"Quand l'Abeille disparaitra, il ne restera plus que 4 ans au reste de l'humanité" or elles disparaissent par millions...

Que fait-on pour éviter, ou tout au moins ralentir, cette disparition en masse ; sachant qu'un tiers de notre alimentation provient directement de l'abeille???

Après 5 ans d'apiculture, d'échanges, et de formations au contact d'apiculteurs dans le Sud-Ouest de la France ; très impliqués dans l'écologie en général, et devant ce problème de disparition peu expliqué, il nous paraissait capital de déménager vers une zone protégée pour l'abeille : la Corse.

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En 2013, nous décidons donc de tout vendre pour tout recommencer sur l'île, berceau d'une partie de notre famille... et, territoire encore largement préservé, où la qualité et la quantité des espèces endémiques ont permis la mise en place d'une des deux seules A.O.P. Miel de France : A.O.P. Mele di Corsica.

En effet, la Corse, de par son relief très accidenté, rend difficile l'industrialisation des cultures ; aussi une interdiction d'importer d'autres races depuis 1998 préserve l'abeille corse qui est la plus adaptée à son milieu.

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En 2014, une fois installés de l'autre coté de la méditerranée, nous investissons dans 60 essaims d'abeilles corses (7500€), que nous logeons dans les nouvelles ruches fabriquées par nos soins l'hiver précédant.

Malgré une saison apicole moyenne et un budget très serré, nous parvenons à augmenter le cheptel à 80 ruches... Et bien sûr, tout cela, en suivant la charte de l'Agriculture Biologique...

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Mais pour donner une autre dimension à notre entreprise, et prétendre au système d'aide à l'installation en agriculture, nous devons d'abord atteindre le chiffre fatidique des 125 ruches...

L'investissement est énorme (1 ruche vide=100€) et nous n'avons aucune rentrée financière de notre activité apicole car quand on choisi de multiplier son cheptel par division, cela se fait toujours au détriment du volume de miel récolté.

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Grâce à ces aides à l'installation, nous pourrons enfin donner une dimension professionnelle à notre projet avec la construction d'un petit hangar de stockage, d'une miellerie, d'un atelier de fabrication de ruches, ou encore l'achat d'une remorque pour faciliter les transhumances...

Bon concrètement... Qu'est ce qu'il doit se passer...

Cette année, nous devons passer de 80 à 125 ruches mais il nous manque les logements pour ces dames...

50 ruches x 100€/pièce = 5000€.

Une fois ces 125 colonies atteintes et installées en pleine nature sauvage, nous pourrons enfin nous lancer dans la production de miel...

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Nous avons aussi besoin de produire nos propres essaims. Ils nous faut en élever une centaine par an grâce à 40 ruches d’élevage.

40 x 70€/pièce = 2800€.

Nous avons enfin besoin de développer la partie récolte de pollen qui est une des autres richesses de cet espace protégé.

100 trappes à pollen x 30€/pièce = 3000€.

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Voilà il n'y a plus qu'à...

Pour conclure, le côté financier nous fait hésiter.

Les investissements de départ étant conséquents, nous avons choisi le financement participatif pour nous aider à franchir ce premier pallier (125 ruches) et lancer notre petite exploitation familiale biologique...

Votre soutien est un des piliers essentiel dans la préservation de l'abeille dans cet espace protégé qui est la Corse. En nous aidant, vous permettez concrètement l'installation d'un couple d'apiculteurs et, de fait, vous participez directement à sa préservation...

Merci... Merci... De votre contribution...

Et merci aussi d'avoir juste pris le temps de lire et de transmettre notre présentation...

En espérant surtout que notre projet vous aura fait un peu voyager...

Florent PASQUALINI et Alexandra GATTI.

PS : les contreparties vous seront livrées en fin d'année 2015. Ou avant si l'élevage et les récoltes de cet été sont propices ;). Dans tous les cas je vous tiens au courant.

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Des Abeilles butinent en Balagne

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