Aidez à la création d'un atelier de piquage! Artisanat, beaux souliers etc...
<p>Bonjour, </p>
<p>je m'appelle Claire, suis Modéliste-patronnier-piqueuse de tiges, c'est-à-dire que je réalise tout le dessus de chaussures sur-mesures (bottes, souliers, escarpins..).</p>
<p><img alt="" src="https://i.embed.ly/1/image?url=https%3A%2F%2Fscontent-cdt1-1.xx.fbcdn.net%2Fv%2Ft1.0-9%2F13716139_10208491520757631_4322116013359701830_n.jpg%3F_nc_cat%3D0%26oh%3Dc6ead6e37e2ba6a59ea37144b227d975%26oe%3D5BCCB9BC&key=8b7d8dd6504d41af9a77662672aabc2a" width="100%" /></p>
<p>J'ai commencé à apprendre ce métier à l'age de 15 ans chez les Compagnons du devoir, en alternance avec la Maison Massaro qui m'a embauchée par la suite pendant 6 ans.</p>
<p>Désormais, depuis 4 ans je suis indépendante et sous-traite de grandes maisons de Botterie. Je travaille comme auto-entrepreneure, dans mon petit atelier (à la maison).</p>
<p>Réaliser une paire de chaussures fait appel à plusieurs savoir-faire bien distincts:</p>
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<li>le Formier qui sculpte les moules en bois aux mesures des pieds</li>
<li> le Modéliste-patronnier-piqueur qui fait tout le dessus du soulier </li>
<li> le Monteur qui construit semelles et talons ).</li>
</ul>
<p>Les monteurs sont des ouvriers dont l'apprentissage est favorisé chez les Compagnons du Devoir. Mais l'apprentissage du formier ou du modéliste-patronnier-piqueur est plus rare, surtout en France, car nous sommes généralement formés sur le tas. Il y a quelques CFA où certaines notions sont enseignées, mais c'est un savoir-faire de manufactures, d'orthopédie (esthétique non prioritaire) ou d'usines. Loin du niveau exigé en Botterie sur-mesure.</p>
<p><img alt="" src="https://i.embed.ly/1/image?url=https%3A%2F%2Fscontent-cdt1-1.xx.fbcdn.net%2Fv%2Ft1.15752-9%2F36980726_10214693742849307_1031818884446945280_n.jpg%3F_nc_cat%3D0%26oh%3D2e063ec1a0b53a702d912e24728a0481%26oe%3D5BEC1651&key=8b7d8dd6504d41af9a77662672aabc2a" width="100%" /></p>
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<p>Beaucoup de Maisons de Botterie cherchent des piqueurs dignes de ce nom, mais où sont-ils? L'industrie d'une part, et la dévalorisation du métier de l'autre, les ont fait disparaître! A l'époque ça grouillait de ces spécialistes dans les rues de Paris! Tous ces immigrés discrets aux mains d'or, venus d'Arménie, Turquie, Géorgie, Portugal, Italie etc...pratiquaient le patronage-piquage.</p>
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<p>Voilà pourquoi, face à la demande des entreprises et au peu d'effectif pour y répondre, j'aimerais créer un atelier pour y enseigner cet art. Former et embaucher quelques ouvriers et ouvrières, au fil des ans. Ensemble nous sous-traiterons les Bottiers de France et d'ailleurs, avec le goût, la bonne-humeur et l'exigence requis!</p>
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<p><img alt="" src="https://i.embed.ly/1/image?url=https%3A%2F%2Fscontent-cdt1-1.xx.fbcdn.net%2Fv%2Ft1.15752-9%2F36983681_10214693718088688_7882752769126301696_n.jpg%3F_nc_cat%3D0%26oh%3Dc590bf18dbac3ae6b39fc61f448e5a38%26oe%3D5BCD27B1&key=8b7d8dd6504d41af9a77662672aabc2a" width="100%" /></p>
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<p>Je rêve d'un bel endroit, rustique mais confortable, lumineux, dans la charmante ville de la chaussure: Fougères. Sinon, ce sera au bord de la mer. Quoi de mieux comme carde de vie pour les employé(e)s? Pour une fois, ailleurs que Paris! Un espace où les talons claquent sur le parquet, les machines à piquer ronronnent. Un petit havre coupé des excès du dehors. </p>
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<p>Avant cela, nous allons commencer petit, et dans un premier temps développer l'atelier pour accueillir un(e) seul(e) premier(ère) employé(e) ou stagiaire.</p>
<p>Par la suite, quand je serai bien installée et aurai suffisamment de fond de roulement, la formation d'ouvriers(ères) pourra se faire par la voie de l'apprentissage. Idéalement un petit logement devra être mis à disposition pour héberger l'ouvrier(ère) pendant son apprentissage, lequel se fera en alternance avec le CFA des Compagnons du devoir (à Paris), pour que l'élève obtienne son diplôme de cordonnier-bottier au bout de 2 ans . L'hébergement sur place représentera une partie de la rémunération de l'apprenti. .</p>
<p>Continuons...</p>
<p> Le respect de l'environnement me tient à coeur et j'ai déjà mené des recherches concluantes pour la reconversion du métier dans ce sens. Il va de soi que les employé(e)s seront protégés des produits toxiques utilisés dans l'industrie et chez de trop nombreux artisans encore. J'utilise des colles et teintures saines. Ils seront sensibilisés au bon traitement des déchets.</p>
<p>Ce sera aussi cet atelier où les maîtres bottiers, élèves et patrons seront les bienvenus, et les curieux aussi. Un lieu d'échange.</p>
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<p>N'étant aujourd'hui qu'auto-entrepreneure, les banques se méfient de mes capacités de remboursement de prêt. Pour un tel projet, je ne peux pourtant qu'emprunter ou me faire aider. Alors, afin de me rendre crédible avec un solide dossier, j'ai besoin de votre soutien financier.</p>
<p>Ainsi, dans trois ans, après avoir moi-même mis suffisamment de sous côté, et grâce surtout à vous et aux 14200€ réunis, l'atelier pourra être prêt.</p>
<p><strong>3 ans, c'est court!</strong></p>
<p style="text-align:center">Je vous remercie par avance, sinon un soutien moral ou des idées me feront grand plaisir.</p>
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<p><strong>Idealement, j'ai besoin de 14200€ pour couvrir les dépenses suivantes:</strong></p>
<p>1 machine à piquer (2800€), outils pour un premier ouvrier (500€) , stock de cuirs et fournitures diverses (6000€), meubles( tables de travail, table de coupe, étagères... 900€), et un petit apport pour faciliter l'obtention d'un prêt bancaire en vue d'acheter le local (4000€).</p>
<p><strong>Pour démarrer au mieux ce projet, je pense prioritaire d'investir dans l'achat du local:</strong> <em>C'est donc les <strong>4000€ </strong>d'apport au prêt bancaire qu'il sera important d'atteindre au minimum dans cette collecte.</em><strong> </strong></p>
<p>La mise en location du futur atelier pendant 2 ans environ, permettra d'amortir un peu le remboursement du prêt (environ 60 000€). </p>
<p>Pendant ces 2 ans, <strong>si cette collecte a rapporté plus de 4000€, je me servirai du surplus</strong> et de mes propres économies <strong>pour me fournir en meubles, stock et outils indispensables.</strong></p>
<p><em>Selon le système de kisskissbankbank: si le montant total de la collecte n'atteint pas la somme voulue au bout des 45 jours, tout l'argent vous sera rendu et je n'aurai rien obtenu. C'est le principe du "tout ou rien".</em></p>
<p><strong>Alors pour être sûr de réussir à rassembler ces 4000€, on va procéder par paliers: La somme minimale à atteindre pour ne pas tout perdre, est celle du 1er palier :1500€.</strong></p>
<p><em>Dès les 1500€ atteints, kisskissbankbank considérera la collecte comme réussie, et le surplus comme du "bonus". Mais soyons clair, ce sont bien les 4000€ minimum que l'on vise! </em></p>
<p><em><strong>Le 1er palier </strong>=</em> atteindre <strong>1500€ (minimum)</strong></p>
<p><em><strong>Le 2ème palier </strong></em>= atteindre <strong>2000€</strong></p>
<p><em><strong>Le 3ème palier</strong></em> =<em> atteindre <strong>3000€</strong></em></p>
<p><em><strong>Le 4ème palier </strong>= atteindre<strong> 4</strong></em><strong>000€.</strong></p>
<ul>
<li><em>Chaque palier dure 11 jours</em></li>
<li><em>L'argent sera reversé intégralement sur mon compte professionnel (correspondant à la micro-entreprise SIRET 81029111200037)</em></li>
<li><em>L'argent sera utilisé dans les 9 mois qui suivent la fin de la collecte</em></li>
</ul>
<p>Je ne demande que très peu pour un grand projet, parce que mon réseau n'est pas assez grand pour atteindre les 14200€ dont j'ai vraiment besoin. Si déjà on atteint grâce à vous 4000€ , ce sera un beau coup de pouce!</p>
<p style="text-align:center"><strong>MERCI</strong></p>