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<strong><u>Jeudi </u></strong></p>
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La salle est prête, 2 tables recouvertes de maquillage, de coton, d'éponges de pinceaux, de miroirs...</p>
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En arrivant, certains appréhendent un peu le passage au maquillage. Pour nous c'était un des objectifs importants de la semaine. On commence par regarder des photos. Zavata, les Licedei, Buffo, mais aussi des clowns au maquillages moins traditionnels et même non maquillés. On parle es traits du visage, comment les appuyer ou les contredire avec le maquillage...</p>
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Puis on passe à table. Avec beaucoup de concentration on étale. Blanc rouge noir. Des maquillages très audacieux voient le jour peu à peu. Nous sommes étonnés de la simplicité avec laquelle chacun s'approprie l'exercice... </p>
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Le maquillage est terminé, retour au costumier. Certains gardent les costumes qu'ils avaient trouvé la veille, mais beaucoup changent, cherchent de nouvelles combinaisons de motifs, de style, de couleurs et de formes.</p>
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C'est exaltant.</p>
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<u><strong>Vendredi</strong></u></p>
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C'est le dernier jour. On sent que pour nous tous c'est un moment très fort.</p>
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5 jours. Un voyage.</p>
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Ce matin nous regardons le film <em>"le dernier voyage de l'Arbre Rose"</em>, réalisé par Suzanne. Il relate les derniers jours d'un atelier d'Arts-Plastique dans un hôpital psychiatrique à Bordeaux.</p>
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L'émotion est palpable lorsqu'on rallume la lumière. C'est l'occasion de parler de la place de l'art et de la culture dans les hôpitaux. On encourage les patients à rester vigilants et à profiter des activités qui leur sont proposées au maximum. Car ici à Roger Prevost il y a encore des choses qui se passent, un service dédié aux activités, du personnel qui se bat pour leur offrir un peu d'air au milieu de la souffrance et du quotidien.<strong> Ici on peut encore se rencontrer. On a peur que ça s'arrête comme dans tellement d'endroits. Il faut se battre, il faut être acteur.</strong></p>
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On nous offre un clown réalisé dans l'atelier de sculpture sur métal. Il est fabriqué avec de pièces de lustre, de moteur et autres soudés entre elles. C'est magnifique. Il a été réalisé dans un atelier qui est animé par les serruriers de l'hôpital.<strong> "C'est ça la vraie psychiatrie institutionnelle" nous explique Mylène, infirmière ici depuis 1985 "à l'époque les patients participaient à toute les tâches, avec le personnel. Les femmes de ménage, le jardinier, participaient aux réunions de soin et la parole du jardinier sur un patient était aussi importante que celle de l'infirmier..." </strong></p>
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Face à la loi de la productivité, du rentable, on a du chemin à faire pour retourner vers l'humain. Pas assez de personnel, des lits qui ferment, des budgets qui se resserrent et des politiques à l'affut de la moindre économie. On est contents d'avoir rencontré une équipe qui se démène pour les patients. </p>
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<strong>Cet après-midi notre cours se déroule sous l'oeil d'un public curieux et bienveillant, il y a même quelque personnes venues de l'extérieur pour découvrir notre travail à tous. C'est une étape très impressionnante. </strong>Dans la salle de grands gradins sont installés qui se remplissent au compte goutte. Dans l'atelier, transformé en loge pour l'occasion c'est l'effervescence. Choix de costume, de maquillage on se conseille on s'aide, dans une énergie d'envie et de trac. </p>
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J'explique rapidement au public ce que nous avons fait au cours de la semaine, le but de notre présence. Et c'est parti pour l'échauffement. Au début c'est un peu timide, on regarde peu le public. Mais il suffisait de demander.<strong> Les regards se portent au public et certains deviennent insatiables, s'avance, parlent au public, serrent des mains.</strong></p>
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On enfile les nez et c'est parti pour les improvisations. Sous l'oeil complice des autres élèves ils se lance par deux ou par trois, nous montrons des exercices que nous avons fait durant la semaine.</p>
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Parfois on note que c'est plus difficile de se lâcher devant un public et parfois c'est l'inverse. On découvre des personnes qui sont très à l'aise avec le regard du public,<strong> ils se surprennent et nous surprennent.</strong></p>
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Lorsque le cours se termine, après un défilé de mode endiablé, le public est ravi, impressionné. Nos stagiaires sont eux aussi enjoué. Pour certains, cette semaine, venir chaque jour et affronter le regard de l'autre à été un défi de tous les instants. Aujourd'hui nous les avons vu s'amuser sous le regard des autres, sans jugement.<strong> Nous étions heureux et libres</strong>. Belle victoire sur l'ennui et la souffrance. </p>
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<strong>Merci à vous Marie-Noël, Sandrine, Élodie, Marie-Cécile, Chantal, Patricia, Philippe, Mylène, Sheida, et tous les autres. Merci de votre intransigeance et de votre engagement, merci pour votre bonne humeur, vos espoirs et votre courage. </strong></p>
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<strong>Merci Patrick, Brigitte, Sabine, David, Jonathan, Patricia, Cedric, Marie-Christine, Christian, Karine, Hervé, Camel, Julie, Jérémy, Michael, Annabelle, Émilie, Laure, Jacob, Brice, Samira et les autres, pour cette belle leçon de clown...</strong></p>
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<strong>Et Merci enfin à vous tous, Kissbankers, qui avez rendu ce projet possible. Grace à vous la première édition de notre projet de Clown en Psychiatrie a été réalisé. Grace à eux c'est un franc succès. Nous sommes prêts pour continuer et faire voyager ce projet partout où on le pourra. L'aventure ne fait que commencer...</strong></p>
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Découverte des arts du clown au centre hospitalier de Moisselles
5 jours de stages donnés par des clowns de la compagnie le CollectiHiHiHif en milieu psychiatrique.

Réussi
47
Contributions
25/10/2013
Date de fin
3 505 €
Sur 3 500 €
100 %
Les publications
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Aujourd'hui nous nous lançons <strong>à la recherche d'un costume</strong>. Chacun se met à chiner dans le costumier que nous avons amené. L'essayage commence. La recherche est intense et très méticuleuse. Il faut trouver le ceci qui se marie avec le cela, la perruque, le chapeau, le sac à main, le détail qui fait mouche!</p>
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<img alt="Img_4451" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/48508/IMG_4451.jpg" style="width: 140px; height: 210px;" /></p>
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<strong>Très vite les personnages se dessinent. On enlève le nez, on remet le nez. On s'observe dans le miroir. Les conseils enthousiasmé fusent.</strong></p>
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Quand tout le monde est prêt on aligne deux rangées de fauteuils face à face, notre photographe Sandrine, et Suzanne notre camerawoman sont prêtes au bout du podium, la musique se lance. <strong>Dans une ambiance de folie, le défilé commence, on est au top on avance en rythme sur le podium, sous les regards émerveillé du public. </strong>Comme libérés par le costume, les corps sont de plus en plus en mouvement, tout est plus grand, plus surprenant! <strong>Les inhibitions nous quittent et la fête est à son comble.</strong></p>
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Nous terminons l'atelier en nous retrouvant en cercle comme chaque jour. C'est très émouvant on est tous transportés, chacun à notre façon, par l'énergie du groupe.</p>
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<strong>Dans l'après-midi, un groupe de 45 élèves infirmiers nous rejoint. </strong>C'est un peu délicat au début de trouver l'équilibre, pour que chacun se sente bien. Petit à petit on voit enfin de vraies rencontre. Une belle concentration à la fin permet aux élèves de comprendre ce qui se passe ici.<strong> Comprendre que faire rire c'est tout un travail, et que faire des bêtises demande beaucoup de sérieux. Mais aussi que c'est un travail délicat qui demande un engagement sincère.</strong></p>
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L'après midi se termine avec un nouveau grand défilé. Aujourd'hui dans la grande salle il y a plus de public, et il est chaud patate! Tout le monde se lâche, se dépasse.<strong> Même les plus timides esquissent un pas de danse. On se sent bien, on est ensemble.</strong></p>
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<strong>Le soir nous nous retrouvons pour regarder ensemble un spectacle de clown en DVD</strong>, c'est l'occasion de parler de ce que l'on fait dans la semaine, de voir ce qu'il reconnaisse dans le film, qui les renvoie à l'atelier. C'est aussi un super moment de détente ensemble. </p>
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Encore un grand moment de découverte!</p>
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À demain!!!</p>
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Aujourd'hui après l'échauffement nous explorons <strong>l'état de découverte</strong>. Tous les participants sont invités à s'allonger au sol et à fermer les yeux. </p>
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Petit à petit nous nous imaginons poussins, dans un oeuf. De l'autre côté de la coquille nous entendons le monde, l'imaginons. Puis petit à petit l'oiseau découvre son corps.<strong> Les premiers mouvements.</strong> Un doigt d'abord, puis la main, le pied, on bouge pour la première fois, on explore. Puis le moment vient de briser la coquille et on découvre pour la toute première fois le monde, on touche, on observe, on s'émerveille de chaque chose. On est surpris par un bruit nouveau. Un regard. Celui que l'on croise est une merveille. On établi un contact, curieux.</p>
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L'improvisation se termine, chacun rejoint son oeuf et Philipp invite à se remémorer le voyage.<strong> La découverte, la fraicheur du regard que le clown porte sur le monde.</strong></p>
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Nous sommes maintenant assis en cercle. Entre les mains d'Émilie : notre boite<strong>. Nous expliquons ce que représente le nez dans le travail du clown. C'est un masque. Le plus petit masque du monde.</strong> Un outil très précieux, pour le travail, même si aujourd'hui certains clowns ne portent pas de nez rouge. Dans le groupe on nous renvoie à des exemples : Shirley et Dino, Coluche...</p>
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<img alt="Img_4242" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/48245/IMG_4242.jpg" style="width: 210px; height: 315px;" /></p>
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La boite fait le tour du cercle et chacun pioche un nez. On le sent, on le touche... <strong>Puis tour à tour, chacun baisse la tête enfile le nez, et la magie s'opère.</strong> La tête se relève, le regard s'offre, pour chacun un changement.</p>
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<img alt="Img_4254" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/48247/IMG_4254.JPG" style="width: 260px; height: 173px;" /><img alt="Img_4271" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/48255/IMG_4271.JPG" style="width: 250px; height: 167px;" /></p>
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Tantôt espiègle, tantôt menaçant, un coup timide, un coup joyeux.<strong> Le nez révèle une facette de chacun, en un instant.</strong></p>
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On termine avec le passage sur scène, en improvisation, avec les nez de clowns. Beaucoup de rires une nouvelle fois. Chaque passage sur scène est intense. <strong>Dans les rencontres entre les clowns commence à naitre le jeu. Le tout devant un public étonné et ravi. </strong></p>
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C'est difficile de raconter ces moments. Nous sommes heureux que Suzanne soit là. Nous savons que bientôt ensemble nous pourrons revivre ces moments. Que nous aurons une trace du travail accompli tous ensemble. Du voyage.</p>
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L'après-midi certains participants du matin continuent à nous rejoindre, des nouveaux se greffent au groupe, infirmiers, résidents. <strong>L'aventure du nez reprends. Une nouvelle fois découvrir. Une nouvelle fois jouer.</strong> Des personnes restent un moment hors du groupe, observent. À notre grande surprise, certains se laissent tenter et rejoignent le groupe. Puis ils s'affirment, et rapidement se prennent au jeu!</p>
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Une nouvelle journée se termine, riche en surprises et en émotions. <strong>On apprends beaucoup.</strong></p>
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À demain!</p>
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<strong>Lundi matin, nous attendons le groupe. Nous nous verrons toute la semaine de 9h30 à 12h dans une salle réservée aux activités. Moquette violette, grand espace, dégagé au maximum pour l'occasion.</strong></p>
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<img alt="Photo_1" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/48132/photo_1.JPG" /></p>
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<strong>Nous sommes très excités, pressés de rencontrer nos apprentis! </strong></p>
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Les voilà! Ils sont une petite vingtaine dont deux infirmières, Patricia et Sandrine qui participeront elles aussi à l'atelier. Tout le monde se met à l'aise, on enlève les couches de vêtements inutiles, les chaussures, bonnets et manteaux et on se retrouve en cercle. <strong>Après une brève présentation des 3 intervenants (nous-mêmes, Emilie, Philipp et Marie) on présente Suzanne qui explique les raisons de sa présence et le but de son film : garder une trace de l'expérience, se souvenir.</strong></p>
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Sans plus attendre on attaque avec<strong> un échauffement articulaire de la tête aux pieds</strong>, qui nous permet de réveiller nos corps en douceurs mais aussi nos imaginations, car <strong>on voit déjà des changements d'état s'esquisser à mesure que les postures se déclinent.</strong> Le menton en arrière ou encore les épaules au plafond, le torse saillant ou le ventre en avant, dans le cercle on s'observe les uns les autres, on se voit se transformer.</p>
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<img alt="Photo_2" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/48133/photo_2.JPG" /></p>
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Puis<strong> on passe au nerfs de la guerre : le jeu.</strong> Et le premier jeu c'est tout simplement un Chat-Souris. L'amusement enfantin vient naturellement et très vite beaucoup se prennent au jeu nous mimant des chats tantôt impressionnants tantôt maladroits et des souris plus ou moins impressionnables. <strong>Le rire se fait de plus en plus présent. </strong></p>
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<strong>Suzanne navigue, derrière la caméra, elle se laisse oublier</strong> et sa présence est devenue normale, parfois on croise la caméra et on se souvient, certains d'entre nous l'évitent, la plupart l'acceptent.</p>
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Plus tard, <strong>premières improvisations.</strong> On utilise nos coulisses, on installe des chaises pour le public. Très simplement, notre espace scénique est prêt à recevoir les improvisateurs novices. <strong>Le premier exercice est très simple et très technique : entrer, découvrir le public, sortir. </strong>Mais déjà dans cette simple entrée/sortie, une multitude de choses se dessinent. On devine, ou pas, les difficultés d'être face au groupe, la peur de rater, mais aussi on voit déjà les blagueurs, les timides, les coquins, les sérieux. <strong>On rit beaucoup. Le groupe est très respectueux et attentif.</strong></p>
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<strong>Pour certains, être face à un public est une nouveauté, souvent c'est éprouvant mais chacun se lance. "C'est à la fois impressionnant et agréable" nous confie une patiente.</strong></p>
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A la fin de la séance on ferme les yeux et on prend quelques instant pour retraverser ce qu'on a vécu ces dernières heures. Certains hésitent à revenir le lendemain, trouvent ça fatiguant. <strong>Les infirmières encouragent à garder le cap, sans trop avoir à insister les patients sont convaincus. </strong></p>
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<strong>L'atelier de l'après-midi se déroule dans un espace plus ouvert, un lieu de passage ou personnel et patient on l'habitude de passer boire le café, de recevoir des visites, de faire un ping-pong ou un billard, ou encore de jouer sur le piano qui s'y trouve.</strong></p>
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<img alt="Photo_3" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/48134/photo_3.JPG" /></p>
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Nous y rencontrons de nouveaux participants, dont certains n'ont pas toujours accès à des activités. Nous retrouvons 3 participants du matin, qui ont eu envie de profiter au maximum de l'atelier. Nous suivons le même programme, échauffements, jeux et improvisations. <strong>Les plus timides, les plus réservés ne mettent pas longtemps à se laisser attraper par le plaisir de jouer, les regards et les contacts se font plus francs, on rit, on se découvre. Une participante nous explique : "Souvent on se croise au self, ou dans un couloir, on ne se connait pas, cette activité c'est l'occasion de se découvrir, se rencontrer."</strong></p>
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La journée se termine pour nous. On se retrouve tous les quatre pour échanger nos impressions et préparer le planning du lendemain. Nous sommes tous très contents. Suzanne a put rencontrer des personnes, une infirmière et aussi un patient, avec qui elle a put discuter un peu plus longuement devant la caméra. C'est dans la boite!</p>
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<strong>Pour nous ce qui ressort, c'est l'énergie très positive, l'engagement sincère et spontané des participants, sans filtre, tout le monde s'est lachés, on est en confiance, on est bien ensemble. On ne pouvait espérer mieux.</strong></p>
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Nous commencerons bien le stage la semaine prochaine dans les meilleures conditions. <strong>Grâce à vous tous</strong>!</p>
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Dès lundi matin un groupe d'une quinzaine de personne participera le matin à un atelier de découverte des arts du clown, et l'après-midi nous animerons un atelier ouvert à tous dans le foyer de l'hôpital. Le tout se déroulera sous la caméra de Suzanne Allant qui écrira en image la trace de notre aventure!</p>
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<strong>Merci de votre soutien</strong>! Vous recevrez dans les prochaines semaines contreparties et mots doux! Et sur notre Facebook vous pourrez suivre l'évolution du projet jour après jour!</p>
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Si vous souhaitez recevoir le formulaire Cerfa vous permettant de déduire vos dons de votre prochaine déclaration d'impôts, vous pouvez nous envoyer une demande par mail : [email protected].</p>
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<strong>Merci encore, à très bientôt!</strong></p>
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Bonjour à vous les kisskissbankers, </p>
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<img alt="Img_9381" src="https://djxmmoom3injc.cloudfront.net/uploads/project_image/image/40092/IMG_9381.JPG" style="border-width: 2px; border-style: solid;" /></p>
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nous avons atteint hier les<u><strong> 20%</strong></u> du financement, <strong>la route est encore longue mais on y croit!</strong></p>
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Pour nous soutenir, parlez de ce projet à votre famille, vos amis, vos voisins, papa, maman, mami... Bref, faites tourner!</p>
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Ce projet apportera de la joie et de l'art là où il n'y en a jamais assez! </p>
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<br class="Apple-interchange-newline" />
Bon baisers, bien à vous, Geneviève!</p>
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Le CollectiHiHiHif, Regards en Chemin et le centre hospitalier Roger Prevot vous remercie de suivre et d'encourager ce projet!</p>
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Ps: si tu as donné mais que tu te dis que tu aurai pu donner plus t'inquiètes tu peux!</p>