Jean-Michel Bertinchamps est le capitaine de l'équipe de cécifoot de Charleroi, il est déficient visuel.

C'est en 2011, alors qu'il poursuit des études d'éducateur spécialisé, que son professeur d'éducation physique lui parle de football pour non-voyants. Il lui apprend qu'une équipe existe à Anderlecht. Avec son père, il se rend à Bruxelles, s'initie aux règles et accroche tout de suite : c'est une révélation ! En 2013, son père et lui lancent leur propre club à Charleroi avec des Carolos déficients visuels et des bénévoles super motivés.

Le club s'agrandit et se fait connaître. Il permet à ces jeunes de s'adonner au sport le plus populaire de la planète. Des aménagements sont apportés, comme l'utilisation d'un terrain plus petit entouré d'une barrière d'un mètre de haut, un ballon sonore mais surtout l'obligation de porter des "lunettes" qui permettent de s'assurer que le handicap est le même pour chacun.

Sur cette image, on peut voir deux types de "lunettes" : à gauche, elles cachent les yeux comme demandé dans le règlement et à droite, il s'agit d'un masque complet qui a la fonction première mais avec un plus, il protège le nez, l'arcade sourcilière mais également le front.

Le cécifoot, c'est du football et dans ce sport, les contacts sont fréquents. Les blessures se situent souvent à ce niveau. Il est donc important, pour la sécurité des joueurs, de pouvoir porter un masque de ce type. Le club organise et participe à des tournois à Charleroi et à l’étranger et jouit d’une belle réputation. Il est amené à rencontrer des équipes de haut niveau et les joueurs pratiquent ce sport comme des personnes voyantes. Pour un joueur, il est important de mettre en avant le sportif et non le handicap. La sécurité est donc primordiale.

Le club de Cécifoot de Charleroi a donc besoin de ces masques pour pouvoir continuer à évoluer en toute sureté.

Des masques pour le Cécifoot !

Supported by