Elle y évoquait son sentiment vis-à-vis du Noël à venir. </p>
<div>
<p>
</p>
<p>
“<em>Lorsqu’on parle de Bethléem, on pense à toutes les belles valeurs de l’humanité, on pense à la ville qui a donné naissance à un message de paix. L’ironie de l’histoire, c’est que Bethléem est une ville qui n’a plus connu la paix depuis des décennies. En vérité, il ne s’agit plus seulement d’un mur autour de Bethléem, c’est un mur autour du message de Bethléem !</em> <em> Et c’est ce qui produit en moi une terrible lutte intérieure chaque fois que je prononce mes vœux de Noël en tant que Maire. La première fois c’était en 2012, quand la Palestine a accédé comme membre observateur à l’ONU. J’ai dit : “Prions, l’année prochaine verra notre indépendance.” Et j’étais pleine d’espoir. L’année suivante, rien ne s’est passé et je me suis retrouvée en train d’écrire mon discours en proie à une lutte intérieure terrible : “Est-ce que je vais redire comme l’année dernière : prions pour l’indépendance à venir l’année prochaine ?” Habituellement nous avons cette résilience, cette force de croire que l’espoir existe. Cela fait partie de mon message. Mais la réalité, ce Noël-là, c’était : “Je sèche... je ne sais plus quoi dire”. Alors, voilà ce que j’ai dit : “Prions pour que nous ayons la paix l’an prochain, mais prions aussi qu’au moment de mon discours l’année prochaine, je n’aie pas à redire prions pour que la paix vienne l’année prochaine !...” Et la paix est toujours absente... mais je dois malgré tout garder en moi une place pour l’espoir, sinon je ne pourrais plus avancer.”</em></p>
<p>
</p>
<p>
<img alt="Le_mur___bethl_em_-1450391867" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/261516/le_Mur___Bethl_em_-1450391867.jpg" /></p>
</div>
<p>
Le Mur à Bethléem</p>
<p>
</p>
<p>
</p>
<p>
Cindy, ma chargée de production, m’adresse un mail me conseillant de donner des nouvelles autour de mon film sur les chrétiens de Palestine parce que d’ici peu « tout le monde aura la tête dans le sapin ». Jolie expression ! Tant qu’il n’y a que la tête, il y a encore de l’espoir ! Ce crowdfunding poursuit donc son chemin jusqu’au 6 janvier et même s’il a accusé un petit coup de mou ces derniers jours, je reste optimiste.</p>
<p>
</p>
<p>
Le premier tour des élections régionales, dimanche dernier, a fait résonner un gros accord de blues sur ceux qui croient encore que la solidarité vaut mieux que le repli sur soi. Les passions tristes dont parle Spinoza sont plus faciles à mobiliser que les passions joyeuses… C’est un bien mauvais signal pour l’Autre, qu’il soit proche ou lointain. Et avec cette régression nombriliste qui gagne toute l’Europe, il est fort à craindre que le Palestinien, cet Autre délaissé par la communauté internationale depuis 7 décennies, n’ait encore un long chemin avant de gagner la liberté et la dignité qui lui sont dues. </p>
<p>
</p>
<p>
J’ai mis en ligne sur vimeo un extrait du film en cours qui met en scène deux grandes figures de la résistance non-violente chez les chrétiens palestiniens : la pianiste et compositrice Rima Tarazi avec sa belle-sœur Tania Nasir qui interprète ses chansons. Deux femmes magnifiques qui utilisent leur art comme une arme de résistance à l’occupation. Voici le lien : <a href="">https://vimeo.com/148632784</a></p>
<p>
mot de passe : PIEDUMUR1</p>
<p>
</p>
<p>
Ce nouveau documentaire à venir, il va exister grâce à vous !</p>
<p>
</p>
<p>
Gil</p>
<p>
</p>
<p>
PS : Pour ceux qui veulent en savoir davantage sur la Palestine actuelle, voici le lien vers l’excellente revue numérique « this week in palestine », notamment consacrée à Bethléem en ce mois de décembre, qu’on peut télécharger en pdf :</p>
<p>
<a href="http://thisweekinpalestine.com/issue-archive/">http://thisweekinpalestine.com/issue-archive/</a></p>
<p>
Des articles d’information sur la situation mais aussi sur de belles initiatives qui émergent malgré le contexte difficile. </p>
<p>
</p>
<p>
<img alt="Img_0744-1449867644" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/259641/IMG_0744-1449867644.JPG" /></p>
<p>
Les collines de Jérusalem depuis celles de Bethléem</p>
<p>
<img alt="Banksy_bethl_em_-1449307186" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/257691/Banksy_Bethl_em_-1449307186.jpg" /></p>
<p>
graffiti de Banksy à Bethléem</p>
<p>
<!--StartFragment--><font size="4"><font face="Calibri, Verdana, Helvetica, Arial"><span style="font-size:11pt">A 33 jours de la dead line, nous avons dépassé la moitié de l’objectif fixé. Un très chaleureux merci à tous les contributeurs et contributrices, proches et amis, ou amis d’amis, qui ont déjà décidé d’apporter leur aide à la production d’un film qui peinerait à exister sans votre soutien. D’un côté, les chaines publiques rechignent à coproduire certains films aux « sujets sensibles » et font l’autruche. De l’autre, les subventions d’aide à la création se réduisent comme peau de chagrin, « crise » oblige. La réalité est que, de plus en plus, de tels documentaires ne peuvent exister que grâce à l’investissement personnel : le mien et celui des techniciens qui m’accompagnent en participation, le vôtre dans un geste amical et prosélyte.<br />
<br />
En ce qui concerne l’avancée des travaux de post-production, en pariant sur la réussite de ce crowdfunding, nous avons sollicité un jeune palestinien installé à Toulouse qui a assuré les traductions arabe/français. La recherche et l’acquisition d’images d’archives sont en cours. Jean-Pierre Soulagnet, partenaire de tous nos films, a réalisé la musique du générique.<br />
<br />
Dimanche dernier, avait lieu la Journée Internationale de Solidarité avec le peuple palestinien. Nulle trace, bien sûr, dans aucun de nos medias. J’apprends l’évènement grâce à la newsletter de Mazin Qumsiyeh. Mazin est tout à la fois biologiste, fondateur et directeur du Musée d’Histoire Naturelle de Palestine, activiste et chroniqueur de la résistance palestinienne sur laquelle il a écrit un ouvrage de référence. Il fait partie des personnages qui nous ont offert leur témoignage dans notre film en cours.<br />
<br />
<br />
Je vous livre ici un extrait de sa lettre :</span></font></font><font size="5"><font face="Times New Roman"><span style="font-size:12pt"> </span></font></font><br />
<br />
<font size="4"><font face="Calibri, Verdana, Helvetica, Arial"><span style="font-size:11pt"><i>This is the International Day of Solidarity with the Palestinian people as<br />
declared by the United Nations general assembly ! But locally people see so<br />
little solidarity and Israel continues to violate basic human rights with<br />
impunity. For the past week, we mourned ten more young Palestinians killed,<br />
and we saw home demolitions, we saw the continued horrific siege of Gaza,<br />
we saw health and religious rights violated daily, and we saw roads blocked<br />
to traffic (getting from one Palestinian area to another is becoming<br />
impossible). I just returned from Hebron to Bethlehem, a distance that<br />
should take no more than half an hour. It took more than five hours because<br />
of closures etc. It is a police apartheid state that makes sure we do not<br />
have a normal functioning life… </i><br />
<br />
<i>Amid the horrors, at Bethlehem University, we welcomed Professor Zuhair Amr<br />
who is helping us in research areas on biodiversity, we worked at the<br />
museum and botanical garden, we continued our teaching (though students may<br />
miss some classes), we received more donation of time and resources from<br />
kind people, I gave a talk at an environmental conference about importance<br />
of research in environmental and health fields, we met great new people<br />
including award winning book writers and artists, and we continued to have<br />
“joyful participation in the sorrows of this world”. To light a candle in<br />
this darkness keeps us sane.</i></span></font></font><img alt="Mazin-qumsiyeh-1449138445" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/257110/mazin-qumsiyeh-1449138445.jpg" /><!--EndFragment--></p>
<p>
</p>
<p>
</p>
<p>
Mazin Qumsiyeh, lors d’une de ses arrestations à l'occasion d'une manifestation contre la démolition de maisons</p>
<p>
de Palestiniens par l’armée israélienne. </p>
<p>
D’abord un très grand merci à toutes celles et ceux qui ont déjà apporté leur précieuse contribution à notre démarche de crowdfunding autour de la postproduction d’ « Au pied du Mur ».</p>
<p>
<br />
L’actualité immédiate est venue s’inviter dans nos préoccupations en cours avec un dramatique rappel des connexions dangereuses entre la France, et plus généralement l’Europe, et le Moyen-Orient. C’est le résultat de décennies de politiques cyniques et inconséquentes, d’alliances monstrueuses entre ultra-libéralisme et obscurantisme religieux qui ont produit plein de petits Frankenstein, enrôlés sous la bannière sinistre de l’EI et autres Al Qaida. Le sort des Palestiniens est le paradigme emblématique de ce tragique désordre mental vis-à-vis du Moyen-Orient où l’on confond l’allié et l’ennemi, l’agresseur et l’agressé.<br />
<br />
Le hasard a fait que le week-end dernier avait lieu, sur Toulouse et ses environs, la seconde édition du festival Ciné Palestine. L’occasion d’aller à la rencontre de films qu’on n’a pas souvent l’occasion de voir et qui font le récit d’un peuple souvent renvoyé à des clichés véhiculés par des medias incultes ou partisans. La Cinémathèque projetait une rétrospective des films de Michel Khleifi, le plus reconnu des cinéastes palestiniens, auteur d’un film primé à Cannes « Noce en Galilée ». J’avoue honteusement que je ne connaissais pas son travail. C’est pourtant un cinéaste majeur et c’est toujours un grand plaisir d’accueillir dans son panthéon intime un auteur nouveau qui vient nourrir notre réflexion et transcender nos émotions. Si vous-mêmes aviez ce train de retard, je vous invite à découvrir le cinéma de Michel Khleifi toutes affaires cessantes. Il avait son samedi après-midi libre et m’a proposé de venir visionner le montage en cours d’ « Au pied du Mur ». Remarques amicales sur des sous-titres mal ficelés dont je vais tenir compte, bonne impression générale et chaleureux encouragements pour la suite.<br />
<br />
Dimanche matin, depuis l’aéroport de Blagnac, un dernier coup de fil amical de Michel. Après un détour par Paris, il repartait pour Bruxelles en état de siège, où il vit et enseigne le cinéma. Ramallah-Paris-Bruxelles… ou quand la géopolitique rejoint la pérégrination des hommes.</p>
<p>
</p>
<p>
Gil<br />
<br />
<img alt="Img_0584_-_copie-1448318823" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/254282/IMG_0584_-_copie-1448318823.JPG" /> <br />
<em>Hébron 2015</em></p>
<p>
</p>
<p>
...tandis qu'à Bethléem et Ramallah, des centaines de Palestiniens se réunissaient pour témoigner leur soutien à la France en ces moments tragiques, le G20 se tenait à Antalya en Turquie, sous la houlette d'Erdogan, jusqu'à présent principal allié objectif de Daesh... </p>
<p>
Au-delà du choc et de l'émotion qui sont terribles, s'efforcer d'y voir clair.<img alt="World_reaction_paris_017_slide-0f27bbd208f486ab2276097fccb034cae1f9576b-s1300-c85-1447749503" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/252352/world_reaction_paris_017_slide-0f27bbd208f486ab2276097fccb034cae1f9576b-s1300-c85-1447749503.jpg" /></p>