Si seulement nous avions le courage des oiseaux qui chantent dans le vent glacé. Dominique A

Cucurbitacées c'est deux êtres, mi-clowns, mi-femmes, mi-françaises.

Cucurbitacées c'est un cabaret joyeux : il y a des chansons (parfois en français), il y a des chansons (parfois en allemand), il y a des chansons (parfois en arménien). Il y a des souvenirs aussi, des souvenirs récoltés qui évoquent le temps de l'enfance.

Cucurbitacées c'est donc la tentative de se souvenir de ce qui compte le plus.

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La Rencontre

SÉVANE et BÉATRICE se sont rencontrées en 2009 à Saint-Etienne au cours du stage d'entrée à la Comédie de Saint-Etienne à l'issue duquel Béatrice a intégré l'école mais pas Sévane qui est rentrée bredouille à Paris. Pendant que Béatrice a suivi sa formation à Saint-Etienne qui-aussi prestigieuse soit-elle- l'a de plus en en plus éloignée de la réalité du monde du travail en encourageant sa tendance naturelle et malheureuse au repli égotiste, Sévane de son côté s'est frottée à la dure réalité parisienne et a pu obtenir son précieux et si discuté statut d'intermittente du spectacle en travaillant notamment avec des compagnies de marionnettes comme Les Grandes Personnes. Toutefois, leur destin est resté lié sans qu'elles s'en rendent compte par la magie du clown, car toutes deux ont eu à l'issue d'un stage de clown à la Cascade au côté d'Alain Reynaud pour l'une et d'Heinzi Lorenzen pour l'autre, une sorte de « révélation clownesque », l'intuition ou la prise de conscience que quelque chose était plus fou, plus libre, plus joyeux chez les clowns et que c'est là qu'elles voulaient aller ou être ou agir. Bref. Du temps a passé, Béatrice est sortie de son école, a déménagé à Paris, a subi ce que certains nommeront une « dépression post-école » puis a revu Sévane enceinte pour la quatrième fois (non ça c'est une blague qui ne fait rire que moi) d'abord dans un café, puis dans une cuisine, puis dans une chambre, puis dans une salle de répétitions, puis à Henrichemont et Cucurbitacées a vu le jour.