POURQUOI CE GUIDE ?

Image Média est une société de presse indépendante fondée en 2007. Elle édite un titre Le Monde De La Photo (MDLP) sous la forme d’un magazine mensuel distribué en kiosque et un site Internet éponyme quotidien. Elle publie depuis 2009 une édition annuelle hors-série consacrée au logiciel Lightroom.

Une réussite éditoriale, des questions
Son succès en kiosque en a fait un rendez-vous incontournable depuis plusieurs années. Cette édition est plébiscitée par tous les photographes qui utilisent ce logiciel pour retoucher et développer leurs fichiers Raw. Elle accompagne à chaque parution la créativité de plusieurs milliers de photographes qui utilisent ce logiciel pour retoucher et diffuser leurs images. C’est un best-seller parmi les publications proposées par MDLP depuis sa création.

Nous mettre le pied à l’étrier
La montée en puissance de certaines offres alternatives conçues par divers éditeurs de logiciels a fait naître chez nos lecteurs une envie de contenus similaires, adaptés à ces solutions. Elles s’appellent Capture One, DxO PhotoLab, mais aussi Affinity Photo, Luminar, Darktable, Gimp, ACDSee Photo Studio, etc. Nous ne pouvons ignorer cette tendance. Toutefois, nous restons prudents quant au nombre de personnes qui à la fois utilisent vraiment ces logiciels et qui pourraient se montrer intéressées par l’édition et surtout l’achat d’un guide aussi complet. Nous avons un doute !

Satisfaire une demande hétéroclite en surpassant la crise
De plus, ces demandes que nous considérons légitimes, posent un double obstacle à l’éditeur que nous sommes. Le premier, ce sont les règles de distribution classique d’un magazine en kiosque qui nous obligent à arbitrer drastiquement nos choix éditoriaux : nous ne sommes autorisés à publier que 4 éditions hors série par an. Comment, dans le contexte actuel, renoncer à l’édition de notre best-seller pour envisager la production et la diffusion d’un guide, si nous ne pouvons pas être assurés de son succès commercial ? C’est un dilemme et un risque qu’un éditeur indépendant ne peut raisonnablement pas engager alors que nous sommes frappés de plein fouet dans notre activité par la crise liée au Covid-19 et le placement en redressement judiciaire depuis le 15 mai dernier du distributeur de journaux Presstalis qui fragilise un peu plus notre métier, notre filière et notre indépendance.

Publier rapidement malgré un contexte fragile
Le second tient dans notre capacité à répondre promptement à une demande aussi hétéroclite et fragmentée d’autant qu’il faut composer avec cette limitation de quatre numéros spéciaux par an. L’incertitude sur la capacité « réelle » à fédérer un public assez large (surtout en kiosque) pour justifier une telle édition devient alors préoccupante. En effet quelqu’un qui utilise DxO PhotoLab ou Affinity Photo risque logiquement de passer son tour en découvrant un guide sur Capture One et ses différentes versions (Pro, Express).

Enfin, ces guides sont commercialisés sans publicité. Nous n’avons donc pas d’autres moyens que celui de miser sur les ventes au numéro pour financer une telle entreprise.

POURQUOI FAIRE APPEL AU FINANCEMENT PARTICIPATIF ?

Ce dilemme a engendré des débats passionnés autour de nos productions éditoriales et fait naître de nouvelles exigences. Face à cette demande, nous avons expliqué notre démarche et nos doutes sur la rentabilité de réaliser tous azimuts ces guides et le risque de fragiliser économiquement notre société de presse indépendante, trop modeste pour lancer de multiples éditions si spécialisées.

Un contexte actuel difficile pour les éditeurs de presse indépendants
Ce risque est d’autant plus élevé que la crise sanitaire du Covid-19 ajoutée au placement en redressement judiciaire du distributeur Presstalis depuis le 15 mai dernier jettent une incertitude sur le montant de certaines recettes passées et futures que nous devons percevoir. Nous devons donc anticiper. Cette situation nous intime d’être prudents car elle va forcément diminuer notre capacité d’investissement dans les mois qui viennent.

Le souci de satisfaire nos lecteurs
Cette situation – des dépôts de presse essentiels à notre distribution ont été placés en liquidation judiciaire avec cessation immédiate d’activité – va compromettre la distribution de nos publications à venir (restrictions géographiques, fermeture de points de vente, retard, etc.). Elle précarise un peu plus l’éditeur qui risque de percevoir des recettes moindres que celles espérées en rapport avec son investissement. La situation économique est malheureusement trop incertaine pour tenter un tel pari aujourd’hui avec des délais de paiement qui courent jusqu’à 4 mois après la sortie d’un magazine.

D’un point de vue purement éditorial, même si nous avons proposé dans nos numéros mensuels des contenus (tests, tutoriels) en lien avec la riche actualité logicielle, force est de constater que cela n’est pas suffisant. Nos lecteurs réclament un guide complet ! Preuve que notre savoir-faire en la matière est reconnu et nous avons, en dépit des difficultés évoquées, l’intention de satisfaire leurs souhaits.

Trouver une nouvelle voie, se réinventer
C’est la raison pour laquelle, à la faveur de sondages et de multiples échanges avec ces derniers nous avons choisi de proposer un financement participatif pour éviter une impasse qui multiplie les incompréhensions, les jugements hâtifs et les incriminations. Deux logiciels sortent du lot : Capture One et DxO PhotoLab.

L’idée est de produire simultanément, grâce à deux campagnes, un GUIDE DE L’UTILISATEUR à l’identique de ceux que nous réalisons habituellement sur Lightroom (voir l’exemple ICI) : l’un sur CAPTURE ONE et le second sur DXO PHOTOLAB.

Nous vous proposons ici de soutenir la campagne pour le guide qui sera consacré à l’utilisation et aux fonctionnalités du logiciel de retouche : DxO PhotoLab. Il s’adresse à tous les passionnés de photographie, experts et amateurs de retouche photo.

Dans le contexte actuel, cela nous a semblé la démarche la plus pertinente et la plus pragmatique pour oser un pari éditorial, avec tous les risques que cela implique. L’aboutissement de ce projet serait un signal fort pour la rédaction et ouvrirait de nouvelles perspectives pour coller un peu plus aux attentes de nos lecteurs.

À QUOI VA RESSEMBLER CE GUIDE ?

La dématérialisation des logiciels et de leurs manuels d’utilisation entraîne un besoin de documentation plus cohérent et de guides papiers qui sont nécessaires à leur prise en main. Nos guides sont conçus en ce sens grâce à l’expertise et l’expérience de nos rédacteurs spécialisés qui participent en amont aux programmes de bêta-tests.

Le même engagement éditorial
Nous promettons le même engagement éditorial que celui que nous menons autour de Lightroom. Nous allons reconduire la même philosophie pédagogique et le même souci d’une prise en main documentée.

Décliné en deux parties sur plus de 196 pages, ce guide explore dans un premier chapitre la philosophie du logiciel, tant pour les outils d’organisation des photos, que pour la conversion des Raw, l’amélioration des images et leur diffusion, la gestion calibrées des couleurs. L’interface est analysée, la personnalisation étudiée et les stratégies de sauvegardes commentées. Tout cela dans l’optique d’un flux de travail efficace. Les interactions avec d’autres logiciels, par exemple Lightroom, sont décrites.

Dans le second chapitre, de nombreux tutoriels mettent en pratique, sur le principe des pas-à-pas, ce qui a été détaillé dans la première partie. Pour découvrir les fonctions « classiques » pour développer au mieux les Raw, corriger la tonalité, la couleur, la netteté et aussi supprimer les défauts, relevant de l’optique ou présents dans l’image. Cela en mettant en avant les spécificités du logiciel, par exemple la gestion du bruit qui en fait sa force et surtout les corrections locales fondées sur une originale technique de masquage, les U Points. Sans oublier les corrections géométriques, certaines introuvables ailleurs, ou encore les simulations de films argentiques relevant de logiciels complémentaires signés DxO.

DXO PHOTOLAB, LE GUIDE DE L’UTILISATEUR

Our commitments