2038, Les Futurs du Monde
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Réussi
D’une manière générale, les éditeurs ne financent que les coûts spécifiques à l’édition (achat papier, impression, tirage, distribution, promotion commerciale), mais ils ne participent pas aux coûts de préparation du livre (recherche, graphisme et cartographie). Or ils sont particulièrement importants pour réaliser cet ouvrage tant à cause de la recherche que des données et du graphisme. Pour sa part, l’appui des sponsors a permis de lancer le projet voire de lui apporter une dimension internationale. Mais s’ils financent une part des coûts de recherche et des coûts techniques engagés par l’équipe, les sponsors ne couvrent pas l’intégralité du budget. Et puis, au-delà de la nécessité de compléter le financement de la préparation de l’atlas, le choix de solliciter les kissbankers vise aussi à rassembler une communauté aussi large que possible autour de ce projet afin qu’un maximum de citoyens puissent s’en approprier la démarche et relayer l’ouvrage.
On peut toujours acheter une boule de cristal, car c’est un objet très joli sur un bureau par exemple. En revanche, ce n’est pas très utile pour se préparer à l’avenir. Le concept même de boule de cristal laisse penser que l’avenir est déterminé alors que l’auteure nous explique au contraire que c’est à nous de faire l’histoire et de fabriquer le futur. D’ailleurs, la prospective ne sert pas à dire le futur. Elle sert à y réfléchir et à agir pour permettre le meilleur des futurs possibles. Autrement dit, l’atlas ne veut pas décrire le monde tel qu’il sera, mais plutôt le monde tel qu’il pourrait devenir. L’autre avantage de préférer l’atlas à la boule de cristal, ce sont ses illustrations. Elles sont si belles et si originales qu’on peut en faire des sérigraphies très sympas, juste pour le plaisir de les regarder.