Climbing for Nature par MriClimber

Dimanche 26 mars Katmandou, point de départ de toute aventure Himalayenne. Alexis y a retrouvé les 3 autres alpinistes et leur guide, mais aussi découvert la bière 'Everest'! Départ de l'expé le 28 mars.   Mercredi 29 mars Nous quittons l'hotel a 7h, passons prendre l'équipe de 18 porteurs, la nourriture et le materiel et entamons nos 8h de bus au rythme des klaxons. Quitter le tumulte de Katmandou est comme une délivrance, les cultures en terrasse apparaissent petit a petit sous la brûme, les bergers avec leurs troupeaux de cabris remplacent les marchands ambulants. A Mougli nous prenons un repas indien avec un Fanta plus ou moins frais. Apres quelques heures de piste nous arrivons dans le village de Ngadi, ou nous passons la nuit dans une petite auberge aux abords d'un torrent. Nous nous familiarisons petit a petit avec l'équipe, les porteurs et les guides aux ordres du Sirdar nous accompagnent avec de grands sourires. Demain départ prévu a 6h30 direction de Jagat.   Jeudi 30 mars Mon sommeil s'enfuit a 5h, je sors la tete dans le camp encore endormi, la brume de la veille s'est enfui plus en avant dans la vallée, le soleil apparaît derrière les montagnes qui nous entourent. Les sherpa apparaissent et se mettent a l'ouvrage, je me promène dans le village. J'observe le ballet des porteurs préparant les charges pour certain, chargeant nos mules pour d'autres. Le chef cuisinier est deja a l'ouvrage et ne semble pas content de me voir regarder dans sa "cuisine " ou il s'affaire frénétiquement, me tend une tasse de thè qu'il vient de verser du dexie, comme pour se débarrasser de moi. Dambar ( chef sherpa) me salut avec stupéfaction. Après quelques minutes les autres son réveillés, on nous sert un copieux petit déjeuner (omelette et toast) nous prenons la route, decouvrons l'etendue des cultures en terrasses, passons par plusieurs petits villages, dont Dadar, village Braman le plus haut de la region. Nous longeons la riviere Marsyange Khola, jusqu'au village de Manang, petit village coincé contre une falaise desservie par un pont suspendu, nous déjeunons la. Nous remontons le long de la falaise jusqu'au village de Jagat, nous y passerons la nuit.

<a href="https://www.facebook.com/climbingfornature/photos/a.765974156892668.1073741829.757391194417631/768327766657307/?type=3&theater" target="_blank"><img 9="" alexis:="" alt="L" de="" empruntera="" jours="" raire="" src="https://scontent.xx.fbcdn.net/v/t1.0-9/16998947_768327766657307_3972229724911019251_n.jpg?oh=767ed7efbb9b794da912bdbc15e29a52&oe=59259106" style="max-width: 540px" /></a>    9 jours de marche d'approche pour arriver au pied du Chulu Far East avec 5 passages à plus de 3000m!

A 30 jours du grand départ, entrainement sur un 'mur', pour être prêt à négocier au mieux les passages les plus techniques du Chulu Far East.<img alt="16864720_767017223455028_462671018951481702_n-1488000203" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/396809/16864720_767017223455028_462671018951481702_n-1488000203.jpg" />

La Crécerelle de Maurice (Falco punctatus) est une des neuf espèces d'oiseaux endémiques de l'île Maurice.  Elle a été sauvée in extremis de l'extinction, faisant passer sa population de quatre individus, dont une seule femelle reproductrice, en 1974 à environ 800 individus. Reconnu comme étant le projet de récupération d'une espèce animale ayant connu la plus belle réussite dans le monde, celui-ci a acquis une reconnaissance mondiale et reste l'exploit dont la MWF est la plus fière.   <img alt="Img_7732r__male_-1486886056" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/392805/IMG_7732R__male_-1486886056.jpg" />   Néanmoins, dû à la dégradation des forêts endémiques de Maurice, la Crécerelle n'est plus observée que dans les parties est et ouest de l'île et continue de faire face aux impacts de la dégradation de son habitat et aux prédateurs. La population présente à l'est est surveillée en permanence depuis sa réintroduction entre 1988 et 1993 et est stable et en bonne santé depuis une dizaine d'années. La sous-population présente à l'ouest de l'île souffre quant à elle d'une baisse du nombre d'individus. En 2008, la MWF a été obligée de recommencer à surveiller la population après qu'un recensement ne révèle une diminution massive du nombre de Crécerelles (de 800 à 350 oiseaux). Ce recensement a aussi malheureusement confirmé la disparition de la population de Crécerelles dans la chaîne de montagnes de Moka.   Aujourd’hui, le contrôle effectué permet d'identifier le processus de gestion nécessaire pour inverser la tendance et pour assurer la protection de la population. Ce processus inclut de placer des nids artificiels supplémentaires dans des zones appropriées afin de faire augmenter le nombre de couples reproducteurs, mais également d'étudier la génétique des populations pour identifier si les gènes de certains oiseaux doivent être introduits dans l'autre sous-population, mais également de faire en sorte que les oiseaux d'élevage augmentent le nombre d'individus et enfin de réintroduire des oiseaux dans de nouvelles zones de nidification. L'équipe de terrain récupèrera les &oelig;ufs et les oisillons des nids présents dans les petits arbres. Ceux-ci seront ensuite élevés à la main à la volière de Rivière Noire, connue sous le nom de Gerald Durrell Endemic Wildlife Sanctuary (GDEWS), avec la participation du staff du Chester Zoo, pour être ensuite transférés dans les volières sur les sites de relâche, le temps qu'ils puissent s'adapter à leur nouvel habitat ou ils seront relâchés, notamment à Bel Ombre. En 2016, cinq oisillons ont été élevés à la main à GDEWS et relâchés à Bel Ombre. Les récentes découvertes scientifiques montrent que le travail est loin d'être terminé et que nous devons continuer de veiller sur la Crécerelle de Maurice.

Climbing for Nature

Les publications