La Collective - ARLES

Il y a quelques jours, nous vous présentions trois entrepreneuses arlésiennes, qui, investies dans le projet de La Collective, nous avaient fait don de leurs productions et créations pour venir agrémenter les contreparties de notre campagne. Il est temps de vous présenter les trois dernières : Ly.S, Anaïs et Marie ! Mille mercis à elles de soutenir, à leur échelle, le projet !!! Ly.s, Artiste "Je réalise des gravures et gravures/collages qui représentent pour moi un élan à exister, à se réaliser au féminin en créant des univers sensibles et poétiques où ce droit à « être » peut se concrétiser dans des suggestions picturales harmonieuses. Je concilie ces temps de réalisations créatives avec mon activité de thérapeute, engagée dans l’accès à la santé et au bien être des femmes. J’ai donc proposé à La Collective des gravures/collages comme participation à la campagne de dons pour soutenir ses initiatives." Anaïs, Créatrice de bijoux / marque Naïs, Arles http://www.nais-arles.com/ "Être au contact de belles matières, avoir le plaisir des couleurs, des textures et valoriser des beaux produits et des savoir-faire… C’est tout cela qui motive cette boutique atelier. Je crée dans ce lieu une ligne de bijoux en cotons japonais et cuirs, confectionnée en petites séries. J'ai tout de suite adhéré à l'idée de graver des bracelets en laiton de messages qui nous renforcent. " Marie, horticultrice, Les Fleurs d'Arles https://www.instagram.com/fleurs_d_arles/?hl=fr "Je propose des bouquets de fleurs sauvages et cultivées, poussant tranquillement en Camargue. Je m’inspire de la nature, observe plantes et fleurs, feuillages, graminées, puis les associe aux fleurs que je cultive de mon jardin au milieu des près. D’autres fleurs viennent s’ajouter à mes compositions provenant de producteurs locaux. Ma spécialité ? du foisonnant, du coloré, de l’aérien, du destructuré, à l’image de ce qu’est la nature à chaque saison."

Une artiste lumineuse, une voix qui remplit l'espace, une femme engagée sur scène comme dans la vie. Nous avons la chance d'avoir Barbara Pravi pour marraine. La voici qui prend la parole dans La Provence pour faire connaître La Collective. Peut être que vous pourrez en profiter pour decouvrirPrière pour soi, une envolée pour se rappeler qu'on a chacune la ressource pour faire avec nos peines et nos blessures. On n'en est pas toujours certaines, on perd pied, on cherche. On a besoin d'aide parfois. Et puis on trouve, on se retrouve. A écouter sans modération! En résonance avec la maison! La campagne prend fin dans quelques jours... merci à Barbara, merci à vous!

C'est officiel, grâce à vous tous.tes, nous avons réussi à atteindre ensemble le 1er palier de notre campagne de dons !!! Merci 1000 fois pour votre soutien et votre générosité qui vont nous permettre de finaliser le chantier de la maison, poursuivre l'aménagement des pièces et ouvrir le lieu dans de bonnes conditions dès maintenant, mais surtout à partir de septembre ! Les 5000 euros récoltés financeront également une partie du fonds documentaire et du matériel pour installer le centre de ressources au rez de chaussée... ALORS POUR TOUT CELA : MERCI MERCI MERCI !! Etant donné que le projet est ambitieux et que les attentes et besoins sont nombreux sur le territoire, nous aimerions récolter encore au moins 2000€ qui viendront nourrir le fonds de solidarité. Celui-ci permettra de proposer aux personnes les plus précaires des ateliers gratuits ou à un tarif symbolique. Sachez que l'argent récolté nous offrira une petite marge de manoeuvre supplémentaire, et une sécurité financière plus grande pour développer le projet en attendant le relais des financements publics.

On continue à vous présenter les femmes, grâce à qui, nous vous proposons en contrepartie de votre don à La Collective, des produits, livres, créations tous portés, créés, imaginés par des entrepreneuses et artistes arlésiennes !!! Mille mercis à elles pour soutenir, à leur échelle, le projet !!! Aujourd'hui, est venu le tour de vous présenter Émilie, Lucie et Soriana. Emilie, fondatrice de la Librairie des Grandes Largeurs, Arles https://www.lesgrandeslargeurs.com/ "Libraire depuis une vingtaine d'années, j'ai crée la librairie Les Grandes Largeurs à Arles en 2017. Une librairie indépendante, générale et engagée dans laquelle je défends, entre autre, la littérature féministe. C'est donc tout naturellement et avec beaucoup d'enthousiasme que je soutiens le projet de La Collective. Nous organiserons ensemble bon nombre de rencontres avec des auteurs et des autrices qui, comme nous, défendent la cause des femmes. Et j'en suis ravie !" Lucie, fondatrice des Fleurs de Basile, Mouriès https://fleursdebasile.com/ "Issue d’une formation d’ingénieur en cosmétiques, j’ai décidé de devenir agricultrice afin de cultiver les plantes nécessaires à la fabrication de mes produits de beauté. Sensible au respect de l’environnement mais aussi à la santé des personnes qui utilisent mes produits, j’ai à cœur de gérer mon exploitation et en agroécologie et de choisir avec minutie chaque ingrédient qui constitue mes recettes. Bio, locale, cultivée et transformée à la main, ma gamme cosmétique offre, pour tous les types de peau, des solutions efficaces et naturelles. Lorsque Fanny m’a sollicitée pour participer à la campagne, j’ai été enthousiasmée par le projet de La Collective et particulièrement touchée par les valeurs qu’il défend. Femme entrepreneuse, agricultrice de surcroît, je ne peux que soutenir ce projet qui tend à faire changer les mentalités et à insuffler à d’autres femmes l’envie de prendre leur vie en main !" Soriana, Créatrice Flow.her https://m.facebook.com/FlowHer-101186215375534/ "Je me définis comme Artiste Plasticienne et joue avec le végétal sur plusieurs tableaux. Les fleurs, feuilles et pétales glanées que je récolte sur le territoire, sont ma matière première pour composer des tableaux surréalistes, des installations, des fresques et des collages, Le projet de La Collective est un projet qui m'a parlé tout de suite. Sororité, force du collectif, solidarité, puissance du féminin ; un lieu et un projet qui porte des valeurs que je soutiens et qui sont les miennes également. L’œuvre offerte dans le cadre du financement participatif fait partie d’une série créée dans le cadre d'une exposition très personnelle sur les ex votos en 2021."

La maison fait partie d'un ensemble plus vaste - l'Archipel, un lieu partagé avec des artistes et artisans aux multiples talents et compétences... Des artistes plasticiens : Luc Texier, Victor Jaget, Martine et Martin, une céramiste : Florence Inoué (attraction terrestre), des sculpteurs : Nadja Bailly et Geoffrey Gabriel (La forêt imaginaire), une illustratrice : Hélène Riff, un artisan ceinturier : Luc (L'ours bleu). L'Archipel est un lieu incroyable, à 10 minutes à pied du centre ville, comprenant la maison et 8 ateliers. Ensemble, nous inventons une manière de créer, d'exposer, d'accueillir, de tisser des liens. C'est une expérience d'autogestion fondée sur le désir de cohabiter et de partager nos ressources. La Collective est fière de participer à cet espace commun, ouvert sur la ville. Nous avons ouvert officiellement le 26 mars. Plus de 400 personnes sont venues visiter l'Archipel, pour notre plus grand plaisir.

Petit Zoom sur les éditions Eclap qui se sont associées à La Collective pour cette campagne de dons en ligne... "Nous avons créé le jeu Moi c'est Madame pour que les femmes (re)découvrent leur force intérieure, pour qu'elles puissent prendre du recul sur les attaques sexistes et ne plus se laisser atteindre. Le but du jeu est de trouver la meilleure réponse à ces attaques en s'aidant de punchlines déjà testées par d'autres femmes, en inventant de nouvelles ripostes ou en s'entraidant. Face à ces répliques piquantes et audacieuses, les machos ne pourront que trépasser ! Ce jeu est issu du podcast YESSS qui met en valeur différentes victoires de femmes face au sexisme. Il a été conçu également avec l'aide de l'association Self Collective qui donne des cours de self défense verbale et physique aux femmes. Se réunir, passer un bon moment tout en déconstruisant le patriarcat et reprendre confiance en soi, cela résonne avec les valeurs de La collective. Le jeu Moi c'est Madame sera fier de trôner sur vos étagères et sur celles de ce lieu bienveillant et convivial afin d'être utilisé par qui veut affiner sa répartie contre le sexisme !" Axelle Gay

On ne s’attend pas toujours à ce que les femmes se défendent malgré les violences et les discriminations qu’elles subissent. La pratique de l’autodéfense verbale et physique vise l’émancipation des femmes, à la fois par la prise de conscience de leurs capacités à se défendre, par l’apprentissage et le partage de stratégies et par la conscientisation d’une condition commune – celles de personnes souvent dominées. La Collective invite Mathilde Blézat le jeudi 28 avril pour : - un atelier d'autodéfense verbale - la présentation de son ouvrage "Pour l'autodéfense féministe"