EL'SASS TRUCK : Elisa, Alsacienne, 21ans.

Mon but est de cuisiner pour proposer des produits sains, régionaux et frais et d'en faire profiter tout ceux qui en ont assez de la "malbouffe" et de trop dépenser. Pour cela, je proposerai des burgers bien garnis à un prix abordable qui plairont aux petits comme aux grands, différents sandwichs, tartes aux légumes, plat unique régional, diverses salades.

Les pains sont fabriqués par des boulangers ; les viandes, fromages et légumes sont issus de fermes des villages voisins, toujours frais en fonction des saisons.

Tout ceci sera préparé dans mon food truck installé dans différents villages, où il n'y a pas ou peu d'endroits pour se restaurer. Vous pourrez venir déguster rapidement un plat chaud ou froid les midis, ainsi que les soirs si vous n'avez pas envie de passer des heures dans votre cuisine.

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Après avoir débuté des études en architecture, j’ai finalement laissé tomber par désintéressement. J’ai changé du tout au tout quand j’ai été embauchée en restauration en tant que serveuse. J’ai de suite accroché, ça me plaisait avec étonnement, moi qui suis de nature stressée et maladroite. J'ai travaillé en agent polyvalent de restauration rapide pendant quelques mois. Après un an et demi dans cette branche sans diplôme, j’ai pu acquérir de l’expérience et j’ai adoré le métier. A moi maintenant de prendre la place de Chef, et de mettre à la carte toutes mes idées, ce qui n'était pas possible auparavant.

L’envie de devenir mon propre patron s’est développée avec mes expériences passées en restauration. Je me suis lancée avec cette « niaque » de vouloir créer, malgré les avis négatifs qui m’entouraient. Je ne veux pas me lever le matin pour exercer un métier qui ne me plaît pas, avoir la boule au ventre, pour finalement avoir un salaire à la fin du mois mais ne pas être épanouie dans ma vie. Certes l’argent est vital, mais j’aimerai changer l’avis des gens. Je vois énormément de personnes qui choisissent un travail par obligation plutôt que par envie.

Revenons à l’argent, l’argent qui est si vital...

Je me suis lancée tête baissée à fond, j'ai "couru" voir plusieurs personnes, associations, banques, organismes.

Puis ce que j’appelle « le cercle vicieux » est arrivé. J'ai été freinée dans mon élan, découragée plusieurs fois, les portes se refermaient, aucune aide, aucune subvention...

Cela fait 1 an et demi, que mon idée a germé. Au début, j’étais très motivée et j’avais l’impression d’avancer très vite. Puis à partir du moment où j’ai eu de mauvaises indications et que le « cercle » se mettait en place petit à petit, j’ai commencé à baisser les bras. Mon entourage me conseillait d’arrêter, surtout vu ma situation financière. Mais je ne suis pas de nature à abandonner, je veux m’en donner les moyens !

Aujourd'hui, j'ai nettement avancé, j'ai retrouvé cette envie que finalement je n'ai jamais lâchée. Les bonnes nouvelles tombent. J'ai trouvé des organismes qui m'ont aidé moralement, administrativement et ne m'ont pas laissé tomber comme certains autres.

Après plusieurs dégustations proposées à des proches, famille, amis, les avis positifs et les encouragements à finaliser ce projet m'ont redonné entièrement confiance en moi.

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