Conspiracy Dance, le nouvel album des Loved Drones en vinyle
<p><strong>THE LOVED DRONES</strong><strong> </strong><strong>“CONSPIRACY DANCE” </strong><br />
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Qu’on soit musicien ou simple être humain, le timing est toujours une science : dans le cas des <strong>Loved Drones</strong>, on serait tenté de dire qu’il est involontairement parfait. Alors même que la planète se couvrait la figure dans une ambiance post-apocalyptique digne des meilleurs films de John Carpenter, le groupe masqué avant même l’apparition du coronavirus finissait l’enregistrement d’un quatrième album au nom équivoque : “Conspiracy dance”. </p>
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<p>Loin d’être un simple echo à l’actualité, aux fake news comme à la tentation d’une partie du public de douter de tout, même du plus evident, “Conspiracy Dance” n’est pas un énième “disque de confinement” comme nous en avons trop entendu. C’est, à l’inverse, une nouvelle rampe de lancement pour le projet initié par <strong>Benjamin Schoos</strong> en 2010 avec, pour objectif, l’espace, l’évasion et un gros paquet de rock psychédélique planqué dans les moteurs. </p>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/683382/a9b7f209-2df5-4b75-a9f8-432986abdf8d.jpg" width="100%" /></p>
<p>Après “Good Luck Universe!” (2016), la bande a pris son temps, débuté l’enregistrement de nouveaux morceaux aux quatre coins de la Belgique. Et puis la vérité s’est imposée d’elle-même : il fallait placer un cosmonaute au micro. C’est l’un des changements majeurs sur “Conspiracy Dance” : un chanteur a pris place au volant ! Et son nom, pour les fins connaisseurs de la soucoupe Freaksville, n’est pas inconnu. Il s’agit de <strong>Brian Carney</strong>, un Anglais expatrié déjà repéré sous le blaze Android 80 et qui, pour la première fois, emmène The Loved Drones vers un pays imaginaire situé quelque part entre l’Angleterre dansante de Primal Scream et l’Allemagne poom-tchak de Neu ! Le résultat est assez clair : plutôt qu’un album de rock bas du front, nous voilà en presence de dix vignettes pop sous helium dont certaines, comme <em>The day that Bryan Gregory died</em>, permettent de plonger dans les profondeurs du cerveau génialement malade de Brian Carney. L’Anglais, qui a tenu pendant 12 ans les claviers du groupe Poisoned Electrick Head, explique : “<em>Pendant le confinement</em> [à Liège, Ndr], <em>j’étais uniquement autorisé à sortir pour faire un peu d’exercice physique. C’est là que j’ai découvert une ville déserte, il flottait dans l’air comme un parfum d’étrangeté dans lequel j’ai puisé pour écrire les themes de l’album, avec un iPod sur les oreilles</em>”. A vrai dire, ce disque aurait tout aussi bien pu sortir en 1987 à Bristol ou Manchester, et c’est d’ailleurs dans certaines de ses notes de l’époque que Carney a récupéré quelques idées fondatrices de cet album sensible à plus d’un titre, puisqu’on y entend également les derniers accords de guitare de <strong>Marc Morgan</strong>, tristement disparu en janvier 2020. Parfois hélas, le timing sait aussi être inexact. </p>
<p>A ceux qui n’auraient pas le temps de monter à bord pendant tout le trajet, on conseillera vivement l’écoute des titres <em>Conspiracy Dance</em> (une ritournelle d’<em>instant pop </em>que n’aurait pas renié les Specials ), <em>My name is sky</em> (et son texte <em>pure british</em> façon slang) ou <em>Empty</em> (l’un des moments les plus radiophoniques de l’album). Autant de bonnes portes pour entrer dans cette <em>danse de la conspiration</em> dont on espère, pour le coup, qu’elle sera contagieuse. </p>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/683383/b9ec650e-f3ed-42e5-a4fd-561600c7f619.png" width="100%" /></p>
<p>Cette campagne de précommande servira à financer le mastering et le pressage vinyle ainsi qu'à couvrir l'envoi chez les souscripteurs qui recevront le vinyle entre fin octobre et novembre 2020 . Avec cette nouvelle précommande, Freaksville Records reste fidèle au "direct to fans" en proposant un tarif préférentiel pour les récompenser de leur soutien, avant la mise en vente de l'album chez les disquaires. Le disque est ici proposé au tarif imbattable.</p>