ELPATORAMA2024

Bonjour, Je vous présente mon projet de livre photographique ; une rétrospective, un panorama de plusieurs décennies de prises de vue. La maquette est maintenant terminée. J’y ai mis tout mon coeur et je suis fier de vous le présenter. Plus de 600 photos, 520 pages impression couleur : j'ai choisi le format carré de 150mm par 150mm, en dos carré collé : couverture 300 gr couché mat pelliculage soft touch, pages intèrieures 170gr mat. Couleur ou noir et blanc, musiques, urbains, paysages, numériques, Kairos, mouvements, chronologies, Paseando, Leica, villes, femmes, négatifs, enfants, ombres, lumières, mer, animaux, voyages, souvenirs, instants volés ou posés, nuits et jours, formats, portraits, flou, reportages, déjà-vu, Fétichismus, documentaire, intime... Peu importe les thèmes ... Laissez-vous aller... Ouvrez cet ouvrage par n'importe quelle page, par ce "Je-ne-sais-quoi..."cher à Jankélévitch. In colour or in black and white, music, urban and countryside landscapes, digital, Kairos, movement, chronologies, Paseando, Leica, women, negatives, children, shades, lights, sea, animals, travelling, memories, posed and candid photographs,night and day, different sizes, portraits, blur, reportage photo, déjà-vu, Fetichismus, intimacy… Regardless of the theme open this book from any page with that je-ne-sais-quoi... cherished by Jankélévitch. Thank you ever so much for your support, I had real pleasure sorting out these pictures. Quelques pages du livre : Inspiration et motivation : Serge Gal, Raymond Depardon, Bernard Plossu, Harry Gruyaert, Guy Bourdin, Robert Franck, Sophie Calle, Jean-François Bauret, Guy Le Querrec, Ralph Gibson, Tony Iacoponelli et Francis Porras. QUI EST-IL ? PATRICK BROUARD ALIAS EL PATO EN QUELQUES MOTS Photographie : Miranda del Plata Né le 29 septembre 1960 à Alger. Autodidacte, éclectique et passionné, El Pato a plusieurs vies. Qu’il soit musicien, graphiste, derrière ses platines ou encore, comme il y a quelques années, régisseur pour le théâtre et la musique, la scène est son domaine de prédilection. La photographie l’a toujours accompagné dans tous ces métiers. Une formation effectuée avec le très regretté Serge Gal (Image ouverte, Clarensac, 1998-99) aiguise ses sens, sa technique : « Serge Gal transmettait l’affirmation d’une assurance dans la pleine liberté du regard ». Depuis quelques années, son regard se tourne vers une lecture des espaces et des traces dans la ville. EXPOSITIONS : - FNAC de Montpellier en 2002 - Paseando à l’ Espace Félix 1er festival du Collectif Images à Sète (mai 2015) - Paseando suite 1 au Café La Cigale à Montpellier (octobre 2015) - Paseando suite 1 au Gazette Café à Montpellier (février 2016) - Je hais les musiciens au JAM à Montpellier (9 mars - 16 avril 2016) - Paseando suite 2 au Printemps des photographes (festival off d’Image Singulière) à Sète (mai 2016) - Je hais les musiciens au Pavillon à Aniane (juin juillet aout 2016) - Je hais les musiciens - Paseando suite 2 au DOME brasserie à Montpellier (octobre 2016) ILS PARLENT DE LUI ! Paseando. "Un titre flâneur, buissonnier". Comme on dirait nomader ; mais ce verbe n’existe pas. En passant, dit-il, comme pour insister sur la volonté de ne pas laisser trop de traces. Pourtant c’est bien de la trace dont il s’agit là ; celle du temps, celle des gens, mais dans un entre deux, un suspend, un mouvement. Simplement, l’homme et son désir, chemin faisant, de ville en ville, pas d’intention là de donner à voir la ville touristique. Le monde élargi, si proche. EL Pato est un voyageur des proximités, sans besoin de courir au bout du monde. Ici, les paysages et détails des villes sont presque vides de présence humaine. Or, souvent portées sur la marge, le recoin, les images d’EL Pato saisissent les traces qu’y laissent la main et l’esprit de l’homme. Un monde modeste donne à voir ses cabosses, ses franges élimées ; et libère ses puissances. C’est d’abord à l’instinct qu’EL Pato se laisse capter. Puis sa prise de vue se fait patiente, sur des accents du monde passés inaperçus. Des compositions vigoureuses, jamais bavardes, chorégraphient l’espace en volumes et lignes de force. Question aussi de luminosité, d’ombres farouches, et de couleurs, assumées. Alerte, le cadrage fait émerger du réel des formes sous-jacentes, in-vues. Ce regard scrutateur s’emploie à élargir le monde. Gérard Mayen "Une foi chevillée au coeur comme une sorte de quête du Graal..." Dans le domaine de la photographie, il en est de même que dans le secteur des autres disciplines artistiques : d’aucuns sont guidés par le seul appât du gain possible (voir la reconnaissance télévisuelle ou médiatique), et puis il y a les autres, de moins en moins nombreux ceux-là, qu’une foi chevillée au coeur (et au corps), s’invite en permanence à l'intérieur de leur moi profond (comme disent les mystiques) et constitue un moteur équivalent à une sorte de quête du Graal pour les plus guerriers. «EL Pato» photographierait-il les musiciens si lui même n’avait pas de façon pratiquement et quotidienne une main sur une conga et une oreille en direction d’une de ses platines ? Poser la question c’est bien évidemment y réponde par la négative. Et même si en croisant les héros de la Buena Vista aventure, on a le sentiment d’avoir déjà vu ces têtes là «quelque part», très vite ; avec les portraits de Célia Cruz, Tito Puente, Maraca, Omar Sosa et autres Paolito, on a droit à un touché bien personnel pour le coup, on sent bien que la scène latine a peu de secrets pour notre autodidacte montpelliérain, ses photos transpirent les mouvements subtiles de la fameuse «clave» clef incontournable de la salsa, c’est indéniable !!! Patrick Chénière