Trombonynio, c’est l’harmonie entre un texte et une musique aux couleurs du jazz et des musiques actuelles. Des sons de trombones qui se mêlent au point de vous émouvoir profondément… Voici le point de départ d’un rêve devenu spectacle.

Auguste a cinq ans quand il rencontre son premier trombone, petit bleu. Entre eux, c’est du sérieux, quand ils jouent, les notes prennent toute leur place. Grandissant, Auguste rencontre New O, un vieux trombone qui a déjà roulé sa bosse dans les fanfares de la Nouvelles Orléans. New O est un bougon. Il désespère que personne ne fasse jamais attention à ce que la musique raconte… Auguste est le premier depuis longtemps à l’entendre….

L’envie de partager l’émotion que je ressens en tant que professeur lorsque j’assiste à la naissance d’une passion, à des yeux qui brillent lors d’un premier son joué. Un instrument de musique pour un enfant peut être à la fois un confident, un langage universel, une source de sociabilité, et surtout, le plus fidèle ami d’une vie. Chaque instrument de musique a une histoire, il raisonne, on le malmène parfois, il est laissé pour compte avant de retrouver sa dignité…

En tant qu’artiste-enseignante, je souhaitais être à l’origine d’un spectacle valorisant l’échange entre amateurs et professionnels. Le choeur de trombones se veut donc participatif puisque le spectacle a été créé avec les différentes classes de trombones de côte d'or. J’ai fait appel aux musiciens du sextet pour leur générosité humaine et musicale. C’est un véritable pari de viser l’excellence en mêlant amateurs et professionnels. Ce ne peut se faire qu’en confiant les différentes clés du travail à des personnes remarquables qui oeuvrent avec une grande pédagogie. Ils ont su élever véritablement ce projet.

Ce texte est une histoire de rencontres, de rencontres mêlées qui font une vie : celle d’Auguste avec cet instrument qu’est le trombone, cette rencontre passionnelle et passionnée qui le fera devenir un musicien professionnel et dont on découvre l’évolution, de l’enfance à l’âge adulte.

C’est aussi l’évocation de son père, présent, dont le portrait en petites touches révèle le lien fragile d’un père à son fils et sa mère, Lili, l’éclairant au-delà de son absence : sa mère qui sera tant pour lui, ce manque indépassable qu’il a d’elle depuis sa disparition, sauf quand il tient son trombone entre les mains. Car Auguste héritera du trombone de Lili. Ce trombone si particulier, bavard, exalté. Bavard, oui car celui-ci prend régulièrement la parole. Et Auguste l’entend, l’accepte. Ils créent ensemble, musicien et instrument, un état d’osmose qui sera au service de la musique. Car jouer, c’est aussi dire. C’est mettre la poésie dans un souffle et une embouchure. C’est faire de la musique le langage essentiel, inspiré, qui relie celui qui joue à celui qui écoute. C’est recevoir et reconnaître, pour qui prend le temps de tendre la bonne oreille, que la poésie se tient tout autant dans la musique que dans l’imaginaire.

Musique: Aymeric Descharrieres

Texte: Julie Rey

Récitant : Aymeric Descharrières

Mise en scène : Olivier Dureuil

Trombone : Florence Descharrières

Simon Girard

Sylvain Thomas

Guitare : Thibaut François

Contrebasse : Sebastien Bacquias

Batterie : Denis Desbrières

Son : Anthony Dascola

Lumière : Béranger Thiery

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Chaque contributeur recevra un exemplaire de Trombonynio.

Les plus généreux pourront bénéficier d'une initiation à l'instrument (le trombone bien sûr!!!:-))

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