Rien dans notre conception placide du monde ne nous prépare à ça : que s’impose, à l’évidence amoureuse, puissamment sexuée, cette trace-là, comme la trace même s’impose, et qu’à l’entour, en cet entour, le monde s’impose lui en son chaos, comme le chaos même.
Tout ce qui de civilisé il y a tient à cette trace. A coup sûr, trace de corps mais pas d’un corps seul, dès lors corps-cadavre (même en ses représentations glorieuses), mais trace de vivant, sexué. Un mouvement, s’en imprime, vague qui se diffuse au monde, lui donne son relief, vague qui fait monde .C’est la conception même du monde.
C’est là objection grandiose à l’ambition de l’homme, d’un homme, à faire trace, trace en sa stature, forcement cadavérisée.
C’est l’évidence, saisissante, de la trace amoureuse et que d’elle un monde existe, qu’un monde se conçoive de ce que cette trace et elle seule soit à la fois l’orage et l’ apaisement de ce monde.
C’est l’évidence de ce qui fait trace sur le monde, de le porter à l’existence.
De ce qu’un acte, humain, sexuel -mais y a-t-il acte autre ?- existe ,acte tel qu’un enjeu en soit posé, qu’un risque en soit pris sans a priori, sans assurance, dans le seul lieu où enjeu et risque ait chance- infime- S’y éprouve quelque jouissance qui ne saurait être que l’étrangeté de l’approche d’une limite et son effet bouleversant.
Cet acte fait – et lui seul- trace sur le monde, crée le monde de le faire surgir en son chaos.
Car c’est de cette trace et d’elle seule que peut se concevoir un monde en l’infernal désordre de ses plis et replis, chaotiques, saillants, aigus, en ses vaguelettes sèches, désordonnées, monde qui vient faire contexte à l’acte amoureux qui y creuse, en douceur, en aplats, en creux, l’insistance mouvante, houleuse de la trace amoureuse.
Au lit, en la couche ou se comprend (fort mal, voire pas du tout mais, justement, ou se comprend) et ça vient trancher sur l’incompréhensible du monde, d’un monde qui de cette trace et de là seulement peut s’imaginer, à terme, compréhensible.
« Adam et Eve », de la terre extraits, « Adam et Eve »est le nom donné à notre trace première dont toujours s’oublie, s’efface, qu’elle conjoint la trace amoureuse, sexuée avec quelques libertés prises sur l’arbre de la connaissance : façon de tempérer une érotique comme telle vivace, non sans violence (Bonheur des euphémismes !).
Et celle-là de trace ,dite mâle de son relief ? Relief qui imprime, impressionne mais c’est vers moi, sur moi que dès lors elle fait trace, marquée en mon espace.
Il s’en sent le déplacement d’air. J’en suis soufflée.
L’air, l’œil, la main en sont induits en tentation. Il se sait ce que la tentation doit à la représentation : tout . La main (et tout pareillement l’œil ) y est appelé et cette main
déborde le corps, sait que ce corps est bien au-delà de sa trace effective ,sait que le monde en son tout (pas entier) est l’écho de cette trace, écho en négatif, négatif tourmenté, tourmentant.
Mais représentation ? Vraiment ? Comment laisser choir cette pelure pour que ce qui ici se donne à voir soit reçu en se présence même, en sa présence extrême : En sa trace, grandeur nature dit-on !
L’ordre du monde, son désordre tout autant donc, s’affole d’émerger de cette trace, et se ramparde contre elle.
Car il s’agit d’effacer, d’exclure cette trace, cette trace-ci de tout ordre du monde.
Un art réouvre ce lieu, cette question et vient non y mettre une réponse, efffaçante en sa nature mais vient y creuser, encore et encore, la dite et énigmatique question. Celle-ci, qui vous regarde se pose en peu là !
M’est donné aujourd’hui de qualifier mon rapport au monde : Désaccordé.
Matelas d'Amour
Un couple est invité à s'aimer sur un matelas d'argile. Emergeront de l'empreinte de leurs ébats deux sculptures: "Matelas d'Amour".

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J'ai été très heureux de lire ton texte. Il pointe plusieurs directions conscientes de pensé et ouvre d'autres espaces de réflexion qui amplifient Matelas d'Amour en le cognant de façon différencié à certains mythes ou images.
Je te remercie pour ta justesse et pour l'ampleur que tu lui donnes
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<strong><span style="line-height: 21px; color: black;"><font face="Calibri" style="line-height: normal;">Francis DANIEL : La paroi sismographe</font></span></strong></p>
<p class="ecxMsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 5pt; color: rgb(68, 68, 68); font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 15px; background-color: rgb(255, 255, 255);">
<span style="line-height: 21px; color: black;"><font face="Calibri" style="line-height: normal;"> </font></span></p>
<p class="ecxMsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 5pt; color: rgb(68, 68, 68); font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 15px; background-color: rgb(255, 255, 255);">
<span style="line-height: 21px; color: black;"><font face="Calibri" style="line-height: normal;"><span style="line-height: 21px;"> </span>Parmi les nombreux mythes qu’a suscités la terre, non pas sous son aspect cosmologique mais simplement comme matériau, la légende du Golem provenant de la littérature talmudique et qui, passé par le folklore d’Europe centrale prendra dans la littérature et le cinéma la figure de Frankenstein, mérite attention. Un être façonné par l’homme avec ses mains et de la terre, prend vie et entame l’existence effrayante d’un d’Etre qui n’appartiendrait pas à l’Humanité.</font></span></p>
<p class="ecxMsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 5pt; color: rgb(68, 68, 68); font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 15px; background-color: rgb(255, 255, 255);">
<span style="line-height: 21px; color: black;"><font face="Calibri" style="line-height: normal;"> </font></span></p>
<p class="ecxMsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 5pt; color: rgb(68, 68, 68); font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 15px; background-color: rgb(255, 255, 255);">
<span style="line-height: 21px; color: black;"><font face="Calibri" style="line-height: normal;">Pline L’Ancien dans ses Histoires naturelles évoque la naissance des arts libéraux au travers de la légende de Dibutade, la fille d’un potier corinthien. Eperdument amoureuse de celui qui devait partir pour un long voyage, elle se mit en tête de dessiner à la lueur d’une bougie les contours de l’ombre du visage de son fiancé portée sur le mur; son père plaqua ensuite de l’argile sur le dessin reproduisant ainsi les volumes de ce visage que sa fille ne devait pas revoir de sitôt. Le mythe crée une association entre l’acte de peindre ou de sculpter et le désir ; c’est le désir qui inspire l’acte de produire un succédané, qui conjure le cours des choses, et permet de maintenir une certaine jouissance de l’absent.</font></span></p>
<p class="ecxMsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 5pt; color: rgb(68, 68, 68); font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 15px; background-color: rgb(255, 255, 255);">
<span style="line-height: 21px; color: black;"><font face="Calibri" style="line-height: normal;"> </font></span></p>
<p class="ecxMsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 5pt; color: rgb(68, 68, 68); font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 15px; background-color: rgb(255, 255, 255);">
<span style="line-height: 21px; color: black;"><font face="Calibri" style="line-height: normal;"><span style="line-height: 21px;"> </span>La démarche de Francis Daniel prend ses sources dans un passé plus lointain, avant que l’homme n’ait inventé les mythes et les dieux de la création, avant toute construction cosmogonique…La source est celle des premiers artistes du paléolithique supérieur il y a quelques 40 000 ans, qui, sur les parois des cavernes vont poser leur mains pour en laisser une série d’empreintes successives, les mains négatives. C’est encore d’empreintes qu’il s’agit avec les ombres laissées par l’éclair atomique tueur sur les murs d’Hiroshima en 1945, et d’hommages à la persistance des êtres.</font></span></p>
<p class="ecxMsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 5pt; color: rgb(68, 68, 68); font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 15px; background-color: rgb(255, 255, 255);">
<span style="line-height: 21px; color: black;"><font face="Calibri" style="line-height: normal;"> </font></span></p>
<p class="ecxMsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 5pt; color: rgb(68, 68, 68); font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 15px; background-color: rgb(255, 255, 255);">
<span style="line-height: 21px; color: black;"><font face="Calibri" style="line-height: normal;"><span style="line-height: 21px;"> </span>Il y eut au XXe siècle, Yves Klein et les anthropométries de ses femmes-pinceaux. Celles-ci dont le corps était enduit de peinture IKB, venaient sur les indications de l’artiste, se frotter à la surface du tableau pour y déposer une série d’empreintes. La banderole actuellement apposée rue de Rivoli pour les collections du Musée Louvre Abu Dhabi montre combien ces anthropométries donne du corps féminin une représentation très proche des premières idoles.</font></span></p>
<p class="ecxMsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 5pt; color: rgb(68, 68, 68); font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 15px; background-color: rgb(255, 255, 255);">
<span style="line-height: 21px; color: black;"><font face="Calibri" style="line-height: normal;"> </font></span></p>
<p class="ecxMsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 5pt; color: rgb(68, 68, 68); font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 15px; background-color: rgb(255, 255, 255);">
<span style="line-height: 21px; color: black;"><font face="Calibri" style="line-height: normal;">Revenons à la terre, qui est au centre de la démarche de Francis Daniel, à cette terre à la fois donneuse de vie et de nourriture mais aussi ultime sépulcre à qui l’homme confie ses morts. L’artiste ne lui confère pas de pouvoirs surnaturels mais en revanche un lien charnel à partir duquel se construit l’artiste qu’il est, dans toute la perspective anthropologique que sous-tend son travail. La terre est invitée aux noces ; est-elle matelas ? Certes non. Le matelas a en effet la particularité de revenir à la manière d’une corde élastique à son état antérieur, d’être sans mémoire des nuits passées. Il efface instantanément tout ce qu’il aura enregistré, qu’il s’agisse de franches ou vigoureuses secousses ou de plus douces caresses. Dans la situation crée par Francis pour permettre la réalisation de son œuvre, <span style="line-height: 21px;"> </span>il s’agit plutôt d’un plan sismographe qui va garder la trace de tous les outrages qu’il aura subis. Cette notion de plan sismographe me permet d’évoquer un autre plan, qui fait fonction de nœud <span style="line-height: 21px;"> </span>fantasmatique dans l’ensemble du travail de Francis Daniel et qui est la vitre au carreau de la célèbre gravure de Dürer en train d’appliquer les règles encore balbutiantes de l’art de la perspective à <span style="line-height: 21px;"> </span>un nu féminin à la fin du XVe siècle. Cette image hante son travail, elle en est toujours le point de départ sans doute parce que l’artiste y décèle une extraordinaire hypocrisie en tant que métaphore idéale du point de vue de la morale entre l’artiste et son modèle. L’artiste post moderne n’a cure du rôle instrumental de la paroi de verre (parete di vetro) des artistes de la Renaissance. Il n’y voit qu’une barrière dérisoire destinée à protéger de la volupté du corps du modèle, un artiste que la concentration cognitive de son travail aurait rendu asexué. Comme la terre du Golem s’était faite chair et Être, de manière symétrique le verre, matériau froid destiné à une vision transparente, ordonnée et sans désirs, s’est transmuté en terre, matériau chaud où devaient se lover tous les moments de grande volupté.</font></span></p>
<p class="ecxMsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 5pt; color: rgb(68, 68, 68); font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 15px; background-color: rgb(255, 255, 255);">
<span style="line-height: 21px; color: black;"><font face="Calibri" style="line-height: normal;"> </font></span></p>
<p class="ecxMsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 5pt; color: rgb(68, 68, 68); font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 15px; background-color: rgb(255, 255, 255);">
<span style="line-height: 21px; color: black;"><font face="Calibri" style="line-height: normal;">Dans ce transfert entre le verre et la terre, et ce n’est pas de l’ordre du détail, nous y avons perdu la vue. Mais qu’aurait-elle été dans la situation proposée, cette vue, sinon pornographie et voyeurisme ?</font></span></p>
<p class="ecxMsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 5pt; color: rgb(68, 68, 68); font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 15px; background-color: rgb(255, 255, 255);">
<span style="line-height: 21px; color: black;"><font face="Calibri" style="line-height: normal;"> </font></span></p>
<p class="ecxMsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 5pt; color: rgb(68, 68, 68); font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 15px; background-color: rgb(255, 255, 255);">
<span style="line-height: 21px; color: black;"><font face="Calibri" style="line-height: normal;">La scène d’amour a laissé sa trace dans la terre. Il me revient une scène de L’Age d’or de Luis Buñuel, où poussé par un désir irrépressible, le couple d’amoureux transgresse toutes les règles de bonnes conduites en s’ébattant dans la boue devant une foule de témoins. La terre est ici symbole de la fange, degré zéro de l’humanité telle que la conçoit la morale bourgeoise. Plus tard l’artiste américaine Carolee<span style="line-height: 21px;"> </span>Schneemann <span style="line-height: 21px;"> </span>reprit avec sa performance Meat <span style="line-height: 21px;"> </span>Joy en 1963, cette association des thèmes du désir et de la fange.</font></span></p>
<p class="ecxMsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 5pt; color: rgb(68, 68, 68); font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 15px; background-color: rgb(255, 255, 255);">
<span style="line-height: 21px; color: black;"><font face="Calibri" style="line-height: normal;"> </font></span></p>
<p class="ecxMsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 5pt; color: rgb(68, 68, 68); font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 15px; background-color: rgb(255, 255, 255);">
<span style="line-height: 21px; color: black;"><font face="Calibri" style="line-height: normal;">Qu’a laissé ce couple comme mémoire de leurs ébats ? Un matelas femelle : Une large zone au centre où la terre a été particulièrement malaxée, doit-on dire sculpter ?- par les dos et le poids des deux corps, et qui a curieusement une forme ovoïde. D’amples volumes s’en dégagent tandis qu’on décèle ici les marques des plis de la peau, sans que là soit possible d’y reconnaitre les éléments d’une anatomie. <span style="line-height: 21px;"> </span>A la périphérie de cette zone, la matière semble plus magmatique, désordonnée comme peut l’être la surface d’une mer agitée.</font></span></p>
<p class="ecxMsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 5pt; color: rgb(68, 68, 68); font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 15px; background-color: rgb(255, 255, 255);">
<span style="line-height: 21px; color: black;"><font face="Calibri" style="line-height: normal;"> </font></span></p>
<p class="ecxMsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 5pt; color: rgb(68, 68, 68); font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 15px; background-color: rgb(255, 255, 255);">
<span style="line-height: 21px; color: black;"><font face="Calibri" style="line-height: normal;">De cette matrice femelle, l’artiste tirera une épreuve positive, un matelas mâle. L’envers fait fonction de révélateur. Vous n’y retrouverez pas la Ludovica du Bernin mais des corps morcelés et enchevêtrés : ici une épaule, à moins qu’il ne s’agisse d’un morceau de fesses ? là un bras, une main, beaucoup de mains qui sortent de la matière ; elles semblent appeler au secours, tentent de transpercer la gangue où les corps pourraient être emprisonnés.</font></span></p>
<p class="ecxMsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 5pt; color: rgb(68, 68, 68); font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 15px; background-color: rgb(255, 255, 255);">
<span style="line-height: 21px; color: black;"><font face="Calibri" style="line-height: normal;"> </font></span></p>
<p class="ecxMsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 5pt; color: rgb(68, 68, 68); font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 15px; background-color: rgb(255, 255, 255);">
<span style="line-height: 21px; color: black;"><font face="Calibri" style="line-height: normal;"><span style="line-height: 21px;"> </span>Réduire une caresse à une image est en soi une aporie que le projet du Matelas d’amour tente de relever en transposant la représentation dans le champ de l’empreinte. Les Portes de l’enfer de Rodin me traversent l’esprit Matelas d’amour porte cette ambiguïté, du désir et de la mort.</font></span></p>
<p class="ecxMsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 5pt; color: rgb(68, 68, 68); font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 15px; background-color: rgb(255, 255, 255);">
</p>
<p class="ecxMsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 5pt; color: rgb(68, 68, 68); font-family: Calibri, sans-serif; font-size: 15px; background-color: rgb(255, 255, 255);">
<strong><span style="line-height: 21px; color: black;"><font face="Calibri" style="line-height: normal;">Jean-Michel BOUHOURS</font></span></strong></p>
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<img alt="I" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/81784/I.jpg" /></p>
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<strong>Création sonore de Nicolas Perrin.</strong></p>
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<strong>Mise en lumière et installations de Johan Bioley.</strong></p>
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<strong>MISE EN </strong><b>LUMIÈRE :</b></p>
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<img alt="Ii1" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/81816/II1.jpg" /><img alt="Ii2" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/81817/II2.jpg" /></p>
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Des lumières sont disposées autour des matelas. </p>
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<img alt="Iii1" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/81811/III1.jpg" /><img alt="Iii2" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/81794/III2.jpg" /></p>
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Préalablement programmées par informatiques, les lumières proposent par</p>
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différentes intensités et divers déplacements de révéler Matelas d'amour.</p>
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<strong>I) Surface réfléchissante</strong></p>
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<img alt="Iv1" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/81799/IV1.jpg" /><img alt="Iv2" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/81812/IV2.jpg" /></p>
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Un miroir placé au dessus de Matelas d'amour permet de réfracter la</p>
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lumière sur l'oeuvre</p>
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<strong>II) Recherche sur le parcours du public</strong></p>
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<img alt="V" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/90943/V.jpg" /></p>
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Une installation permettra au public de découvrir l'oeuvre par différents</p>
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points de vue.</p>
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<strong>III) Décollement</strong></p>
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<img alt="Decollement3" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/84585/Decollement3.jpg" /></p>
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<strong>IV) Parcours du public (proposition choisie)</strong></p>
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<img alt="Vii2" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/81805/VII2.jpg" /><img alt="Vii1" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/81804/VII1.jpg" /> <img alt="Viii1" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/81806/VIII1.jpg" /> <img alt="Viii2" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/81807/VIII2.jpg" /></p>
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<strong>V) Création sonore</strong></p>
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Réalisée à partir des traces et des empreintes laissées par le son des</p>
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corps et de la terre.</p>
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Le microphone y recrée les méandres et les plissés, les forces et l’intimité</p>
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de la matière comme une musique surgie d’un instrument de terre.</p>
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La diffusion du son se fera à partir de deux haut-parleurs situés sous le</p>
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matelas.</p>
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Deux haut-parleurs, comme deux corps.</p>
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La musique sera ainsi filtrée et altéréee naturellement par la matière,</p>
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comme une mémoire de l’acte amoureux. </p>
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<img alt="X" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/81810/X.jpg" /></p>