AME - Architectes pour des Migrations Éthiques

Les fonds récoltés seront entièrement dédiés au développement des différents projets de AME. Nous avons fixé trois objectifs selon le montant de la collecte finale : 4000 € : nous pourrons financer trois voyages de recherche en Europe. 16 000 € : nous pourrons financer le montage d'une exposition afin de partager les projets de l'association. 24 000 € : nous pourrons financer l'achat de matériel utile à la réalisation des futurs projets et au fonctionnement de l'association. Si la récolte atteint 4000 € : Voyages de recherche en Europe. Trois voyages de recherche en Europe : La cartographie est un outil d’analyse historique et urbanistique des villes ayant vécu une guerre civile. Par ces voyages d'études à Blefast, Sarajevo et Berlin, il s’agit d’effectuer une analyse urbanistique sur trois temps pour chaque cas d’étude. Surgis au sein de l’espace public lors des guerres civiles ou conflits, concentrant les tensions entre les belligérants, les espaces de démarcation - séparation physique entre deux camps - se sont cristallisés au fil du temps. Ils demeurent encore en place aujourd’hui, même après la fin du conflit quand aucune attention n’est portée dessus pour transformer ces espaces de séparation en lieu de mémoire et de vie pour les communautés concernées. Comparant les creusets de guerres civiles que sont Belfast, Sarajevo, ou théâtre de guerre mondiale comme le fût Berlin, notre travail s’intéresse aux lieux de démarcation créés alors pour séparer les communautés et à leur intégration actuelle et appropriation post-conflit dans les projets urbanistiques locaux. Le récit documentaire ainsi proposé par l’artiste, accompagné du collectif Architectes pour des migrations éthiques, a pour objectif de montrer les processus d’appropriation de ces murs de séparation. Pour ne pas oublier et tendre avec résilience, et espoir, vers une paix durable. Pour en savoir plus, un podcast est disponible via ce lien. Si la récolte atteint 16 000 € : Montage d'une exposition en 2025. Exposition : "L'Âme des lieux" L'association a travaillé sur de nombreux projets répondant à diverses thématiques ou questions de société. Néanmoins, ils possèdent tous un point commun : le désir d'accueil. Les rassembler autour d'une exposition a pour objectif de les partager au grand public afin de sensibiliser à la question de la mémoire, de l'hospitalité. Les différents éléments de l'exposition sont détaillés dans 5 volets thématiques : Volet 1 : "Mémoire des lieux" La ruine de Tadmor, Restituer la vérité Tadmor en arabe, Palmyre en français, est une ville du centre de la Syrie, à la frontière du désert. Elle est connue pour ses ruines antiques et ses sites de fouilles archéologiques, beaucoup moins pour sa prison politique, lieu d’exécutions et de renoncement des droits humains, installée à quelques kilomètres. Ce projet, a pour objectif de retracer la mémoire ce ceux qui ont survécus à la prison et de ceux qui n’en sont jamais sortis. Une partie de ce travail consiste à reconstituer le plus précisément possible la prison, la faire exister par les dessins techniques et exhaustifs de son architecture, mais aussi par la transmission des faits de dictature qui y ont eu lieu malgré les tentatives d’étouffement depuis bientôt 100 ans. Volet 2 : "Lieux et récits" Komune Komune est un média innovant qui repense la narration autour de l'immigration en donnant la parole aux personnes concernées par l'exil. Le contenu, alliant vidéos et podcasts favorise l’inclusion et la compréhension interculturelle. Komune vise à construire des ponts entre les communautés et à encourager une société plus accueillante et informée. Pour en savoir plus clique sur ce lien Volet 3 : "Lieux et réconciliation" Mutation et réconciliation, d’un lieu de séparation à un lieu de rencontre. Suite au travail de recherche sur les lieux de démarcation et les voyages de recherche en Europe, un projet sur la transformation d’un lieu de démarcation issu d'un conflit, à un lieu de croisement sera mis en place, de septembre 2024 à février 2025. Volet 4 : "Lieux et hospitalité" 4.1 - Transformation et hospitalité : nouvelles attitudes pour une ville accueillante, de l'hébergement au logement Sommes-nous capables de construire des villes qui font preuve d'hospitalité ? Aujourd'hui, la crise de l'hébergement et des systèmes d'accueil d'urgence est telle que les dispositifs d’accueil français sont complètement saturés, engorgés. La saturation de la trajectoire d’émancipation sociale (dit en "escalier : de l’abris d’urgence, à l’hébergement d’urgence, au logement social, au logement classique…) met en péril l'accès au logement et met à la porte toutes les nouvelles personnes se présentant auprès des organismes sociaux. Remontant alors le fil de la rue au logement, nous avons tenté de trouver des solutions vertueuses à cette situation immobile (et elle sont nombreuses !) pour remédier à la crise de l’hébergement et du logement. Après avoir fait l'inventaire d'un grand nombre d’entre elles, nous avons choisi une posture basée sur l’hospitalité et la convivialité dans la fabrication de la ville à Bordeaux où nous avons situé nos exemples. 4.2 - Urdos : Un village accueillant, le renouveau d’un territoire frontalier comme réponse aux défis migratoires accompagnant la réouverture de la ligne transfrontalière ? La réouverture de l’ancienne voie ferrée traversant la vallée d’Aspe suscite des questions et des préoccupations. Le passage dans la vallée est principalement dû aux camions et aux touristes se rendant de l’Espagne à la France, ce qui ne permet pas un développement souhaité pour les villages traversés. Ainsi, la réhabilitation de la voie ferrée d’ici 2025 soulève des enjeux actuels, notamment en ce qui concerne celle des migrations et du nouveau point de passage de ces dernières dans le village d'Urdos. Avec une vallée qui se dépeuple, de nouvelles activités sont nécessaires au maintien du territoire. Dans ce contexte j’y ai vu, une opportunité pour le village en favorisant une dynamique d’hospitalité. Mon objectif est d’anticiper ce phénomène migratoire en répondant à la crise actuelle de l’accueil et en donnant au village une nouvelle dynamique. Le processus est accompagné localement afin qu’il soit un moteur de changement et de solidarité, plutôt qu’une situation subie. Cette nouvelle ligne ferroviaire offre également l’opportunité de redécouvrir les paysages remarquables de la région et de promouvoir un tourisme durable, tout en attirant de nouveaux habitants. Ainsi, l’objectif principal de ce projet est de proposer une solution à la l’enjeu suivant : Volet 5 : "Lieux et anticipation " La montée des eaux : comment sensibiliser au risque de submersion ? L’étude se situe sur le territoire de l’île d’Oléron, en Charente-Maritime. Il s’agit de la principale île de archipel charentais. C’est également l’un des principal pôle touristique du département, la population de l’île passe alors de 22 000 personnes l’hiver, à plus de 118 000 nuitée au plus fort de l’été. En 2010, la tempête Xynthia, s’abat sur le littoral Atlantique. L’île d’Oléron n’est pas épargnée et paie un lourd tribut, une personne décédé et de nombreux dégâts sont à déplorer. Une prise de conscience a eu lieu et une politique de prévention des risques naturels liée aux enjeux maritimes (érosion, submersion) a été mise en œuvre. Aujourd’hui, pratiquement 10 ans après, l’heure du bilan est venue. A ces problématiques viennent s’ajouter les présivions faites par le GIEC (Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’évolution du Climat), qui prévoit différents scénari de montée des eaux, allant de + 28 cm à +1,01 m suivant l’augmentation des degrés et aggrave les risques d’érosion et de submersion sur le territoire. La problématique de l’étude est « Comment sensibiliser au risque de submersion ? ». Pour ce faire, le projet est implanté́ sur la commune de Saint-Pierre-d’Oléron, en choisissant de suivre les directives préconisées par le PAPI (Programme d’Actions de Prévention des Inondations - intercommunale) et par le PPRN (Plan de Prévention des Risques Naturels), qui préconise une urbanisation dans les centre- bourg, et un arrêt des constructions au bord du littoral. Si la récolte atteint 24 000 € : Nous pourrons financer l'achat de matériel utile à la réalisation des futurs projets et au fonctionnement de l'association. Merci pour votre soutien <3