Bubble, court-métrage de fiction
SYNOPSIS : Depuis ses 8 ans, Louise a toujours été trop chanceuse. De ses parents adoptifs à ses collègues, tous.te.s prévoient pour elle un avenir radieux. Heureusement, depuis ses 8 ans, une "bulle" la visite pour lui donner l'occasion de tout foutre en l'air. DRAMATURGIE : Le film est construit autour de 4 tableaux, de l'enfance à la vie adulte de Louise, une fille/femme d'aujourd'hui, en proie à une névrose qui pourrait s'apparenter au trouble bordeline, incapable de se projeter dans le futur, et repoussant par le danger toute preuve d'affection et de stabilité que son entourage puisse lui proposer. Ce film établit donc une certaine chronologie du sabotage pathologique, qui prend des tournures différentes selon les âges, selon les enjeux que portent "l'avenir". C'est ce paradoxe qui tiraille l’héroïne : elle n'a pas abandonné l'idée de s'intégrer dans cette réalité, elle a trouvé une place dans la société, un travail sérieux où on la respecte et des ami.e.s qui tiennent à elle. Seulement, quelque chose qui la dépasse, une sorte d'allergie, de rejet instinctif qui la caractérise, lui intime à chaque scène de détruire ces liens qui pourraient perdurer. La scène finale seule, sera l'occasion pour elle de contrecarrer sa propre tragédie. Lorsqu'on lui offrira sur un plateau d'argent l'opportunité “d’annuler son avenir”, dans un contexte apparemment dangereux et subversif, celui des vitrines d’un bordel. SYMBOLIQUE ET ÉVOLUTION DU MOTIF : Ces moments de dissociation psychologique sont ici cristallisés dans le motif de la bulle qui visite Louise, la détourne du moment présent et lui intime de prendre "la mauvaise décision". Elle prendra tour à tour la forme d’une balle, de la mousse d’une bière, des bulles d’un aquarium, jusqu’à la dernière scène où on la reconnaîtra sous une forme inattendue. Plus qu'un prétexte onirique, l'image de la bulle transcrit celle qu'on se crée, dans laquelle on s'enferme, pour éviter de répondre aux demandes de l'extérieur. Le trouble entre hallucination et réelle apparition est ici volontairement laissé ouvert, pour mieux s'approcher du ressenti de Louise, qui grandit avec elle comme une amie imaginaire. Au fur et à mesure du film, cette image naïve et innocente contaminera sa perception, et la nôtre, de manière plus oppressante. Cette bulle, qui deviendra au fil des scènes plus familière au spectateur, accaparera son attention de façon plus autoritaire pour l'extraire du réel. Elle apparaît comme une prolongation des réactions organiques de rejet de Louise, chaque fois qu'on lui promet un futur (crispation, tremblements..). À chaque occurence, elles constitueront le sas, le couloir vers des comportements déraisonnés, violents voire autodestructeurs. EQUIPE TECHNIQUE & ARTISTIQUE : Ce film est porté par DALISCOPE, collectif bruxellois de réalisateur.ice.s ! Cette équipe éclectique, de 5 à 50 ans (sans compter les figurant.e.s) va rassembler des personnes venues de France et de Belgique, qui ont pu se former dans des écoles supérieures ou sur le terrain des tournages, avec un seul point commun évident : l'amour des films et des humain.e.s qui les font ! Iels se rassemblent autour d'Ophelia, 28 ans, une passionée des histoires qui ne finissent pas, comédienne de formation, et aujourd'hui réalisatrice de clips, fiction et de documentaires. COMEDIEN.NE.S : Louise enfante : Omea Louise adolescente : Lily Delfosse Louise adulte : Eline Vey Madeleine : Anya Saddok Les papas : Pierre-Jean Dehau & Robbie Luccioni La matronne : Nick Arnaud Giruiya RÉALISATION : Ophelia Cornet MISE EN SCÈNE : Mélissa Granet, Simon Tabardel REGIE : Anna-Léa Balcaen, Salomé Parrot, Max Libotte IMAGE : Charlie Salmeron, Hugo Guillemin SON : Justine Piquard SCRIPTE : Iris Sénéchal DECO : Johane Escudé ACCESSOIRISTE : Ninon Bonnard COSTUMES : Sophie Bouchez HMC : Maria M. Zola SOUND DESIGN : Piero Dubosc ETALONNAGE, VFX : Luigi Garin MAKING-OFF : Inès Draux PRODUCTION : VOUS !
FINANCEMENT : Cocteau disait “ Un film, c’est un rêve qu’on fait à plusieurs.” Ophé la réalisatrice dit : “Pour faire de ce rêve une réalité, on a besoin d’un coup de pouce ! C’est là que vous entrez dans la danse. Mes économies personnelles sont la rampe de lancement de ce projet qui m’obsède depuis plusieurs années. J’ai la chance d’être entourée de talents qui souhaitent m'accompagner pour lui donner vie en 2024 ! Mais grâce à vous, il aura la chance de se dérouler dans des conditions professionnelles, à la hauteur du savoir-faire et de la détermination de cette équipe entièrement bénévole et survoltée, qui nous fait le luxe de mettre à disposition du film leurs motivation, leurs compétences et leur matériel professionnel ! Sans elleux, le budget du film (salaires et location compris) exploserait les plafonds. Mais on a toustes envie de participer à ce genre de projets (du genre débrouillard mais ambitieux) et pour les dépenses restantes, les essentielles, on a choisi de faire appel à votre générosité ! Sur l’objectif des 1500 euros : 60 % du budget seront attribués aux défraiements (nourriture, transports du matériel ainsi que des comédien.ne.s & technicien.ne.s) 15% serviront à la location des quelques décors qu’on ne nous prête pas gracieusement ! 15 % serviront aux achats de costumes, maquillage, et accessoires. (car les bulles ne tombent pas toujours du ciel, on doit parfois les fabriquer) 10 % seront dédiés à la location du matériel image et son supplémentaires (ce qui n’est pas encore dans la caverne d’alibaba de nos technicien.ne.s) Ce tournage se déroulera sur 3 journées et 2 nuits, entre le 29 avril et le 5 mai, sur Bruxelles. La post-production sera terminée pour septembre 2024, dans une optique de diffusion en festivals puis dans des salles de cinéma alternatives en France et en Belgique !