<p>
Hello à tous,</p>
<p>
</p>
<p>
Un petit mot pour vous dire que le montage du documentaire "Arbres Tanzaniens" va bientôt reprendre, après une pause de plusieurs mois !</p>
<p>
Nous repartons donc, l'esprit frais dans les méandres du film qui pour le moment fait 1h30 (et qui doit, au final, ne durer qu'une heure !)</p>
<p>
</p>
<p>
A très bientôt !</p>
<p>
</p>
<div class="embed">
<a href="https://fbcdn-sphotos-h-a.akamaihd.net/hphotos-ak-frc3/1401164_10151992253797394_709550543_o.jpg" target="_blank"><img alt="" src="https://fbcdn-sphotos-h-a.akamaihd.net/hphotos-ak-frc3/1401164_10151992253797394_709550543_o.jpg" style="max-width: 540px" /></a></div>
<p>
</p>
Tanzanian trees
Help me produce my 6th documentary, which is about environment and music and Tanzania !
Successful
37
Contributions
13/06/2013
End date
€2.750
Out of €2.700
102 %
The publications
<p>
Salut à tous !</p>
<p>
</p>
<p>
Je suis revenue de Tanzanie il y a 3 semaines après un dernier mois de tournage plutôt intense, et j'ai enfin commencé le montage !</p>
<p>
</p>
<p>
J'ai plein d'images superbes, et bien sur trop de séquences à monter, le choix va être difficile ! J'espère être prête pour une avant première en décembre !</p>
<p>
</p>
<p>
Encore merci à tous !</p>
<p>
</p>
<p>
Julie</p>
<p>
Bonjour à tous !</p>
<p>
J’ai enfin une connexion internet suffisamment bonne pour vous écrire les premières nouvelles. Mon métier, c’est l’image, excusez donc mon écrit un peu faible…</p>
<p>
Cela fait un mois que le tournage a débuté et la première moitié du film est dans la boite ! Gérard est vraiment un personnage exceptionnel, charismatique et généreux. Une heure à voir sa tête via ce film, je pense que personne ne s’en lassera. Moi j’en suis déjà amoureuse, j’espère que vous serez vous aussi « happé » par sa présence.</p>
<p>
Nous avons donc terminé la partie « enquête » du film : nous avons sillonné le sud de la Tanzanie pendant 3 semaines à la recherche de tribus makondés, de feux de forêt, de forêt encore préservée, de chasseurs… J’ai déjà une vingtaine de rushs sur mes disques durs. Je suis plutôt contente de toutes les interviews et entretiens croisés que nous avons fait avec Gérard. Chacun, de leur point de vue et par leur expérience, démontre à quel point l’environnement et la culture de manière générale sont délaissées dans ce pays. Notre première halte nous a amené à Chiwalé, un village soit disant Makondé à 8 heures de Dar Es Salaam. Gérard voulait me montrer la déchéance des makondés, en effet, il n’y avait rien de typique là-bas ! Nous sommes ensuite allés passer 3 nuits dans les champs alentours et y avons rencontré tous ceux qui « pillent » la forêt illégalement. Ils ont parlé face caméra sans problème… notamment Amid qui explique chasser et couper du bois au sein même d’un réserve naturelle. Il lui suffit de donner l’équivalent de 2 euros aux gardes pour être libre de couper et tuer. Les interviews « chocs » se suivent, et au fur et à mesure je comprends la colère de Gérard, comme lui, j’ai envie de tous les bruler… Impossible de parler avec les tanzaniens de manière générale. Ils disent « oui oui » quand tu es là, et quand tu tournes le dos, ils continuent leurs conneries. Ils brulent la forêt pour y faire des champs temporaires. Lorsque la récolte est terminée, plutôt que de laisser la terre reposer, ils rebrulent tout et replantent. Au bout de 3 récoltes, la terre est trop arides et plus rien n’y poussera plus. J’ai vu défiler sous mes yeux des kilomètres et des kilomètres de terres vierges et noires… Les premieres sous leur permettent d’acheter 3 téléphones portables et une moto, alors que chez eux ils n’ont même pas l’eau courante ni même de puit à proximité. Les hommes se balladent en moto et les femmes vont chercher l’eau à 5 kilomètres de chez elle, à pied.</p>
<p>
Gérard est grande gueule, il n’a pas peur de dire les choses telles qu’il les voit, sans langue de bois !</p>
<p>
Bref… Nous sommes ensuite partis un certain temps dans un camp makondé au milieu de la forêt. Sous un petit abri, nous dormions avec 6 sculpteurs. Ils vivent là plusieurs mois durant, le temps de couper les ebenes et les sculpter. C’était un lieu magnifique mais là aussi, c’était déchirant de les entendre parler. Chacun rêve d’être un artiste, mais en Tanzanie, ils sont vus comme de simples ouvriers, en bas de l’échelle sociale. Eux qui fabriquaient avant des Ujuma de plusieurs mètres de haut sont contraints aujourd’hui à sculpter des vierges maries ou des massaï ! Les Ujuma, ce sont ces statues d’une seule pièce représentant des centaines de petits personnages enchevêtrés les uns aux autres. Ce sont des « arbres de vie » représentant la société… Dans le camp nous avons chassé le singe et le rat, j’ai appris à faire du feu avec deux branches (il y a des astuces !), trouvé du poil à gratter naturel…</p>
<p>
Je vous passe les détails de tout le tournage mais pour le moment tout avance bien, malgré quelques problèmes techniques du coté du son…et de la caméra! Tourner sur carte (et non plus sur k7) implique de décharger ses cartes sur ordinateur dès qu’elles sont pleines. Et lorsqu’on est au milieu de la forêt, sans electricité, c’est compliqué !</p>
<p>
Le deuxième tournage se passera en septembre, chez Gérard. Je le filmerais en train de fabriquer ses tambours et ses marimbas, à jouer de la musique avec sa famille, puis à Kissidju, dans sa pépinière, et à Kilwa, dans la forêt qu’il aimerait acheter...</p>
<p>
Ca y'est, cela fait 6 jours que je suis en Tanzanie, et j'ai passe les 3 derniers jours a bord d'un train ! De Dar Es Salaam a Kigoma, premiere etape dans ma recherche d'informations sur des tribus jouant encore du tambour.</p>
<p>
</p>
<p>
Au retour, je m'arreterais a Dodoma, la capitale, la ou la tribu des Wagogos reside. Particularite: labas ce sont les femmes qui jouent du tambour !</p>
<p>
</p>
<p>
Le tournage avec Gerard Bruno commence quand a lui dans deux semaines !! La tension monte...</p>
<p>
</p>
<p>
A tres bientot !</p>