King Of Ragtime by Kingofragtime

Parfois, les bonnes nouvelles arrivent plus vite que prévu, initialement prévue, la sortie chez CoopBreizh en novembre, qui semblait être retardée pour des raisons de timing, va aboutir à la sortie du CD le 9 décembre si tout se passe bien, une excellente nouvelle qui ravive nos espoirs, et qui nous fait reprendre goût à la vie! Le CD va donc être envoyé sous presse dès que possible, dès que le graphisme du packaging sera bouclé, c'est à dire d'ici quelques jours. Nous demandons à CoopBreizh de bien vouloir accepter nos excuses pour cette impatience, mais tout est bien qui finit bien! A très vite.

<a href="http://www.letelegramme.fr/finistere/quimper/andoni-aguirre-le-ragtime-dans-la-peau-10-07-2014-10252726.php" target="_blank">http://www.letelegramme.fr/finistere/quimper/andoni-aguirre-le-ragtime-dans-la-peau-10-07-2014-10252726.php</a>

Du 8 au 11 juillet nous serons à l'Archipel pour enregistrer le disque du Westernpianoman. Coproduction de l'Archipel de Fouesnant, et réalisation de Dodécaphone.    Le King Of Ragtime est invité à se produire aux côté de grands pianistes, au festival international piano classique de Biarritz le 3 août prochain à 11h au Casino Bellevue. <a href="http://valverde-thomas-q5zk.squarespace.com/" target="_blank">http://valverde-thomas-q5zk.squarespace.com/</a>   En attendant j'ai enregistré deux titres rien que pour vous :    <a href="https://soundcloud.com/andoni-aguirre/maple-leaf-rag-scott-joplin-1868-1917" target="_blank">https://soundcloud.com/andoni-aguirre/maple-leaf-rag-scott-joplin-1868-1917</a> <a href="https://soundcloud.com/andoni-aguirre/something-doing" target="_blank">https://soundcloud.com/andoni-aguirre/something-doing</a>       Vos avis et commentaires seront le bienvenus, car ce projet vous appartient !   Ensuite viendra...la tournée aux Etats-Unis d'Amérique !  A bientôt Andoni

En quoi ce projet a changé ma manière de penser le rapport au public @ Flashreflexion Alors que la notoriété est vécue comme une fin en soi par une multitude de citoyens gavés de télévision, et de vedettes fabriquées de toutes pièces par les médias, qui vivent convaincues de se réaliser pleinement sous les feux pâles des projecteurs des plateaux télé, ou accrochées au micro d'une radio, la transversalité d'un modeste projet artisanal, comme le King, actionné par une volonté ancienne, mûrement réfléchie, et travaillé par les années et la passion du piano, questionne le rapport que nous entretenons à la notoriété. Un peu à la manière du rapport à l'Autorité, que chacun modèle en fonction de ses propres apprentissages, de son expérience et des principes véhiculés par son entourage. La réussite d'une collecte n'est pas un objectif en soi, quand bien même elle est indispensable pour la réalisation de l'idée, c'est la dynamique qu'elle suscite aussi bien chez le créateur que chez les coproducteurs qui est vitale. Cette dynamique qui nous interroge dans notre pouvoir de citoyen, qui peut choisir de donner la parole à tel ou tel artiste. L'Art s'immisce dans les foyers. On en parle, on tutoie l'artiste, on lui demande de ses nouvelles, on l'encourage, on le critique, on le ramène à nous pour mieux le cerner, et on lui donne de ses nouvelles, on parle de tout et de rien. Il est là, et puis il joue, au milieu de tout, et de rien. L'échange se crée. L'artiste et son public évoluent dans une dimension horizontale. On retrouve l'esprit de la veillée d'antan, et des banquets d'Astérix et Obélix. Non là j’exagère... La transversalité ou la démocratie participative, est aujourd'hui à notre portée, et c'est là une grande libération, d'un point de vue philosophique, pour le musicien en quête de sens, dans son propre chemin spirituel. La musique peut se vivre autrement que par les institutions et les médias de masse. Le rapport vertical vertigineux dans lequel s'engouffre le star-system c'est du passé ! Nous n'avons plus besoin de passer par les rouages d'autrefois, il est possible de se faire aimer d'un public, à la condition de le respecter véritablement, de lui donner la parole, et de pouvoir échanger en toute simplicité, quelques mots autour d'un bon café. Merci Ando

<a href="http://www.letelegramme.fr/finistere/quimper/piano-a-aguirre-restaure-la-musique-saloon-15-03-2014-10078918.php?utm_source=rss_telegramme&utm_medium=rss&utm_campaign=rss&xtor=" target="_blank">http://www.letelegramme.fr/finistere/quimper/piano-a-aguirre-restaure-la-musique-saloon-15-03-2014-10078918.php?utm_source=rss_telegramme&utm_medium=rss&utm_campaign=rss&xtor=</a>

<a href="http://" target="_blank">http://www.cotequimper.fr/2014/02/16/du-piano-a-4-mains-et-tout-seul/</a>

Scott Joplin, né le 24 novembre 1868 et mort le 1er avril 1917, est un pianiste et compositeur afro-américain de musique ragtime. Sa musicalité, son talent et son importance dans l’histoire du ragtime et de la musique américaine sont except<span class="text_exposed_show" style="display: inline; color: rgb(51, 51, 51); font-family: 'lucida grande', tahoma, verdana, arial, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18px; background-color: rgb(255, 255, 255);">ionnels. Encore aujourd’hui, Scott Joplin demeure le plus connu des compositeurs de ragtime. Son morceau le plus célèbre est The Entertainer, publié en 1902.  Scott est l'enfant de Florence Givins, du Kentucky, née vers 1841, et de Giles Joplin, de la Caroline du Nord, né vers 1842 et qui a grandi dans l’esclavage. Scott est le deuxième enfant d'une famille de six : Monroe (né en 1861), lui-même, Robert (né en mars 1869), Josie (née en 1870), William (né en 1875) et Johnny (né en mars 1880). Son père Giles obtint un emploi pour le chemin de fer de Texarkana quand Scott était enfant, et sa mère Florence travaillait comme femme de ménage. Comme ces derniers pratiquaient tous deux la musique, son père le violon et sa mère le banjo, leurs enfants grandissent dans un environnement musical : les frères et s&oelig;urs de Scott jouent de la guitare, de la trompette ou chantent dans des chorales. Le premier contact du jeune Scott avec le piano a probablement lieu lorsque sa mère travaille comme femme de ménage dans la maison d'une famille blanche. On rapporte aussi que Scott était fasciné par le piano de l'un de ses voisins, et qu'il commença à toucher cet instrument dès l'âge de huit ans. Comme en font foi certaines anecdotes, il apprend les rudiments du piano par lui-même, en autodidacte, quand il va jouer chez les voisins où sa mère travaille. Joplin fera d’ailleurs allusion à cette histoire dans son opéra Treemonisha (1911), dont l'action se situe près de Texarkana : « Dans la préface, Joplin nous apprend que l'héroïne, Treemonisha, à l'âge de sept ans, fut éduquée par une femme blanche du voisinage en échange des travaux ménagers que sa mère faisait chez elle. On peut voir là une sorte d'hommage rendu par Scott à sa mère pour sa formation musicale. Quant à son père, bien qu'il soit pauvre, il lui offre un piano ainsi que des leçons du professeur allemand Julius Weiss. Ce dernier, conscient du talent de Scott, l'initie très jeune à la musique. Il lui apprend les techniques de l’harmonie et celles de la composition, ainsi que les genres musicaux européens, comme l’opéra. Dans les années 1880, Scott fait un voyage à Saint-Louis, dans le Missouri, une ville qui deviendra un centre important du ragtime. C’est aussi à cette époque que débute sa carrière musicale. Vers la fin des années 1880, après avoir voyagé dans le Midwest, Joplin débute sa carrière musicale comme cornettiste avec le Queen City Concert Band. En 1891, il fait aussi partie d'une troupe de musiciens folk à Texarkana. En 1894, il déménage à Sedalia, dans le Missouri, où il travaille comme pianiste dans des clubs comme le Maple Leaf et le Black 400. En même temps, il enseigne à plusieurs jeunes musiciens locaux. C'est en 1895, à Syracuse, qu'il publie sa première &oelig;uvre, la chanson Please Say You Will, bientôt suivie d'une autre, A Picture of Her Face. En 1896, il prend des cours de musique au George R. Smith College à Sedalia. Toutefois, en raison d’un incendie survenu en 1925, qui détruisit tous les documents de cette institution, on ignore le niveau de scolarité atteint par Joplin. Sa carrière de compositeur se poursuit avec la composition de deux marches et d'une valse. L’année 1899 est celle de sa composition la plus célèbre : le Maple Leaf Rag. Cette pièce devient un véritable phénomène dans l'environnement musical américain, et la partition se vendra à au moins un million d'exemplaires dans les années qui suivent. C'est d'ailleurs la première composition dont la partition atteint ces ventes. Cependant, le compositeur touche une part infime sur chaque vente de ses morceaux (un cent par vente). La publication du Maple Leaf Rag fait de Joplin l'une des grandes figures de ce nouveau courant musical, et son nom devient bientôt synonyme de ragtime. Cette même année, il publie aussi Orignal Rags, mais son succès fut moindre que pour le Maple Leaf Rag. Joplin compose ensuite The Ragtime Dance (publiée en 1902), une pièce dramatique pour danseurs et narrateur chantant. La pièce est présentée au Wood’s Opera House de Sedalia le 24 novembre 1899. En 1900, toujours à Sedalia, il compose un dernier rag, Swipesy, avec Arthur Marshall, puis il déménage à Saint-Louis avec Bella, qu'il vient d'épouser. C’est dans cette ville, entre 1900 et 1903, qu'il écrit plusieurs pièces importantes : The Entertainer, Elite Syncopations, March Majestic, Ragtime Dance et The Strenuous Life, un hommage au président Theodore Roosevelt. Son nom est déjà très connu à cette époque. Son mariage avec Bella s'étant terminé par un divorce, Joplin épouse Freddie Alexander à Little Rock en 1904. Après le mariage, ils se rendent en train à Sedalia, en s'arrêtant au passage dans différentes villes pour y donner des concerts. Deux mois seulement après le mariage survient un événement tragique : Freddie meurt le 10 septembre, à l’âge de 20 ans, d’une pneumonie consécutive à une grippe. Le Ragtime Waltz Bethena, qu'écrit Joplin en 1905, évoque sa relation avec Freddie Alexander ; c'est un morceau très triste et difficile à jouer. Joplin ne retournera plus à Sedalia après les funérailles de sa bien-aimée.  C'est justement à partir de ce moment là que Scott Joplin voit sa carrière décliner et sa situation financière devenir de plus en plus difficile, du fait qu'il est très mal payé comparativement au succès que rencontrent ses &oelig;uvres. Il reste à Saint-Louis, où il occupe quelques petits emplois ici et là afin de mettre un peu d'argent de côté. En 1907, à Chicago, il travaille avec Louis Chauvin, un jeune pianiste exceptionnel qu’il a rencontré à Saint-Louis, avec qui il compose Heliotrope Bouquet, un slow drag très mélodique. Durant l’été de la même année, Scott se rend à New York afin de trouver du financement pour son opéra Treemonisha. C’est là qu'il rencontre Joseph Lamb, lui aussi compositeur de ragtime. Ils deviennent amis et établissent une solide relation sur le plan musical. Joplin recommande à son éditeur, John Stillwell Stark, de publier certaines &oelig;uvres de Lamb, notamment Sensation, un ragtime composé par eux deux. Ce dernier deviendra l'un des trois plus importants compositeurs de ragtime de tous les temps, avec Joplin et James Scott. Jusque là, Joplin publiait toutes ses &oelig;uvres chez Stark, mais il décide en 1908 de trouver de nouveaux éditeurs. L'un des plus importants est Seminary Music, qui embauchera plus tard Irving Berlin, qui deviendra l'un des plus grands compositeurs américains. Cette même année, il fait publier School of Ragtime, qui est une sorte de méthode d'apprentissage du piano ragtime avec des exercices faciles. En 1910, Joplin publie un seul ragtime intitulé Stoptime Rag, puis en 1911 son deuxième opéra (le premier a été perdu) Treemonisha et Felicity Rag (publié avec Scott Hayden). Treemonisha est un opéra écrit par Scott Joplin et publié en mai 1911. L’histoire a pour cadre un village rural de l’Arkansas, non loin de l'endroit où Scott a grandi à Texarkana. Cet opéra rend hommage non seulement à sa mère, quand il montre comment Treemonisha fut éduquée dans une famille blanche, mais aussi à Freddie, sa deuxième femme, en situant l’action en septembre 1884, le mois et l'année de sa naissance. L’histoire montre Treemonisha, la seule afro-américaine instruite du village, qui affranchit les villageois de l’ignorance. La morale véhiculée par Joplin, qui voyait les problèmes des communautés afro-américaines, c'est que l’égalité raciale viendrait avec l’éducation5. La partition de cet opéra, publiée en 1911 dans l'American Musician and Art Journal, était accompagnée d'une critique assez approfondie. En 1913, avec sa troisième et dernière épouse Lottie, il fonde une maison d’édition où il publie Magnetic Rag l'année suivante. Ses dernières compositions (des rags, une scène de vaudeville, une pièce musicale, une symphonie et un concerto de piano) ont toutes été perdues et n'ont jamais été publiées. On a dit que Scott Joplin ne comptait pas parmi les meilleurs pianistes de son temps, mais cela était probablement dû aux premiers symptômes de la syphilis, qui provoque un manque de coordination des doigts. Nous ne savons pas vraiment quel était le niveau professionnel de sa performance au piano ; certains affirment qu’il était l'un des meilleurs pianistes au monde, se basant en particulier sur des enregistrements d'époque par la remarquable « méthode pianola » qui reproduit fidèlement le style des interprètes, d’autres qu’il « jouait lentement, mais avec beaucoup de précision ».  En 1916 sa santé commence à se détériorer, car la syphilis (dont il souffrait probablement depuis une vingtaine d'années déjà) a atteint la phase tertiaire au point de le rendre schizophrène. Il est hospitalisé vers la mi-janvier 1917, puis transféré au Manhattan Psychiatric Center de New York, un hôpital psychiatrique, où il s’éteint le 1er avril 1917 à l'âge de 48 ans. La musique de Joplin et le ragtime ont fini par perdre de leur popularité au profit de divers autres genres musicaux comme le jazz. Néanmoins, le ragtime demeure un genre musical important dans l'histoire de la musique afro-américaine.  En 1970, Joplin est intronisé au Songwriters Hall of Fame par la National Academy of Popular Music. L’opéra Treemonisha fut présenté pour la première fois en 1972, au « Morehouse College » d'Atlanta. En 1974 l'un de ses morceaux les plus célèbres, The Entertainer, atteint la troisième place du Billboard Hot 100, après avoir été popularisé par le film L'Arnaque, récipiendaire de plusieurs Oscars. En 1976, Joplin reçoit à titre posthume le prix Pulitzer de musique pour sa contribution importante à la musique américaine. En 1983, le service postal des États-Unis émet un timbre commémoratif à l'effigie de Scott Joplin pour célébrer l’héritage noir. En 1987, Joplin est intronisé au Big Band and Jazz Hall of Fame. Aucun de ses enregistrements discographiques n'a été retrouvé, à part six rouleaux de musique pour piano mécanique perforés en 1916 (deux du Maple Leaf Rag, et un de Magnetic Rag, Weeping Willow, Something Doing, Pleasant Moments et Ole Miss Rag). On peut affirmer que le ragtime a atteint le statut de musique classique, bien que ce statut lui soit parfois refusé. Une constatation importante est que ces morceaux tirent leur qualité du jumelage de la musique africaine et de la musique classique. S'il est une chose importante que Scott Joplin nous ait léguée, c'est le répertoire musical qu'il a créé.  Qu'il s'agisse de ses courtes compositions pour piano ou de ses &oelig;uvres d'envergure comme un grand opéra et un ballet en ragtime, la musique de Joplin représente la rencontre de deux traditions musicales la structure de la musique sérieuse occidentale et les mélodies et rythmes des communautés afro-américaines du dix-neuvième siècle. C'est dans le ragtime que l'on peut tout particulièrement observer ce phénomène du mariage de la musique classique et de la musique africaine. Le rythme syncopé du ragtime ajoute une touche africaine à un style de musique relativement classique : « Ainsi, tandis que la forme, le jeu de la main gauche, l'harmonie et le mouvement chromatique dérivent tous finalement de sources européennes, les éléments rythmiques ont des racines africaines et le mélange qui en résulte constitue la quintessence de la musique afro-américaine ». Comme la plupart des compositeurs de l'époque, Joplin ne laissa aucun enregistrement de sa musique, cependant il perforera quelques piano rolls ou rouleaux de piano pneumatique, destinés à être joués sur un piano mécanique.

"JAZZ " - Hervé Guilleminot & David Scrima - Editions Albin Michel Aux sources du Jazz - Negro Spirituals & Gospel Quand les esclaves noirs africains sont envoyés de force vers les Etats-Unis, ils ne possèdent plus ni racines ni repères. O<span class="text_exposed_show" style="display: inline; color: rgb(51, 51, 51); font-family: 'lucida grande', tahoma, verdana, arial, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18px; background-color: rgb(255, 255, 255);">u si peu. En débarquant dans les vastes plantations du Sud des USA, il leur faut réinventer une culture, afin de sauvegarder leur identité. Car on ne leur laisse par ailleurs aucune possibilité d'expression : les manifestations culturelles sont réprimées, les célébrations sont contrôlées et la langue natale n'est pas officiellement utilisée. Les ethnies sont le plus souvent séparées, car ignorées, niées par les maîtres blancs. Quant aux instruments de musique, ils sont la plupart du temps restés au pays. En Amérique du Nord, contrairement à ce qui se passe au Brésil ou aux Caraïbes par exemple, on ne goûte pas vraiment le folklore et la musique d'Afrique. Les Noirs doivent donc faire table rase de leur passé. Ils ne verseront dans aucune nostalgie, acculturés par obligation sur cette nouvelle terre. On assiste tout simplement à l'émergence d'une musique de la vitalité (au sens d'"espace vital"), de l'urgence, de la nécessité (identitaire). Même si la tradition africaine (en particulier celle du culte Yoruba) persiste dans certains rites musicaux spécifiques, les Noirs des villes et des champs, à la Nouvelle-Orléans ou ailleurs, s'adaptent à leurs conditions en entonnant des chants nouveaux. On entend alors jaillir de partout des work songs, (chants de travail) et field hollers (cris des champs). Chants contre champs, réaction salutaire qui permet à tous ces travailleurs de force d'affirmer leur identité. C'est la guerre de Sécession qui précipitera la naissance des negro spirituals et des gospels, chantés dans les églises noires, nouvellement établies. Ces chants de l'âme, interprétés avec ferveur, seront ponctués par les ring shouts, sortes de danses de transe accompagnées de cris et de vociférations extatiques. Une expérience collective fascinante aujourd'hui encore, quand on pénètre dans certaines églises afro-américaines.   <img alt="Esclavage" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/69865/esclavage.jpg" />

"JAZZ " - Hervé Guilleminot & David Scrima - Editions Albin Michel Aux sources du Jazz - Histoire du Blues Chant profane, profondément solitaire et nimbé de mélancolie, témoignage poétique et poignant du sort d'un peuple : les esclaves noi<span class="text_exposed_show" style="display: inline; color: rgb(51, 51, 51); font-family: 'lucida grande', tahoma, verdana, arial, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18px; background-color: rgb(255, 255, 255);">rs-africains. Paradoxalement, il est très rapidement récupéré par les Blancs dans le cadre des ministrel shows, ces spectacles ouvertement racistes où le Blanc se grime en Noir pour représenter le mode de vie des coloured people dans les plantations du Sud. Revenons au blues. Ces "bleus de l'âme" ont vécu une belle odyssée, au gré des pérégrinations du peuple afro-américain dans sa quête d'un bonheur souvent illusoire. En partant des plantations de coton du Sud, il suit un exode rural qui lui fait longer le Mississippi pour rencontrer ségrégation, urbanisation, et trop souvent prolétarisation dans les grandes villes du Nord et de l'Est. Le Blues est né dans le delta du Mississippi à la fin du XIXe siècle. Par une sorte de miracle, il réussit le syncrétisme des musiques des Noirs, en les effaçant ou en les assimilant. Tour à tour, les villes du long du fleuve seront touchés par le phénomène, des noms qui résonnent aujourd'hui comme des temples incontournables du genre : Memphis, Saint-Louis, Chicago...Ce que l'on sait moins, c'est que d'autres zones géographiques ont également payé leur tribut au Blues, des Appalaches au Texas. Nous sommes déjà au début du XXe siècle, le gramophone se répand, et le blues bénéficie de l'essor de la diffusion culturelle et des progrès de la technique. Il est propagé par l'intermédiaire de vaudevilles ou de shows, et par les producteurs de disques (pour la plupart des Blancs), qui entament des séances d'enregistrement et créent les race records, bientôt prisés par tous les collectionneurs. Cette incessante pérégrination, cet exil de l'âme, prendra toutes les formes possibles du voyage : par la route, le train ou le fleuve, d'où cette riche littérature de "troubadours" qui existe dans le blues. Un troubadour moderne, qui s'exprime à la fois comme un musicien de terroir et un colporteur de poésie. Avec pour leitmotiv les plaintes du coeur et de l'âme, mais aussi la fierté de s'exprimer, pour ces musiciens souvent sans grade. Le blues se décline donc plus par zones géographiques que par genres. On compte ainsi la guitare bottleneck du Blues du Delta, jouée par glissandi suggestifs où la misère, l'isolement, la ségrégation s'expriment à plein dans des thèmes déchirants et tourmentés. Dans le Sud-Est (Virginie, Géorgie, Tenessee...) où la ségrégation est sans doute la moins forte, blues et country blanche font parfois de curieux ménages sous l'oeil bienveillant de vieux bluesmen installés à Nashville. Au Texas, on mêle Blues et influences mexicaines, sur un mode tragi-comique. Memphis et Saint-Louis, capitales du coton, sont naturellement des zones d'influence du blues le plus pur. Mais c'est à Chicago que cette musique va connaître sa période d'industrialisation en devenant le pôle d'attraction des Noirs issus du Sud. Le creuset du blues va progressivement se fixer ici, avec l'existence de labels bientôt classiques, comme Bluebird, dans les années trente. La ségrégation et la prohibition étant moins strictes là qu'ailleurs, le blues devient naturellement la musique "locale". Pour nombre de musiciens, le terminus de la gare Illinois Central, incarne véritablement la terre promise.   <img alt="Bluesman" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/69864/bluesman.jpg" />

Exposition numérique intitulée "Dessine-moi un piano" autour du King Of Ragtime, réalisée par Gwendal Briec. Du 1er février au 15 mars 2014   ...La mer est un medium, un moyen, un trait d'union, qui relie non seulement les continents, mais aussi les cultures, les mondes séparés, les idées, les envies, et les rêves. Ce dessin nous interroge sur le temps, l'histoire de la dérive, l'échange entre les rivages...   <img alt="Gwendal_1.1.1.1" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/64859/Gwendal_1.1.1.1.jpg" />

Andoni AGUIRRE<o:p></o:p> pianista, acordeonista & compositor<o:p></o:p>     Andoni Aguirre es pianista, acordeonista y compositor. Nace en Bayona en 1984. Inicia sus estudios musicales a los seis anos, en el conservatorio Maurice Ravel, realizando los de piano, musica de camara, e teoria. A lo largo de sus estudios obtiene matricula de honor en todos los cursos. En 2002, traslada sus estudios al conservatorio superior de Toulouse, donde cursa el grado superior de piano & musica de camara, en la clase de Thierry Huillet y Clara Cernat. Finaliza sus estudios con mencion de honor. En 2005, ingresa por unanimidad, con primera mencion del jurado, el CNSMDP (Conservatorio Nacional Superior de Musica de Paris), bajo la tutela de Bruno Rigutto, y Fernando Rossano. Aprendera de ellos principalmente interpretacion de Bach, Beethoven, Brahms, Chopin, Debussy, Schubert, Schumann, Liszt, Ravel, y sobre todo se impregnara del caracter, estilo, e interpretacion de la escuela francesa de piano (Alfred Cortot, Yvonne Lefébure, Marguerite Long, Samson François).<o:p></o:p> También es de destacar la influencia recibida a través de cursos y seminarios de Boris Berezovsky, Brigitte Engerer, Pascal Devoyon, Jean Claude Pennetier, Anne Queffelec, Roger Muraro, Claire Désert, Bruno Canino, Pierre Amoyal, Ami Flammer, Yovan Markovich, François Salques. Obtiene varios premios en concursos internacionales de piano & musica de camara : 1er premio - San Sebastian, 1er premio del Concours Musical de France, 1er premio de la Académie Internationale de Sonate de Lausanne, y recibe numerosas distinciones, entre ellas el premio de piano Drouet Bourgeois, de la « Fondation De France » y el premio de piano de la « Fondation Meyer-France ». Ha realizado numerosos conciertos y grabaciones en Europa (Francia, Holanda, Espana, Suiza), y colabora desde 2005 con figuras del prestigio internacional de Susanna Puig-Ferrés, Kristi Gjezi, Sietse Jan Weijenberg, Shunske Sato, Guillaume Chilemme, Askar Ishangaliyev, Remy Yulzari. Andoni Aguirre es compositor miembro de la SACEM y sus composiciones se dan a conocer en las cadenas de television francesas (France2, Canal+). <o:p></o:p>     KING OF RAGTIME / WESTERN PIANOMAN 2014<o:p></o:p>   Nuevo proyecto 2014 : Grabacion de los Ragtimes de Scott JOPLIN (1868-1917) con piano historico (Piano Pleyel 1897). Kisskissbankbank es la plataforma n°1 de crowdfunding n°1 en Francia. Cada uno puede contribuir con un minimo de 9€ para apoyar al proyecto alternativo y original del King Of Ragtime. Del 15 de diciembre al 15 de marzo 2014 necesitamos tu ayuda para alcanzar el objetivo de 3150,00€. La grabacion se haria en l'Ile Tudy (Finistère- France) en el Café du Port, donde mi piano querido nos atendera con mucho carino. Despues de aquella grabacion, la operacion n°2 del King Of Ragtime XXL consistira en preparar una serie de conciertos originales. Esta es la idea : grabar antes de cada concierto, (con el piano presénte) una banda original, equivalente a la duracion del concierto, con fidelidad total al texto de Scott Joplin. Entonces, al momento del concierto, la operacion delicada del King, consistira en improvisar la banda n°2, con la banda n°1 transmitida en live, con un sistema audio HD (alta definicion). De esta manera, se dara la impresion de tener dos pianistas en uno, mientras la banda n°1 pasa y la banda n°2 es improvisada totalmente. Se dara a conocer el espiritu de aquellos "Battles" o combates de piano, que tenian lugar en el siglo 19 en los saloones del Farwest, en Estados Unidos, entre dos pianistas.       <o:p></o:p><iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="405" src="http://www.youtube.com/embed/zKABWY5dqiI?wmode=opaque&feature=oembed" width="540"></iframe>

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