Bicyclette en herbes… folles

Aidez les humains et les herbes à se retrouver!

Visuel du projet Bicyclette en herbes… folles
Réussi
41
Contributions
17/01/2020
Date de fin
2 021 €
Sur 2 000 €
101 %

Les publications

<p>Mon vélo en bambou a été fabriqué avec un artisan à Brest qui a fondé Breizh Bambou Bike. Il m’a conseillé et fourni tout le matériel et les outils nécessaire lors d’un stage durant lequel j’ai réalisé les étapes de fabrication du cadre en bambou.</p> <p>&nbsp;</p> Ces étapes sont&nbsp;: <p>&nbsp;</p> - Trouver la géométrie du vélo <p>Pour le fabriquer à ma taille grâce à la prise de mes mensurations et en cherchant un vélo «&nbsp;idéal&nbsp;» qui inspirera la conception du futur vélo.</p> <p><img alt="Plan_v_lo-1577976758" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/639527/Plan_V_lo-1577976758.PNG"></p> <p>&nbsp;</p> - Découper les bambous à la bonne taille et au bon angle <p>Pour qu’ils reposent bien les un sur les autres en force, grâce une scie cloche.</p> <p><img alt="Img_20191209_190425-1577976848" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/639528/IMG_20191209_190425-1577976848.jpg"></p> - Coller ces bambous entre eux <p>Pour qu’ils ne bougent plu par la suite et restent exactement à leur bonne place, grâce à un cadre de construction.</p> <p><img alt="Img_20191210_093117-1577976942" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/639529/IMG_20191210_093117-1577976942.jpg"></p> <p>&nbsp;</p> - Poser les joints congés <p>Pour arrondir les angles pour permettre aux bandes de lin de bien adhérer au support, grâce à une résine époxyde alourdie de poudre de bois.</p> <p><img alt="Img_20191210_182132-1577977018" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/639530/IMG_20191210_182132-1577977018.jpg"></p> - Poncer les aspérités <p>Pour avoir une surface continue, grâce à du papier de vers grossier.</p> <img alt="Img_20191211_111700-1577978892" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/639533/IMG_20191211_111700-1577978892.jpg"> <p>&nbsp;</p> <p>&nbsp;</p> - Poser les bandes de lin imbibées de résine époxyde <p>Pour lier les tubes entre eux en croisant au maximums les bandes entres elles grâce à des bandes de textile de lin et de la résine époxydes fluide.</p> <p><img alt="Img_20191211_114725-1577979045" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/639534/IMG_20191211_114725-1577979045.jpg"></p> - Vernir le cadre <p>Pour le protéger de l’humidité et lui donner un belle aspect brillant, grâce au vernis marin «&nbsp;Le tonkinoi&nbsp;».</p> <p><img alt="Img_20191213_201204-min-1577979254" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/639535/IMG_20191213_201204-min-1577979254.jpg"></p> <p>&nbsp;</p> Entre les 3 étapes de collage le cadre passe en étuve <p>Pour que la résine prenne bien, grâce à 6 planches de polystyrène et une lampe à incandescence</p> <p><img alt="Img_20191211_190019-min-1577979374" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/639536/IMG_20191211_190019-min-1577979374.jpg"></p> <p>&nbsp;</p> <p>&nbsp;</p> <p>&nbsp;</p> <strong>Les végétaux qui entre dans la fabrication du cadre sont&nbsp;:</strong> <p>&nbsp;</p> <p>- <strong>Pour les tubes du cadre,</strong> des bambous , mon artisan en utilise plusieurs espèces. Les espèces les plus probablement utilisées font partie du <strong>Genre </strong><em><strong>Phyllostachys</strong></em>. Ici nous avons principalement utilisé <em><strong>Phyllostachys iridescens</strong></em><em><em>. </em></em><em>L</em>es bambous sont cultivés dans le jardin exotique de Saint-Renan à 13 kilomètres de Brest.</p> <p>Le Genre <em>Phyllostachys</em> regroupe la plupart des espèces cultivées en Europe, il est originaire du nord de la vallée du Yang-Tsé au climat continental. Son nom vient du grec ancien <em>Phyllos</em> φύλλον, phýllon qui veut dire «&nbsp;la feuille&nbsp;» et de <em>stachys</em> du grec <em>stachus Στάχυς</em>, qui signifie épi. En effet, sa silhouette donne l’impression d’épi lâche de feuille. Les caractéristiques de ce genre sont la présence d’un sillon ou sulcus nettement marqué sur entre-nœud au dessus d’un départ de branche. Ce sillon se retrouve sur l’entre-nœud des branches et des rhizomes.</p> <p>Dans la fabrication du vélo nous avons utilisé une partie du chaume portant les feuilles et ce sillon. Ce sillon ou sulcus est placé vers l’intérieur du cadre de manière à bénéficier de la zone plus «&nbsp;plate&nbsp;» qu’il crée pour laisser de la place à la roue.</p> <p>&nbsp;</p> <p>&nbsp;</p> <p>- <strong>Pour les liens entre les tubes,</strong> le lin <em><strong>Linum usitatissimum&nbsp;</strong></em>est utilisé par Thomas de Breizh bambou Bike. Nous aurions pu choisir d’autres fibres telle que le chanvre ou la fibre de carbone. Le lin était très cultivé au paravent chez moi au fond de la rade de Brest et des bateaux pleins d’étoupes partaient à marée haute du port de Daoulas. Selon l’association DOURDON, les semences de ce lin étaient multipliées au Pays Baltes et arrivaient en Bretagne par le port de Roscoff. Car, dit-on, les semences de lin ne pouvaient pas être utilisées (resemé) plus de trois années de suites sans risque de perte de rendement. Jusque 1368 tonnes de graines ont été débarquées à Roscoff en 1775. J’en emporterai pour ma part quelques grammes à échanger avec des paysans d’ailleurs. Le lin textile est aujourd’hui principalement cultivé en Haute Normandie.</p> <p><img alt="300px-champ_lin-1577979632" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/639538/300px-Champ_lin-1577979632.jpg"></p> <p>&nbsp;</p> <p>- <strong>Pour le vernis</strong>, c’est le lin <em><strong>Linum usitatissimum</strong></em> et l’arbre <em><strong>Vernicia fordii </strong></em>qui le compose. Le lin qui donne cette huile a été sélectionné pour avoir des graines plus volumineuses et riches en huile. Il proviens sûrement de chine qui est le deuxième producteur mondial de lin oléagineux. Région d’où vient également, l’autre végétale qui compose cette huile, l’arbre <em>Vernica fordii</em>.</p> <p><em>Vernica fordii</em> ou tung tree est originaire du sud de la Chine, de la Birmanie et du nord du Vietnam.<img alt="220px-tung_tree_leaf_and_berries-1577979657" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/639539/220px-Tung_Tree_Leaf_and_Berries-1577979657.jpg"></p> <p>Il est nommé localement &nbsp;<a href="https://en.wiktionary.org/wiki/%E6%A1%90">桐</a>,&nbsp;tóng tungoil tree&nbsp;(<a href="https://en.wiktionary.org/wiki/%E6%B2%B9%E6%A1%90">油桐</a>). C’est un arbre de la famille des Euphorbiacées bien plus imposant que nos Euphorbiacée herbacées, il peut mesuré jusque 20 metre de hauteur. Ses fruits de 3 à 5 cm de diamètre contiennent 5 graines riches en huile et coumarine.</p> <p>&nbsp;</p> <p>Mon vélo fabriqué à Brest doit donc beaucoup à la Chine. Je tâcherai d’aller rencontrer les végétaux qui le compose in-situ.</p> <p>&nbsp;</p> <p>Le départ est prévus à la fin du mois,</p> <p>&nbsp;</p> <p>Mathieu</p>
<p>Bonjour,</p> <p>Vous trouvez ici l'émission radio « Le Journal des Bonnes Nouvelles » (JBN) réalisé par <strong>le groupe radio de la Maison de la Jeunesse et de la Culture de Morlaix</strong> (MJC) qui permet chaque semaine à une dizaine d'adolescents d'exprimer leurs créativité au travers de la radio. Dans cette émission diffusée sur Radio Nord Bretagne (RNB) <strong>une fille du groupe mène l'interview sur le voyage bicyclette en herbes… folle</strong>. Elle me donne la parole pour la troisième bonne nouvelle à la minute 1'43'' dans l'enregistrement ci-dessous :</p> <a href="https://bicycletteenherbe.eu/wp-content/uploads/2019/12/JBONouvelles-NOV-19.mp3">https://bicycletteenherbe.eu/wp-content/uploads/2019/12/JBONouvelles-NOV-19.mp3</a><a href="https://bicycletteenherbe.eu">Bicycletteenherbe</a> - undefined <p>N'hésitez pas à suivre<strong> leurs émissions, elles sont drôles et satiriques! </strong>Lors de mon passage nous avons notamment réécrit l'horoscope version apocalyptique, « l'apocalyscope ».</p> <p><strong>Ce groupe prendra de mes nouvelles chaque mois.</strong> Vous pourrez donc ce voyage au travers de leurs questions une fois par moi sur RNB et sur le site de la MJC de Morlaix.</p> <p>Bonne écoute et à bientôt !</p> <p>Mathieu Le Borgne</p>
<p><strong>Voici l'article paru dans les pages local de Roscoff le lundi 2 Décembre. Vous pouvez accéder à l'article en ligne via ce lien </strong>:&nbsp;<a href="https://www.letelegramme.fr/finistere/roscoff/mathieu-le-borgne-part-en-inde-a-velo-pour-echanger-des-semences-paysannes-01-12-2019-12446550.php" target="_blank">https://www.letelegramme.fr/finistere/roscoff/mathieu-le-borgne-part-en-inde-a-velo-pour-echanger-des-semences-paysannes-01-12-2019-12446550.php</a></p> <p> <img alt="Mathieu-le-borgne-a-gauche-parraine-par-kaol-kozh-marc_4937261-1575536966" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/635973/mathieu-le-borgne-a-gauche-parraine-par-kaol-kozh-marc_4937261-1575536966.jpg"></p> <strong>L’association Kaol Kozh, basée au Laber à Roscoff, qui sauvegarde les vieilles variétés potagères, parraine son adhérent Mathieu Le Borgne qui part en Inde à vélo à la rencontre des paysans pour échanger des semences paysannes et des savoir-faire.</strong> <p>«&nbsp;Bicyclette en herbes folles&nbsp;», c’est le nom du projet nourri depuis plusieurs années par Mathieu Le Borgne, natif de Brest, âgé de 23 ans et titulaire d’une licence en agro environnement, qui va à la rencontre du regard d’autres peuplades sur ce qui est appelé les mauvaises herbes.</p> <p>«&nbsp;J’ai toujours été intéressé par les herbes folles et le savoir des anciens. Mon regard sera celui de l’apprentissage&nbsp;». Pour Marc Sire, le coordinateur de Kaol Kozh, basé au Laber, à Roscoff, qui évoque «&nbsp;les graines voyageuses&nbsp;» du passé, c’est une nouvelle occasion de «&nbsp;créer des liens entre les paysans du monde&nbsp;». «&nbsp;Nous fournissons les graines à Mathieu, elles serviront d’entrée en matière et nous espérons des échanges de semences&nbsp;». Le voyageur, quant à lui, prépare un texte de présentation en une vingtaine de langues ou dialectes.</p> <p>Départ prévu en janvier</p> <p>&nbsp;</p> <p>Prévu fin janvier, le départ se fera symboliquement de la pointe du Corsen, à Plouarzel. Le trajet, à vélo, passera par les Balkans, la Turquie, l’Iran, l’Asie Centrale, la Chine et finalement l’Inde. «&nbsp;J’ai choisi ce pays pour sa diversité culturelle mais tous les autres pays traversés sont aussi importants&nbsp;». Le périple durera d’un à deux ans, sur une distance de 20&nbsp;000&nbsp;ou 30&nbsp;000 km, à travers les montagnes, les pistes et les bords de mer. Adepte des déplacements à vélo, le néosantécois enfourchera une bicyclette en bambou. «&nbsp;Je veux faire corps avec ce cycle qui sera fabriqué sur mesure&nbsp;». Les témoignages des paysans qu’il aura recueillis seront diffusés sur son site internet «&nbsp;bicycletteenherbe.eu&nbsp;» et relayés par Kaol Kozh (www.kaolkozh.bzh).</p> <p>&nbsp;</p> <p>Parrainé également par Bretagne Vivante et par le Crade (Centre de recherche sur l’avenir des déplacements écologiques) de Concarneau, Mathieu Le Borgne ([email protected]) fait appel au financement participatif (Bicyclette en herbe sur la plate-forme KissKissBankBank).</p>