Court métrage : « Mon chemin »

<p> <u><strong>Synopsis</strong></u><strong> :</strong></p> <p>  </p> <p> Juan, 24 ans, vient de terminer ses études d’architecture, poussé par son père qui réalise à travers lui son rêve d’enfant.  Juan est dominé et soumis, il vit encore chez ses parents.</p> <p> Mais aujourd’hui c’est son anniversaire et lorsqu’il va souffler les bougies sa petite cousine lui demande : tu as choisis ton vœu ?</p> <p> Cette question va permettre à Juan de se demander enfin :</p> <p> QUE VEUT-IL ÊTRE REELLEMENT ?</p> <p> Devenir architecte comme le veulent ses parents ou être photographe comme son vieux baroudeur de tonton, ce rebelle qu’il admire tant ?</p> <p> Cette après-midi va se transformer en un règlement de compte de famille et sera peut-être l’occasion pour Juan de choisir enfin son chemin.</p> <p> Mais QUEL CHEMIN ?</p> <p>  </p> <p> <strong>La Réalisatrice :</strong> Anaïs Frobert, 19 ans</p> <p>  </p> <p> <img alt="Ana_sfrobert_foto3-1492992177" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/416420/Ana_sFrobert_Foto3-1492992177.jpg"></p> <p>  </p> <p> Vivant depuis bientôt 3 ans au Venezuela, en Amérique du Sud, je suis étudiante en deuxième année de l’école de cinéma nationale (ENC).</p> <p> Ce court métrage est mon projet de 4ème semestre et il s’agit de mon 3ème court métrage réalisé pour cette école. La version originale sera en espagnol et une version sous-titrée en français sera envoyée aux donateurs.</p> <p> Depuis tout petite je veux être actrice, je prends des cours de théâtre depuis que j’ai 8 ans mais grâce au festival du film pour enfant de Vizille, près de Grenoble, j’ai pu découvrir le monde du cinéma et faire partie du comité du festival, etc… expérience complétée par un stage à Paris au cours Florent. </p> <p> L’ENC a comme but de faire apprendre grâce à la pratique : dès le premier semestre on réalise des courts métrages en s’entraidant les uns et les autres pour découvrir tous les métiers qui se cachent derrière la caméra.</p> <p> C’est là que j’ai découvert la joie de diriger des acteurs et de voir son imagination à l'écran se dessiner peu à peu. </p> <p>  </p> <p> <strong>Mon deuxième court métrage est disponible ici :</strong></p> <p> Réalisé en 2016 pour clore ma première année à l'ENC, je me suis lancée dans l'expérimentation de la caméra subjective pour permettre au spectateur de se plonger encore plus en profondeur dans le personnage principal :</p> <p>  </p> <p> <a href="https://www.youtube.com/watch?v=YS635ic5ZPs&amp;feature=youtu.be" target="_blank">https://www.youtube.com/watch?v=YS635ic5ZPs&amp;feature=youtu.be</a></p> <p>  </p> <p> <strong><u>Les principaux membres de l’équipe Technique</u> :</strong></p> <p>  </p> <p> Cito Sanchez, 1er assistante de réalisation. Etudiant à l’ENC, notre cher Cito est connu pour être une personne responsable et honnête.</p> <p>  </p> <p> <img alt="Citosanchez-1492990426" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/416410/citosanchez-1492990426.jpg"></p> <p>  </p> <p> Raymartin Ugencio, 2nd assistant de réalisation. Son expérience comme comédien et producteur de théâtre me permet de compter sur lui pour m’aider à diriger les acteurs et travailler dans la bonne humeur. </p> <p>  </p> <p> <img alt="Ray_zoom-1492990906" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/416414/Ray_zoom-1492990906.JPG"></p> <p>  </p> <p> Luis Delgado, notre ingénieur du son et monteur son. Etudiant de l’école audioplace, j’ai choisi Luis pour son expérience, sa grande sensibilité et débrouillardise.</p> <p>  </p> <p> <img alt="Luis_delgado-1492990802" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/416413/Luis_Delgado-1492990802.JPG"></p> <p>  </p> <p> Notre Directeur de photographie, Jorge Alfonzo, étudiant en cinématographie à l’ENC et grand perfectionniste, avec son 1er assistant chef opérateur : Ivan Dalton.</p> <p>  </p> <p> <img alt="Jorge_alfonzo-1492991143" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/416415/Jorge_Alfonzo-1492991143.JPG"></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> Wilmar Rosana, étudiante de l’ENC est, notre directeur de production.</p> <p> Organisée et responsable c’est un vrai leader !</p> <p>  </p> <p> <img alt="Wilmar-1492991305" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/416417/Wilmar-1492991305.jpg"></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> Patricia Rodríguez est notre directeur artistique.</p> <p> Une amoureuse de l’art, douce mais détailliste et perfectionniste.</p> <p>  </p> <p> <img alt="Patricia-1492991417" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/416418/Patricia-1492991417.jpg"></p> <p>  </p> <p> Kevin Monsalve, notre monteur.</p> <p> Diplômé de la ENC depuis un an, il est le monteur officiel de l’école ; c'est dire son talent !</p> <p>  </p> <p> <img alt="Kevin-1492991581" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/416419/Kevin-1492991581.jpg"></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong><u>Casting des acteurs principaux</u> :</strong></p> <p>  </p> <p> Juan : Ricardo Lira</p> <p>  </p> <p> <img alt="Juan-1492992287" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/416421/Juan-1492992287.jpg"></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> Durant les répétitions, de gauche à droite : Guillermo (père de Juan) joué par Jesus Leon, un ami du père joué par Juan Carlos Lira, la réalisatrice Anaïs Frobert et Juan</p> <p>  </p> <p> <img alt="Best-1492997129" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/416426/BEST-1492997129.JPG"></p> <p>  </p> <p> Axel (le tonton rebelle) : Fransisco Diaz de Paco</p> <p>  </p> <p> <img alt="Axel-1492992356" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/416423/Axel-1492992356.jpg"></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> Oriana (la tante commère) : Veronica Arellano</p> <p>  </p> <p> <img alt="Oriana-1492992380" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/416424/Oriana-1492992380.jpg"></p> <p>  </p> <p> <strong>Quels sont mes choix techniques pour s’identifier avec Juan, éprouver de l’empathie ?</strong></p> <p>  </p> <p> - Utiliser la caméra subjective pour vivre, voir ce que Juan vit.</p> <p> La caméra est Juan et les acteurs parlent directement à la caméra.</p> <p> Les acteurs s’adressent donc à nous, spectateurs</p> <p>  </p> <p> - Recréer et jouer avec la perception auditive de Juan.</p> <p> Un exemple : Oriana, la typique commère de la famille, raconte sa vie à Juan, peu à peu on ne verra plus que les lèvres de cette vipère bouger pour ne rien dire, jusqu’à ce que sa parole deviennent inaudible.</p> <p>  </p> <p> - Aider à l’introspection à l’aide de l’illumination : quand Juan rentre en lui-même, lui seul est éclairé, le reste est plongé dans l’obscurité.</p> <p>  </p> <p> <strong><u>Objectifs de ce court métrage</u> :</strong></p> <p>  </p> <p> “Mon chemin" est un court-métrage sur la compléxité des rapports humains dans un moment clef : le choix de vie d'un jeune de 24 ans.</p> <p> C'est aussi l'occasion de critiquer la superficialité dans les rapports humains et le matérialisme qui souvent l’accompagne.</p> <p> Je souhaite que le spectateur s’identifie avec Juan, vive ces fausses relations qui l'entourent, cette déconnexion entre ce qu’il vit et ce qu’il est.</p> <p>  </p> <p> Ce scénario original a une portée universelle. Le matérialisme me révulse et après l’avoir vu et vécu en France mais aussi au Venezuela, j’ai voulu le mettre en scène pour mieux le critiquer. </p> <p>  </p> <p> J’ai choisi un après-midi d’anniversaire car j’aimais ce côté comique et absurde : c’est la journée où Juan aurait dû être le roi mais c’est devenu une farce, une journée remplie de non-dits et de bavardages superficiels.</p> <p>  </p> <p> Si ce film parle de superficialité, il a aussi l’intention d’inciter à remettre en cause ce que l’on croit connaitre de l’autre. Il invite à approfondir les liens avec notre entourage, à écouter et accompagner plutôt que d’imposer.</p> <p>  </p> <p> <strong>Enfin, du point de vue de Juan, ce court métrage encourage chacun à chercher en soi son propre chemin, sa liberté.</strong></p> <p>  </p>