"COMME L'EAU" un film d'Alice Moons
<p><strong>« Comme l’eau »</strong> est un court métrage de fiction de fin d’études. Ce projet étant un film d'école, il ne peut ni être co-produit, ni subsidié, c’est la raison pour laquelle ce KissKiss est vital pour sa réalisation. Nous comptons sur vous !</p>
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<p>« Les larmes sont une rivière qui conduit quelque part. Elles entourent de leur flot le bateau qui emporte la vie de notre âme, viennent soulever et l’entraîner hors des rochers, hors du terrain sec, vers un nouveau lieu, un endroit meilleur.» </p>
<p><em>Clarissa Pinkola Estés « Femmes qui courent avec les loups ».</em></p>
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<h2><strong>L’HISTOIRE :</strong> </h2>
<p>Iris, une jeune femme qui travaille depuis quelques mois dans un bureau d’architecture, propose un projet qui lui tient à cœur. La ville étant sujette aux inondations, son idée est de réinventer l’espace urbain pour y intégrer l’eau et lui permettre de suivre son cycle naturel. Mais le projet de la jeune femme n’est pas pris au sérieux par son patron. Dans le même temps, d’étranges phénomènes venus des profondeurs de la ville bouleversent l’environnement et les perceptions de la jeune femme.</p>
<p><img alt="" src="https://drive.google.com/drive/folders/13G7kIesb_aojchKXC4nrW5lcRMiRMxBw" width="100%" /><img alt="" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/597919/Capture_d_e_cran_2019-05-27_a__11.26.18-1558949223.png" width="100%" /><em>Lazzaro Felice</em></p>
<h2><strong>Qui?</strong></h2>
<p>Je m’appelle Alice Moons, je suis comédienne (Conservatoire Royal de Bruxelles), parallèlement à mes activités sur les planches, devant la caméra et en studio, je débute mon cursus à l’Ecole de Photographie et de Techniques Visuelles Agnès Varda en 2015. Durant cette période, j’ai la chance participer à de nombreux projets comme première assistante. En 2017, je réalise « Immersion » un premier court métrage documentaire sur la communication des poissons. <a href="https://vimeo.com/338425419" target="_top">https://vimeo.com/338425419</a> "Comme l'eau", cette ambitieuse fiction, clôturera ma formation en restant dans cet univers aquatique qui ne cesse de m'inspirer.</p>
<p><img alt="" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/597891/AliceMoons-1558942785.jpg" width="100%" /></p>
<h2><strong>Pourquoi ce film ?</strong></h2>
<p>Intéressée par la thématique de l’eau, j’ai fait la connaissance d’hydrologues, de scientifiques, d’architectes et d’habitants sensibles à la question de l’eau. Grâce à eux, j’ai découvert un autre monde sous mes pieds en résonnance avec mes préoccupations. Ce court métrage fantastique est ancré dans l’actualité de la problématique de l’eau dans le milieu urbain. Le choix de ce genre particulier invitera le spectateur au-delà d’une réalité tangible et lui permettra d’envisager une autre forme de vie, de ville.</p>
<h2><strong>L’eau et la ville</strong></h2>
<p>La ville de Bruxelles elle est née de la Senne et de ses cours d’eaux qui ont peu à peu été voûtés et recouverts par souci sanitaire d’abord et ensuite par une urbanisation toujours croissante. Désormais la ville fait face à des inondations fréquentes. Ceci parce que les sols sont devenus imperméables, que les pluies s’intensifient et que le réseau d’égouttage est partiellement vétuste et inadapté. A cela s’ajoute de façon globale, le changement climatique, qui accentue les périodes de sécheresses et de précipitations.</p>
<p><img alt="" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/597903/Capture_d_e_cran_2019-05-27_a__10.08.11-1558944591.png" width="100%" /></p>
<p>Alors que le cycle de l’eau naturel est autonome et performant nous ne l’avons pas pris en compte, nous l’avons enfoui. Aujourd’hui des problèmes refont surface, c’est le retour du refoulé. Comment penser la ville autrement pour reconnecter l’eau en harmonie avec les habitants ? Je suis née et je vis dans cette ville depuis plus de 30 ans et je n’avais pas conscience de cet enjeu réel. Etant moi-même citadine, inscrire cette intrigue dans une ville est pour moi une évidence. Bruxelles sera reconnaissable sous bien des aspects mais elle n’est pas le cœur du film. Cette thématique fait écho aux problématiques que rencontrent bon nombre de villes dans le monde.</p>
<p>Mon intérêt pour l’eau est présent depuis longtemps, pour commencer, c’est un élément dans lequel je me sens bien, il m’apaise et me recentre. Mais il m’intéresse aussi par toute la symbolique qui l’entoure et raisonne en moi ; sa dualité, vitale et destructrice, l’eau qui est à l’origine de la vie, symbole de naissance et de création mais aussi source de malheurs et de destruction. Elle est un miroir, de par ce qu’elle nous renvoie mais aussi par ce qu’elle cache.</p>
<h4><img alt="" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/597951/Capture_d_e_cran_2019-05-27_a__12.28.53-1558952953.png" width="100%" /><em>Hannah</em></h4>
<h2><strong>Les personnages</strong></h2>
<p><strong>Les personnages</strong> sont à l’image de la problématique abordée dans le film, à savoir, la place de l’eau dans la ville. <strong>Iris</strong>, le personnage principal représente l’eau. Comme elle, la jeune femme ne parvient pas à aller au bout de ses projets, de ses envies, confrontée à un environnement social imperméable. Elle est l’eau que l’on cache sous le béton. <strong>Pierre</strong>, le patron d’Iris, représente la ville, l’élément solide. Hermétique aux idées de la jeune femme, il tente de dévier le cours de ses préoccupations profondes. Pour Iris, la rencontre avec <strong>La Silhouette</strong> et les phénomènes qui l’entourent seront un véritable déclencheur. Ce troisième personnage, La Silhouette est une force qui à sa manière, aide la jeune femme à aller au bout d’elle-même, à se réaliser. Elle est l’amie sauvage qui à l’instar du projet d’Iris est une forme hybride, mélange mi-humain, mi-aquatique.</p>
<p><img alt="" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/597902/Capture_d_e_cran_2019-05-27_a__10.07.41-1558944571.png" width="100%" /></p>
<h2><strong>L’image et le son</strong></h2>
<p>Dans ce film, le son aura toute sa place. Il invitera le spectateur à entrer dans l’onirisme et le fantastique. En parallèle avec la musique, la place du sound design fait déjà partie intégrante du scénario. La pluie omniprésente, les tintements métalliques des tuyaux, les bruits des siphons et l’écoulement de l’eau sont autant d’éléments qui participeront à l’univers sonore particulier de ce projet.</p>
<p>Au point de vue de l’image, l’idée est ici de jouer sur deux plans : l’enfermement et le hors champs. Les trois quarts des séquences se passent à l’intérieur ou la nuit, pour accentuer le sentiment d’emprisonnement. La focale courte prolongera encore cette impression. Le hors champs lui soulignera le mystère qui plane autour de la Silhouette. Et avec un "décadrage" l’isolement d’Iris et la sensation d’écrasement seront encore plus perceptibles.</p>
<h2><strong>L’équipe</strong></h2>
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<li>La Meute : Production</li>
<li>Sarah Rousselle : Productrice</li>
<li>Alice Moons : Réalisatrice</li>
<li>Karim Tebache : Premier assistant</li>
<li>Maxime Baldewyns : Chef opérateur (image)</li>
<li>Giancarlo Rocconi : Chef electro</li>
<li>Michael Delforge : Assistant caméra</li>
<li>Nicolas Pommier : Ingénieur du son</li>
<li>Joaquin Guzman Shultz : Machino</li>
</ul>
<p>La collecte servira à la production et post-production du film: </p>
<h2><strong>1er palier 5500€:</strong></h2>
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<li>1500€: Régie du tournage</li>
<li>2000€: Matériels prise de vue, location, déco, costumes, maquillage</li>
<li>1556€: Défraiements, droits musicaux, assurances</li>
<li>444€: Frais KissKissBankBank</li>
</ul>
<h2><strong>2ème palier 7500€:</strong></h2>
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<li>2500€ : Post-production, envoie en festival, distribution</li>
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<p><img alt="" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/597954/Capture_d_e_cran_2019-05-27_a__10.08.26-1558953494.png" width="100%" /></p>