Seul(s) au Festival d'Avignon 2022

Faire le festival d’Avignon pour une création est un projet ambitieux pour une compagnie indépendante comme Chahuts, et surtout, c’est une réelle prise de risque financière : entre le logement, la location de salle, les salaires de l’équipe artistique, technique et administrative, les frais de communication…les frais fixes sont nombreux ! Voilà pourquoi la jeune Compagnie Chahuts a besoin de vous pour que Seul(s) puisse être présenté au Théâtre Transversal en juillet 2022 ! Car si nous comptons évidemment sur les recettes de billetterie qui reviendront en totalité à la compagnie, nous cherchons également le soutien de notre entourage, nos amis, nos familles et de toute personne qui de près ou de loin se sentira proche de l’esthétique artistique du spectacle ! A quoi va servir concrètement cet argent ? Financer en partie les 15000€ de budget: -Location du Théâtre Transversal : 7 200€ -Rémunération équipe : 4 800€ -Logement Avignon : 1 500€ -Frais de communication : 1000€ -Transports des décors : 500 € On vous laisse découvrir en détail ci-dessous le spectacle Seul(s) écrit et interprété par Olivier Duverger Vaneck: la génèse de ce projet intime et sincère, l'équipe artistique formidable, quelques articles de presse unanimes et des images pour vous mettre l'eau à la bouche. 1/ Présentation du projet Seul(s) c'est l'histoire d'un mec. Il ne sait pas fumer, bien qu'il aimerait. Il a un peu du mal avec elles, les filles. Il aime l'humour et il connaît plein de bonnes blagues. C'est surtout l'histoire d'un homme seul, qui a été aussi un enfant seul. Elle commence comme un one man show mais vite elle se prend les pieds dans le tapis de la folie et le voile d'apparente légèreté auquel il s'accroche se déchire pour nous laisser voir une réalité plus sombre. En déroulant le fil de sa vie, auquel il tresse quelques brins de fiction, Olivier Duverger Vaneck se livre dans un texte d'une grande poésie, s'ouvre comme un livre où l'on peut lire son histoire parfois drôle, mais souvent triste. Il nous raconte sa famille : une constellation de solitudes qui s'éclairent, parfois, un peu, les unes les autres, mais jamais n'entrent en collision. Et il se raconte lui : une petite étoile au milieu de tout ça, qui attend désespérément que quelqu'un remarque qu'elle brille. 2/ Genèse d’un projet Avant Seul(s), Olivier Duverger Vaneck avait déjà écrit sur la famille. Le spectacle s’appelait Atavi, une pièce pour 5 comédiens, dans laquelle il ne jouait pas, mais où tous les prémices de ces questionnements paraissait déjà : comment gérer la solitude ? Quelle est la place de la transmission dans nos habitudes du quotidien ? et en quoi cette transmission, ou plutôt cette absence de transmission, joue sur notre besoin de reconnaissance ? Venant d’une famille chaotique, frappée par la maladie, la folie et les mauvais choix, Olivier connait les problèmes familiaux. Sauf qu’il n’était pas question d’en faire du larmoyant. Il n’y a pas d’échelle de graduation dans la douleur, chacun la vit à sa façon. Partant du postulat que les problèmes familiaux et la solitude appartiennent à tous, autant en parler avec une légèreté qui permettrait de mieux les rendre universels. Le spectacle commence comme un stand up, où l’humour, toujours présent, renforce chaque thème, plutôt que de les dénaturer. L’humour, toujours, car sans humour, nous sommes perdu. 3/ Et alors pourquoi on fait appel à vous ? Ce spectacle a eu la bonne idée de se créer le 8-9 mars 2020, au Théâtre Transversal à Avignon, soit quelques jours avant le premier confinement. La pandémie interminable, l’absence de visibilité dans la programmation et le processus de diffusion du spectacle auprès des professionnels qui a été mis en pause pendant plusieurs mois, ont fragilisé Seul(s). Heureusement, nous avons pu bénéficier du soutien de plusieurs lieux majeurs, à commencer par le Théâtre Transversal à Avignon, mais aussi la Scène Nationale Châteauvallon-Liberté à Toulon, ou encore la Maison du Théâtre et de la Danse à Epinay-sur-Seine. Fort de cette aide, nous tentons le pari de faire le Festival d’Avignon cette année, accueilli dans ce très bel endroit qu’est le Théâtre Transversal ! 4/ Les artistes et l’ensemble des personnes qui ont permis son développement : Mise en scène : Alice Faure Écriture et interprétation : Olivier Duverger Vaneck Voix : Marie-Christine Barrault Musique : Stéphane Corbin Création sonore : Thomas Mirgaine Création lumière : Romain Chevalier Production/administration : Bérengère Malgarini Conception/création visuel : David Freymond Crédit photo : Marc Lacaze Remerciement tout particulier à : Thomas Vignolles Ha Van, Maéva Liaut, Séverine Liébaut, Guillaume Perez, Quentin Tailly, Chloé Cassagnes et Julien Marion. 5/ Quelques retours presses pour vous donner l’eau à la bouche : Ouvert aux publics – 7 mars 2020 Avec cette création, qui ne manquera pas de grandir, Olivier Duverger Vaneck signe un texte sincère et vrai. Cette sincérité rend alors son propos universel et interroge le public sur sa propre famille. Son humour, présent tout au long du spectacle, lui permet de réaliser un numéro de funambule, d’être toujours sur un fil ténu, entre comédie et théâtre. Il navigue dans son jeu pour mieux nous parler de blessures profondes. La Provence – 13 mars 2020 – A Avignon, bluffant, le petit-fils de Pierre Vaneck ! Dans la famille Vaneck, on connait Pierre, le grand-père, immense comédien « Moliérisé » décédé en 2010. On connait aussi l’une des petites-filles, Aurélie, actrice de « Plus belle la vie». En revanche, on a découvert, il y a quelques jours à Avignon, un autre petit-fils de Pierre Vaneck qui brûle les planches : Olivier Duverger Vaneck a créé au Théâtre Transversal son épopée de la proximité, « Seul(s) ». Il est puissant dans les nuances via une logorrhée époustouflante. Un Edouard Baer en moins « quartier latin ». Il scrute sa famille de l’intérieur, raconte sa mère touchée par les troubles psychotiques, vit pleinement sa propension à être en marge de la normalité. C’est intense, c’est sous tension, c’est drôle, c’est surprenant. Un spectacle prometteur en diable. 6/ Des visuels pour vous en mettre plein les mirettes : 7/ Et si vous tenez vraiment à tout connaitre du parcours artistique de notre équipe Olivier Duverger Vaneck passe son enfance à Paris où c’est pas facile tous les jours, puis à Vierzon où il passe son bac. En 2006, il rentre à l’École Claude Mathieu (Paris 18ème). Il enchaine ensuite plusieurs projets : Des espoirs mené par Jean Bellorini en 2010, Les Caprices de Marianne, mise en scène d’Emilien Benoît, mais aussi La jeune fille et le corbeau et La boite de Pantoufle d’Alice Faure, entre 2012 et 2015, qui lui permettent de collaborer avec la Compagnie Teknaï. Vient ensuite L’Odeur de la ville mouillée en 2016, de Marie Causse, dans une mise en scène de Margaux Conduzorgues au Théâtre de Belleville (Paris). En parallèle, Olivier Duverger Vaneck tourne, que cela soit pour la télé, dans des courts métrages ou sur Internet avec le collectif Golden Moustache ou en créant son propre collectif, Alluciné. En 2016, il créé sa propre compagnie, la Compagnie Chahuts et monte son premier spectacle Atavi. Un projet qui, soutenu par Arcadi, se joue en 2017 à La Loge (Paris) puis au Théâtre de l’Opprimé (Paris) en 2018. La même année, Il interprète Huckleberry, d’Alice Faure au Ciné 13, il découvre le cinéma dans le film Le Collier Rouge, de Jean Becker et le podcast (2 heures de perdues, E.P.O). Alice Faure nait à Pontoise, et continue sa formation au conservatoire du 19ème arrondissement. Pour subvenir à ses besoins, elle est ouvreuse au Théâtre du Rond-Point, où elle rencontre Olivier Duverger Vaneck qui est ouvreur lui aussi. C’est aussi là qu’elle rencontre Quentin Defalt avec qui elle entame une longue collaboration. Comme comédienne avec Contes en 2010, ou encore Brita Bauman et La Reine des neiges en 2012, et comme assistante à la mise en scène avec Stavanger en 2016 et les Funambules en 2018. Elle mène également sa carrière de comédienne auprès de Patrick Alluin pour Ulysse, ou La Seconde surprise de l’amour, de Jean- Claude Seguin pour Oedipe, et d’autres metteurs en scène dont Olivier Duverger Vaneck pour Atavi en 2018. En parallèle, elle vient à la mise en scène elle-même dans plusieurs spectacles dont elle signe aussi les textes : La Boîte de Pantoufle en 2013, Huckleberry en 2017, ou encore Jambonlaissé, créé à La Reine Blanche puis à Avignon en 2019. Après un stage de mise en scène auprès de la compagnie Barouf en 2017, qui l’a beaucoup inspirée, elle devient également dramaturge et accompagne notamment des projets de cirque auprès des compagnie Les Bruits de la nuit de Chloé Cassagnes, ou les Objets Volants de Denis Paumier Y a t’il besoin de présenter Marie-Chrtistine Barrault ? Dotée d’un amour fou pour le théâtre et les textes, elle a eu la chance de jouer les plus grands textes avec les plus grands metteurs en scène : Jean-Louis Barrault, Jacques Lassale, Maurice Béjart, Jean Mercure, Jean-Luc Moreau, Danièle Thompson… Malgré cela, elle n’a pas délaissé le cinéma depuis 1969, date où elle s’est faite connaitre grâce à son interprétation dans Ma Nuit chez Maud, d’Eric Rohmmer avec qui elle a collaboré pour deux autres films. Beaucoup de réalisateurs et de réalisatrices prestigieux lui ont fait confiance, comme Jean-Charles Tacchella (dans Cousin, cousine, pour lequel elle a été nommée aux Oscars en 1976), Woody Allen, Manoel De Oliveira, Christophe Honoré, Andrzej Wajda, André Delvaux, Jean-Pierre Mocky ou Marie-Castille Mention-Schaar. Et on en oublie une multitude d’autres. Marie-Christine joue également pour la télévision, que ce soit par exemple pour Yves Robert, Roger Vadim, Serge Moati ou Jean-Pierre Mocky. Mais elle ne délaisse pas les textes pour autant, parcourant parfois toutes la France pour donner des lectures de textes prestigieux tout en multipliant les projets. On a pu la voir récemment à L’Odéon, aux Ateliers Berthiers dans Une mort dans la famille, mise en scène d’Alexander Zeldin. Stéphane Corbin est auteur-compositeur-interprète-arrangeur. Il donne plus de 700 concerts dans toute la France, et fait également les premières parties de Juliette et Thomas Fersen. Stéphane gagne plusieurs concours et participe aux rencontres d’Astaffort organisées par Francis Cabrel. Après deux albums autoproduits, il sort en 2011 chez Sony un nouvel album : Les murmures du temps. Il crée la musique de nombreuses pièces de théâtre et compose et joue dans de nombreux spectacles musicaux mis en scène par Virginie Lemoine, Stéphan Druet, Quentin Defalt, Alain Sachs, Thomas Le Douarec, Christophe Luthringer, Hervé Devolder, Ned Grujic. En tant qu’arrangeur et directeur musical, il multiplie les projets studio depuis 2020. Stéphane est à l’initiative du collectif « Les Funambules », vaste projet caritatif de lutte contre les discriminations, qui rassemble 500 artistes de tous horizons et avec lequel il a enregistré 2 double albums et fait 100 concerts.