Le Syndrome du Moniteur de Ski
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Enfant, vous n'avez pas eu la chance d'aller au ski ?</p>
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Vous feriez mieux de vous en réjouir ! Vous avez échappé à un syndrome peu connu et pourtant hautement pervers et nocif : le Syndrome du Moniteur de Ski.</p>
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Ne vous fiez pas à son appellation apparemment loufoque, c'est un syndrome à prendre très au sérieux. C'est l'objet de notre documentaire.</p>
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<u>DE L'ENQUÊTE THÉORIQUE À L'INVESTIGATION SUR LE TERRAIN.</u></p>
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Notre enquête consiste à étudier et déterminer les symptômes et effets du Syndrome du Moniteur de Ski.</p>
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Selon une méthode rigoureusement scientifique, notre film va suivre et analyser Joséphine de Meaux évoluant dans un milieu hautement pathogène : la station de ski des Arcs 1800. </p>
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Joséphine est notre cobaye. Nous observerons comment se manifeste chez elle le syndrome lorsqu'elle est confrontée à la situation traumatique initiale: le séjour aux sports d'hiver. Nous allons observer ses réactions dans des situations à risque : les cours de ski, la confrontation avec les moniteurs et les apprentis skieurs d’aujourd’hui, la descente aux flambeaux, le bar de l’ESF et la boite de nuit de la station, etc.</p>
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Nous allons chercher des témoins atteints du même mal (de tout sexe et de tout âge), interroger des spécialistes (pédiatres, psychanalystes, personnel de l'Ecole de Ski Français). Nous allons également étudier les enfants des cours de ski, et la figure du moniteur de ski.</p>
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Joséphine, en se confiant et en partageant son expérience du Syndrome du Moniteur de Ski, dépistera les traces de celui-ci chez les gens qu'elle rencontrera. Elle les fera témoigner à leur tour des mythes de leur enfance et des répercussions de ces souvenirs idylliques dans leur vie actuelle.</p>
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<u>LE SYNDROME DU MONITEUR DE SKI - 1ère VICTIME RÉPERTORIÉE : JOSÉPHINE DE MEAUX.</u></p>
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Témoignage de Joséphine :</p>
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"Heu, ben je sais pas trop, j’ai beaucoup de mal à l’expliquer…</p>
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Une chose est sûre, quand j’étais petite, tout était facile et je tombais toujours amoureuse de mes moniteurs de ski.</p>
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Puis, à l’adolescence, tout est devenu difficile et mes moniteurs de ski ne sont plus tombés amoureux de moi. Et moi non plus, du coup.</p>
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Vous vous demandez pourquoi je suis aussi persuadée que ça a un rapport avec la mouise dans laquelle je suis aujourd’hui ? Je le sens, c’est tout. Je ne peux pas l’expliquer mais je sais que c'est lié.</p>
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Parce que faire du ski derrière un moniteur, c’était le paradis.</p>
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Évidemment, je ne me souviens que très vaguement des cours de ski, ils sont beaucoup trop loin maintenant. Mais j’étais comme un poisson dans l’eau, ou plutôt comme un cabri dans la poudreuse. Sereine et libre. Et la sérénité est un sentiment que je n’ai plus jamais connu par la suite. L’anxiété permanente l’a remplacée. Comme si le cabri était tombé dans une crevasse.</p>
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Alors j’ai réalisé que ces souvenirs devaient être le terreau de mon inaptitude à l’âge adulte, aux histoires d’amour qui durent et à la jungle de la vie en société.</p>
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Ces cours de ski, incrustés dans ma mémoire émotionnelle comme des moments idyllique, m’avaient en fait littéralement foutu dedans."</p>
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En définitive, notre film est une quête autobiographique qui va rendre possible, par le rire et la sincérité, un dialogue intime avec les autres.</p>
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Nous sommes intimement persuadées que, tous ensemble, nous réussirons peut-être à nous soigner du syndrome du Moniteur de ski. </p>
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<u>SYNOPSIS DU FILM :</u></p>
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Joséphine est à l’hôpital. Elle vient d’avoir une phlébite et a échappé de justesse à l’embolie pulmonaire. Son amie Kinga, compatissante, vient lui rendre visite.</p>
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Joséphine lui annonce que sa phlébite est la manifestation spectaculaire d’un mal contracté dans son enfance dont elle souffre depuis trop longtemps en silence: le Syndrome du Moniteur de Ski.</p>
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Face à l’incrédulité de Kinga, Joséphine dévoile la longue liste des dérèglements dont elle est victime.</p>
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Sceptique, Kinga ne comprend rien à la maladie de Joséphine.</p>
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Etranglée par l’émotion et la frustration de ne pas réussir à partager ce qu’elle ressent, Joséphine assure à Kinga qu’elle est loin d’être la seule à pâtir de ce syndrome. À bout, elle sait qu’elle doit, une bonne fois pour toutes, trouver l’antidote.</p>
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Kinga, pleine d’empathie - tout en en se demandant si ce syndrome du Moniteur de Ski ne serait pas plutôt une lubie - décide d’accompagner Joséphine dans sa tentative de le neutraliser.</p>
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Après des recherches infructueuses à Paris auprès de spécialistes en tout genre, Jojo et Kiki décident de cibler leur enquête en se rendant directement au coeur du problème : au bas des pistes des Arcs 1800.</p>
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Leurs tribulations ne font que commencer…</p>
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Pour ce tournage nous avons besoin de mobiliser une équipe de 6 personnes pendant au total 4 semaines aux Arcs 1850 (les deux réalisatrices, un chef-opérateur, un ingénieur du son, un directeur de production et un régisseur). La Station des Arcs peut à ce jour prendre en charge une partie de l’hébergement et l’accès aux remontées mécaniques. Le financement de 10 000 euros que nous demandons, nous permet de louer du matériel de prise de son et d’image (2 500€), de mobiliser 2 voitures et les frais d’essence et de péage pour les deux sessions de tournage (1500€), les repas pour 6 personnes à 20 euros par personnes/jour pour 30 jours (3600 €), la location du matériel de ski pour l’équipe (1000€), les consommables pour le matériel de tournage et la régie (500€), des accessoires pour les décors et les costumes (500€) et l’assurance (400€)</p>
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