AND EVERYBODY LIKES TO STOP AND SPEAK
<p>
AND EVERYBODY LIKES TO STOP AND SPEAK est un <strong>documentaire expérimental de 30 minutes</strong> écrit et réalisé par Tabita Rezaire. </p>
<p>
Le tournage aura lieu à <strong>Maputo, capitale du Mozambique</strong> de mi-décembre 2013 à mi-janvier 2014.</p>
<p>
Le projet est soutenu par le Comptoir Général et le collectif d'artistes-cinéastes 35A.</p>
<p>
</p>
<p>
<img alt="Screen_shot_2013-10-29_at_21.59.01" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/47075/Screen_Shot_2013-10-29_at_21.59.01.png"></p>
<p>
</p>
<p>
</p>
<p>
<strong>SYNOPSIS</strong></p>
<p>
</p>
<p>
AND EVERYBODY LIKES TO STOP AND SPEAK est un essai cinématographique, une prose en images et un cri d'espoir de la jeune génération mozambicaine. Le film se déroule à Maputo et entend partager de façon intimiste et radicale <strong>les combats identitaires de cette génération</strong>. </p>
<p>
Le film rend hommage au mouvement de cinéma révolutionnaire mozambicain des années 1970 "<strong>KUXA KANEMA</strong>", en utilisant le <strong>film comme instrument politique</strong>. </p>
<p>
En considérant l'<strong>écran de cinéma comme un site de rassemblement et d'engagement </strong>social et politique, le film explore les difficultés et les espoirs d'une<strong> résistance des genres et des sexes </strong>en suivant un groupe de danseuses activistes féministes et des militants LGBT, tout en questionnant la<strong> place de l'auteur et de la caméra</strong> dans ce pays et ces combats. </p>
<p>
AND EVERYBODY LIKES TO STOP AND SPEAK, dont le titre reprend la chanson <em>Mozambique</em> de Bob Dylan, nuance le paysage décrit par le chanteur et nous montre une danse délicate en images entre tradition et modernité.</p>
<p>
</p>
<p>
<img alt="Tumblr_morc7nfbnv1rtec9go1_500" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/47408/tumblr_morc7nFbNv1rtec9go1_500.jpg"></p>
<p>
</p>
<p>
</p>
<p>
<strong>NOTE D'INTENTION</strong></p>
<p>
</p>
<p>
AND EVERYBODY LIKES TO STOP AND SPEAK repose sur une<strong> esthétique aux frontières de l'art, et de la pratique documentaire</strong>, là où ces deux domaines d'expression se rencontrent et se confondent. </p>
<p>
Ce film ne se contente pas d'enregistrer une réalité, mais il cherche à la recréer à partir d'éléments du réel: <strong>une narration alternée, superposée, fragmentée, brisée</strong>, des sous titres menteurs, des titrages en plein écran, un dialogue muet, un gros plan sur une <strong>bouche criante</strong>, sur des<strong> fesses dansantes</strong>, le détournement d'une image stéréotypée, une métaphore grotesque, des images qui vous rient au nez et envoutent le corps.</p>
<p>
AND EVERYBODY LIKES TO STOP AND SPEAK crée <strong>un dialogue entre les images, le son et le texte</strong> afin d'entrelacer et confronter différents niveaux de narration. C'est "un film qui pense" (Godard) mais qui critique sa propre pensée. Ce film est à comprendre comme un <strong>pamphlet ou ciné-tract</strong>, un aperçu de combats personnels aux aspirations universelles.</p>
<p>
Ce cinéma engagé, loin d'exclure le rêve et spectacle, vise à emmener le spectateur dans une réflexion intellectuelle tout en lui procurant une expérience sensible. Avec ses images qui envoutent, caressent et agressent, ce film a l'ambition de <strong>mêler esthétique et politique</strong>. </p>
<p>
L'univers visuel de AND EVERYBODY LIKES TO STOP AND SPEAK est coloré, des couleurs vives dominent l'écran, <strong>l'esthétique du film est pop</strong> et consciente de tous <strong>les paradoxes</strong> que cela engendre. </p>
<p>
Le traitement du son et du texte complexifie la relation aux images qui prennent alors un autre sens, souvent critique. <strong>Le son, l'image et le texte entrent en conflit. </strong></p>
<p>
Le traitement sonore comprend des enregistrements d'entretiens avec les membres de l'Institut National du Cinema de Maputo fondé au lendemain de l'indépendance, ainsi que des habitants de Maputo afin de représenter des identités en mutation, fragmentées à l'image de ce film qui se propose de créer <strong>un dialogue entre histoire, fiction et réalité(s). </strong></p>
<p>
Comme l'a écrit Michael Renov, le film essai est connu pour sa "tendance envers la complication- digression, fragmentation, répétition et dispersion - plutôt que la composition."</p>
<p>
</p>
<p>
Fragmenter, répéter, contredire, altérer pour créer un langage personnel, AND EVERYBODY LIKES TO STOP AND SPEAK est <strong>une pensée en images entre art et critique</strong>. </p>
<p>
</p>
<p>
</p>
<p>
</p>
<p>
<img alt="T" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/47153/T.gif"></p>
<p>
</p>
<p>
<img alt="Moz1" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/47395/moz1.jpg"></p>
<p>
<em>Antoine Bérard, poète public</em></p>
<p>
</p>
<p>
MO-ZAM-BIQUE qui es tu? C'est l'occasion pour vous de contribuer à faire connaître la culture mozambicaine et surtout de me permettre de réaliser ce film, de faire revivre un passé cinématographique riche aux cotés de questions de société contemporaines.</p>
<p>
</p>
<p>
Ayant récemment investi dans la caméra qui me servira pour réaliser le film (Caméra Sony NXCAM HXR-NX30E), vos €€€€ serviront à financer: </p>
<p>
</p>
<p>
<strong>FRAIS DE VOYAGE</strong></p>
<p>
Vol AR Paris-Maputo</p>
<p>
Assurance</p>
<p>
</p>
<p>
<strong>MATERIEL TECHNIQUE</strong></p>
<p>
Micro Canon ECM-XM1</p>
<p>
Trépied Alta Pro 263 AB100</p>
<p>
Disque dur G-Drive 1To</p>
<p>
Carte Mémoires SDHC</p>
<p>
</p>
<p>
<strong>REGIE</strong></p>
<p>
Hébergement</p>
<p>
Déplacements</p>
<p>
Défraiement équipe/protagonistes</p>
<p>
</p>
<p>
<strong>POSTPRODUCTION</strong></p>
<p>
Montage</p>
<p>
Mixage son</p>
<p>
Etalonnage</p>
<p>
</p>
<p>
</p>
<p>
<img alt="Gays_copy" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/47414/gays_copy.jpg"></p>