Dissection d'une chute de neige
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<strong>LA PIECE</strong></p>
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<strong>En l’absence d’héritier mâle à la cour, la fille unique d’un grand monarque est éduquée à devenir Roi. Dotée d'une grande intelligence et d'une solide instruction, elle s'interroge sur son rôle, son identité, son libre arbitre.</strong></p>
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<strong>Durant cette traversée existentielle, elle convoque Descartes, le fantôme de son père, les souvenirs de sa mère et finit par se perdre dans les caresses de sa maîtresse, Belle.</strong></p>
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<strong>Cette pièce contemporaine aux allures shakespeariennes se déploie dans un univers baroque, grotesque, onirique et trash.</strong></p>
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<strong>Mise en scène</strong> Mariana Araoz</p>
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<strong>Avec</strong> Yumi Fujimori, François Kergourlay, Harald Leander, Marcela Obregon</p>
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<strong>Scénographie</strong> Marta Cicionesi</p>
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<strong>Costumes</strong> Sylvie Berthou</p>
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<strong>Masques</strong> Etienne Champion</p>
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<strong>Lumière</strong> Illka Haikio</p>
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<strong>Musique</strong> Harald Leander, Mats Johansson</p>
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<strong>Assistant à la mise en scène</strong> Baptiste Philippe</p>
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<strong>Régie </strong>Pédro Oliveiria</p>
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<strong>Crédits Photo</strong> Julien Saison / Marta Cicionesi</p>
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<strong>Création affiche</strong> Manuel González Ruiz</p>
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<strong>LE SPECTACLE</strong></p>
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Des cadres amovibles, comme des bâtis de portes, grands, moyens, petits et des sphères suspendues. L’architecture des corps dans des espaces sans arrêt réinventés par les acteurs, fait résonner le texte et renforce le caractère transgressif du personnage central : La Fille Roi, qui ne cesse de sortir des cadres établis.</p>
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Quatre comédiens jouent les huit rôles de la pièce. Les transformations se font à la vue du public, elles font partie de la représentation. Les artifices sont dévoilés aux spectateurs et la théâtralité du spectacle atteint ses points d’orgue dans les moments où les masques sont portés.</p>
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Les acteurs endossent une forme de fausse nudité, dans laquelle ils incarnent les « serviteurs de scènes », puis des costumes plus caractéristiques, toujours à la vue du public, pour jouer les personnages de Sara Stridsberg.</p>
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La musique est présente sur le plateau, les comédiens la prennent en charge.</p>
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Tous ces éléments font vivre l’univers baroque, onirique, trash de la pièce.</p>
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A travers une destinée hors normes, Stridsberg dissèque nos constructions mentales.</p>
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<strong>L'HISTORIQUE</strong></p>
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Depuis 2013, nous avons fait un travail de recherche à travers des maquettes, des lectures publiques et des laboratoires multiples à Institut Suédois de Paris, à La Cave à Théâtre, à la MJC-Théâtre de Colombes, au Théâtre 95, à L’Avant seine et au Conservatoire national de Malmö.</p>
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En mars 2016, nous avons présenté une maquette de la pièce au Théâtre du Nord CDN (théâtre de l’Idéal à Tourcoing) et au Théâtre Le Hublot à Colombes<em>.</em></p>
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En juin 2016, nous avons monté <em>Dissection d’une chute de neige</em> au <strong>Skillinge Teater en Suède</strong> avec des acteurs suédois, dans sa langue originale.</p>
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En janvier 2017, la pièce a été présenté dans une nouvelle version au Théâtre le Hublot, de Colombes, en langue française.</p>
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<strong>PRESSE (Suède)</strong></p>
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<em>La Presse suédoise</em></p>
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"Savoureux, ludique et absolument actuel. Très disloqué et en même temps diaboliquement orchestré. " <em>Svenska Dagbladet</em></p>
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"L'ensemble est surprenant et délivre le discours de la pièce avec une grande fraîcheur. " <em>Scenkonstguiden</em></p>
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<strong>TEMOIGNAGES DU PUBLIC (France)</strong></p>
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"Bravo à l'équipe de la Dissection d'une chute de neige! J'ai particulièrement apprécié le jeu théâtral tiré au cordeau et la scénographie de rectangles et de sphères qui trace une quadrature du cercle dans laquelle la reine Christine de Suède semble plonger! Le parcours se fait dans un délire de costumes tenant du sumo, de Mme Butterfly et des contes de Grimm revus par Nina Hagen!" "Vive le masque et vive le théâtre! Vous étiez 4 merveilleux acteurs à nous conter une histoire forte, incroyable et dramatique avec un décalage et un humour si jouissif..." "Nous avons adoré la pièce, ainsi que la performance de tous les excellents comédiens dont le jeu est très physique. Du théâtre intelligent, moderne et accessible comme j'aimerais en voir plus souvent."</p>
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<strong>L’AUTRICE</strong></p>
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Née en 1972, <strong>Sara Stridsberg</strong> est une autrice et romancière suédoise reconnue en Scandinavie.</p>
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Elle a écrit trois pièces de théâtre qui ont toutes été créées au Théâtre Royal Dramatique de Stockholm : <em>Valerie Jean Solanas va devenir Présidente de l’Amérique</em> (Stock, 2010), <em>Medealand</em> (L’Arche, 2011) et <em>Dissection d’une chute de neige,</em> pièce encore inédite en France.</p>
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Elle a reçu en 2007, le Grand Prix de littérature du Conseil Nordique pour son roman <em>La Faculté des Rêves</em>. En 2011 paraît son troisième roman <em>Darling River</em> (Stock, 2011).</p>
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Gallimard vient de publier son dernier roman <em>Beckomberga :</em> <em>Ode à ma famille </em>pour lequel Sara a reçu le prix de littérature de l'Union Européenne en 2015<em>. </em></p>
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Depuis 2016, elle est membre de l’Académie suédoise et jury du prix Nobel de littérature. </p>
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<strong>LA TRADUCTRICE</strong></p>
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<strong>Marianne Ségol-Samoy</strong> est comédienne et traductrice franco-suédoise. Elle a une double maîtrise de Français langue étrangère et de Lettres Scandinaves. Passionnée par l’écriture dramatique contemporaine, elle se rend régulièrement en Suède pour découvrir des créations, rencontrer des auteurs, des directeurs de théâtre et des agents. L’intérêt de ces va-et-vient entre ces deux pays, entre ces deux langues, est de permettre la rencontre de deux cultures et de deux traditions théâtrales aussi riches que complémentaires.</p>
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Membre fondatrice de Labo/07 (Réseau d’écritures théâtrales internationales d’aujourd’hui), elle traduit des auteurs de théâtre comme Sara Stridsberg, Jonas Hassen Khemiri, Suzanne Osten, Staffan Göthe, Rasmus Lindberg, Erik Uddenberg, Ann-Sofie Bárány, Malin Axelsson… et des auteurs de romans comme Henning Mankell, Håkan Nesser, P.O Enquist, Katarina Mazetti, Astrid Lingren, Stefan Casta, Mats Wahl, Annika Thor.</p>
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Depuis 2013, elle coordonne le comité nordique de la Maison Antoine Vitez, centre international de la traduction théâtrale. </p>
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<strong>LA METTEUSE EN SCENE</strong></p>
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<strong>Mariana Araoz</strong> met en scène plus d’une trentaine de spectacles en Suède, en France et aux Etats Unis. Elle monte Shakespeare, Molière, Brecht, Tchekhov, Genet, Duras, parmi les classiques, Obregon, Braz, Moretus, El Madhi, parmi les contemporains. En France, ces projets ont été produits par l'Avant Seine, Le Théâtre 95 et le Figuier Blanc.</p>
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Depuis une dizaine d’années, elle travaille régulièrement avec des théâtres suédois; ce parcours est reconnu en 2014 par une nomination au Prix Thalia pour sa mise en scène de <strong>La Mouette </strong>de Tchékhov au Skillinge Teater.</p>
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Elle enseigne le jeu masqué à L’Ecole du jeu de Paris, au Conservatoire National de Malmö (Suède), au Saint Olaf Collège à Minneapolis, au CNSAD de Paris, à l’Université de Columbia de New York, à l’Institut Boris Schoukin de Moscou.</p>
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Depuis 2006, M. Araoz et son équipe questionnent le thème du féminin, du masculin et du genre au sein de <em>Trans Mission Research (TMR),</em> projet qui se développe entre la Suède, les Etats Unis, l’Espagne et la France et qui donnera bientôt naissance en Suède à un Festival International.</p>
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<strong>LES ACTEURS ET ACTRICES</strong></p>
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<strong>Yumi Fujimori (Belle, Maria-Eleonora)</strong></p>
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Elle est formée à l’ENSATT, puis au CNSAD. Roger Mollien, Michel Bouquet et Michel Bernardy sont les professeurs qui marquent ces années d’apprentissage. Au théâtre, elle interprète notamment Corneille, Racine, Molière, Shakespeare, Boulgakov, T. Heywood, E. Solal, M. Simonot, J. Pliya, D. Dimitriadis, F. Lab, M.Genevoix, P. Nadas… sous les directions de R. Mollien, G. Vergez, A. Serban, P. Debauche, N. Bataille, T. Atlan, G. Ponte, J. Martial, R. Loyon…</p>
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A l'écran, elle tourne avec Elie Chouraqui, Raoul Sangla, Daniel Moosman, Miguel Hermoso, Jean Antoine, René Manzor, Hugues de Laugardière, Patrick Jamain, Anne Fontaine, Laurence Petit-Jouvet, Jérôme Navarro…</p>
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<strong>François Kergourlay (Le Pouvoir, Le Père mort, Jacob)</strong></p>
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Il est issu du Conservatoire National Supérieur d'Art Dramatique. Il y suit les enseignements de Jean-Pierre Miquel, Pierre Vial, Jean-Luc Boutté, Bernard Dort, Michel Bernardy et Mario Gonzalez. A sa sortie (en 1985), il dirige une compagnie puis est nommé directeur du Théâtre Firmin Gémier à Antony. Il parcourt les routes de France et d'Europe, travaille également en Afrique. Comédien, metteur en scène et formateur, homme de théâtre avant tout, il a une trentaine de mises en scène à son actif et autant de rôles au théâtre sous la direction de P. Debauche, S. Seide, G.-P. Couleau, P. Adrien, D. Mesguich, C. Rauck, C. Dasté, C. Pecheny, M. Araoz... Il joue quelques fois pour le petit et le grand écran ou pour Radio France.</p>
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<strong>Harald Leander (Love, Le Philosophe)</strong></p>
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Comédien et metteur en scène d'origine suédoise. Il s’est formé au Conservatoire d'Art dramatique de Malmö, Suède, où il a rencontré Mario Gonzalez en 1991. Il a joué en Suède sous la direction de ce dernier dans <em>Dom Juan (rôle titre)</em> de Molière et dans la création suédoise de <em>Jekyll & Hyde</em> au Théâtre 23, dont il a été le directeur artistique pendant six ans. Prix Thalia 2012 pour sa mise en scène de <em>La</em> <em>Légend</em>e <em>de Sally Jones </em>de Wegelius. Comme comédien en Suède, il joue pour des compagnies indépendantes et pour des théâtres nationaux, ainsi que pour la télévision et le cinéma. En France, il a travaillé avec Zéfiro Théâtre dans <em>Lysistrata</em> et avec la compagnie Stratégie du Poisson dans le spectacle <em>Un très vieux monsieur avec des ailes immenses.</em> Depuis 2010, il travaille en étroite collaboration avec M. Araoz, il joue en France et en Suède dans quatre de ses mises en scène. Il est aussi auteur et écrivain.</p>
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<strong>Marcela Obregon (La Fille Roi)</strong></p>
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D'origine chilienne, elle s'est formée au Conservatoire régional de Rennes et à l'Ecole Internationale Jacques Lecoq. Elle est co-fondatrice avec M. Araoz de la Compagnie Les Turpials où elle joue dans plusieurs pièces latino-américaines : <em>Jeu de dames</em> de M. Romero, <em>Soirée Culturelle</em> de J.I. Cabrujas, <em>Loup Rouge</em> de M. Purroy… Elle est co-fondatrice avec le musicien M. Milchberg de la Compagnie Les Contes Du Turpial où ils explorent les rapports entre le conte, la narration et la musique, de cette recherche et de la collaboration avec trois metteurs en scène : M. Araoz, A. Bustamante et C. Patty, sont nées quatre spectacles. Elle a joué aussi sous la direction de : J.-C. Cotillard, R. Angebaud, F. Kergourlay, Alan Boone, J.-L. Paliès, A. Bustamante, M. Gonzalez. Elle enseigne depuis 1996 à l'Ecole Claude Mathieu (Paris)<em>. </em>Elle a traduit une dizaine de pièces dont <em>Yerma</em> de Garcia Lorca pour le metteur en scène Jean Bellorini. </p>
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<strong>LES CREATEURS et CREATRICES D'IMAGES </strong></p>
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<strong>Marta Cicionesi </strong><em>- Scénographie</em></p>
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D´origine Italienne, elle a grandi en Inde et vie actuellement en Suède. Diplômée à L´institut d´Art de Florence (Italie) en 1985, elle se dédie à la scénographie depuis 1987. Elle a réalisé une centaine de productions de théâtre, de danse et d´opéra, en Suède, Italie, France, Inde, Etats-Unis et Finlande. Elle est aussi librettiste et scénariste. Elle s´est spécialisée dans la création de scénographies très suggestives, souvent par l’utilisation de grandes toiles peintes éclairées de telle façon qu’elles apportent une large palette de variations et d’atmosphères. Depuis 2007, elle collabore avec Mariana Araoz avec laquelle elle partage son intérêt pour le théâtre masqué et une fascination particulière pour le théâtre Nô qui l´inspire aussi pour la force de la simplicité scénographique.</p>
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<strong>Sylvie Berthou </strong><em>- Costumes</em></p>
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Depuis quinze ans, Sylvie Berthou collabore avec Mariana Araoz, Mario Gonzalez, Christophe Patty et Etienne Champion. Elle est la spécialiste du costume aux formes grotesques et du théâtre masqué. Elle a développé des techniques de construction de volumes et de changements rapides.</p>
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Elle a travaillé pendant plusieurs années avec Kamel Basli. Sur les Gnunn’s, elle a inventé des personnages avec des protubérances et des difformités, des bouffons. Elle a créé les costumes de <em>Battuta</em> pour Zingaro. Son travail est pictural. Elle est la fidèle créatrice des costumes de la compagnie Annibal et ses éléphants. Elle est la complice depuis plusieurs années de Régine Achille Fould, Yamina Hachemi avec laquelle, elle partira au Théâtre National de Pékin pour créer <em>L’homme qui rit</em>. Elle a travaillé pour Doriane Morétus, Jean-Luc Paliès, Etienne Guichard, François Roy, Hervé Germain, Les Désaxés, Décor Sonore.</p>
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<strong>Etienne Champion </strong><em>- Masques</em></p>
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Sculpteur de masque depuis 1982, il décide en 1987 de se consacrer exclusivement à la création de masques en bois de culture occidentale et décline dans cette matière tous les types de masques possibles. Il collabore particulièrement avec Mario Gonzalez (depuis 1984), Christophe Patty (depuis 1991) et Mariana Araoz (depuis 1994).</p>
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<strong>Ilkka Häikiö </strong><em>- Créateur lumière</em></p>
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Il est né à Kemi en Finlande du Nord le jour le plus sombre. Il a travaillé la lumière de théâtre depuis 1997 et a été le régisseur général et le créateur lumière du Théâtre Sagohuset (à Lund, en Suède). Il a aussi travaillé avec le Théâtre des Variétés Barbes, Théâtre InSite, Malmö Music Theatre, Daylight joueurs, Kaléidoscope Théâtre Bava, Inkonst, KB, Bodoni, Oban Théâtre et Skillinge Teater. De plus, il joue de la guitare dans la bande présumée « physique instrumental Punk » <em>Salma Gandhi</em> et <em>Retard Riot</em>, depuis 1990.</p>
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