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SYNOPSIS

Ana couche avec Hugo, Dalhia avec Graciano, Léo avec Louis et Arthur avec tout le monde. Ils sont amoureux, amis, et partagent leur quotidien de jeunes trentenaires bruxellois.

Jusqu’à ce qu’Hugo meure subitement.

Pour le groupe, tout est chamboulé. Entre fêtes, travail, galères et amours surgissent les remises en question, les désirs profonds et l’urgence de vivre à fond, à tout prix.

Prélude de grands bouleversements...

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NOTE D'INTENTION

"Dis-moi comment tu baises et je te dirai qui tu es".

Even lovers get the Blues traite des relations amoureuses et sexuelles. Avec l'idée que la manière dont les personnages aiment et font l'amour est le reflet de leurs doutes existentiels, de leurs attentes profondes et de leurs névroses.

C’est à travers leur vie sexuelle et amoureuse qu’ils parviendront à résoudre ces questions et à atteindre une forme de liberté.

Comme si tout se jouait dans le lit. Comme si la sexualité était le nerf de la guerre, le révélateur, l’ultime terminaison nerveuse de la personne.

Marie-adrien

C'est aussi une question de génération: pourquoi les trentenaires actuels (« la première génération dont on nous annonce tous les jours qu’elle vivra moins bien que celle de ses parents. ») ont tant de mal avec les questions amoureuses?

On assiste actuellement à un retour à la censure, à la pudibonderie, à une forme de haine décomplexée. Manif pour tous, interdiction de l’avortement, question de genre, etc... Comment résister ?

Pourquoi le sexe est-t-il toujours un sujet tabou? Et pourquoi rend-il parfois les gens insatisfaits ou malheureux? Quelle influence a le monde d’aujourd’hui sur notre manière d’être à l’autre, sur notre façon d’aimer et de faire l’amour?

C’est ce côté très contemporain que je veux mettre en avant.

Au niveau de l’écriture, je cherche à produire des dialogues extrêmement vivants, incluant une forme d’improvisation. La musique a une place prépondérante: monologues chantés, séquences de concert ou clips musicaux. Je voudrais que les couleurs des décors-maquillages-costumes de certaines séquences soient vives et saturées.

L’histoire offre aussi une alternance entre une ambiance citadine (appartements, rues, boite de nuit,...) et une ambiance rurale ou bucolique (lac, forêt,...) et se déroule sur deux saisons : hiver et été.

Ma recherche de liberté au niveau formel se fait l’écho et le reflet de la recherche de liberté des protagonistes de mon histoire. Les frottements m’intéressent: un côté presque documentaire, caméra épaule et des moments très mis en scène.

Un film moderne, plein de vivacité, en lutte. Tout en étant drôle et léger. Un film pop.

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PROCESSUS DE CREATION

J’ai écrit ce film pour 6 acteurs: leur intimité comme point de départ, l’écriture d’une fiction comme finalité.

J’ai alterné entre une écriture solitaire d’une part et une recherche collective par improvisations avec les acteurs d’autre part. Plusieurs grands « laboratoires » ont été menés et filmés (voir vidéo ci-dessus). Après deux ans de préparations, nous nous apprêtons à tourner Even lovers get the Blues.

Tristan-gab

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L'EQUIPE

Laurent

Laurent est diplômé de l’INSAS en 2007. Depuis il travaille en tant qu’acteur, metteur en scène et cinéaste. Récemment il a joué en France dans Peggy Pickit voit la face de Dieu en 2012 et Avant/Après en 2013. En Belgique Il a joué, entre autres, dans L’enfant Poussé Tordu et dans Contrefaçons de Sarah Brahy et bientôt dans Medhi met du rouge à lèvres. Côté cinéma il vient de jouer dans le film Capote Percée réalisé par Adriana da Fonseca et dans La Chambre réalisé par Sophie Maillard.

Au théâtre Laurent co-met en scène Les Trublions (Prix de la presse Huy 2008) et Ouasmok ?

Il a écrit et réalisera Even Lovers Get the Blues. Ce film est son 1er long métrage de fiction.

Arnaud

Arnaud passe par le conservatoire de Liège et de Bruxelles. Première expérience cinématographique dans le long métrage d’Inès Rabadan Belhorizon en 2004.

La suite sera principalement tournée vers le cinéma et la télé. Il tourne dans Mobile Home de François Pirot avec Arthur Dupont et Guillaume Gouix (sélection à Locarno), Les bons garçons d’Antoine Rusbach (sélection à Clermont Ferrand) et dernièrement The price of desire avec Vincent Perez et Alanis Morissette .

Gabriel

Gabriel partage sa vie artistique entre la Belgique, la France, l'Italie et le Portugal. Après une formation d'acteur à l'INSAS, il travaille pour le théâtre avec Emma Dante, Matthew Lenton, Ingrid Von Wantoch Rekowski, et au cinéma avec Frédéric Fonteyne et Alexandre Astier.

Il a écrit et mis en scène 4 spectacles pour enfants : Amado Mio, Territoire(Premier Prix Jeune Mimouna), La Comédie de l’Art et récemment Lucien. Il participe comme comédien au projet Ecole des Maitres avec Matthew Lenton, et au projet Perform in Biennale à Venise avec Thomas Ostermeier.

Côté cinéma il vient de jouer dans le film La Chambre réalisé par Sophie Maillard.

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Adriana est sortie de l’INSAS en 2007 et a déjà joué dans nombre de spectacles dont Mars d’après Fritz Zorn, mise en scène Denis Laujol au Théâtre Océan Nord, Chatroom d’Enda Walsh au théâtre de poche, Chants de Sisyphe écrit et mis en scène par Olivier Coyette à la Balsamine.

Elle met en scène et interprète Hollywood trippin et co-met en scène Les trublions.

Elle prend également part à plusieurs courts-métrages. Elle a joué dans Ciné Palace réalisé par Severine de Streyker (sélection festival du court de Bruxelles) et a écrit, réalisé et joué dans Capote Percée.

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Marie sort de l’INSAS en 2007. En tant que comédienne elle travaille avec Didier Kerckcaert dans Mon corps en 9 parties (Lille), Pierre Foviau dans Richard III et Quai Ouest (Lille), Elsa Martinez dans Barbe bleue Espoir des femmes représenté à Bruxelles et au festival Thé-Arts de Rabat...

Avec le collectif On voit ta culotte Madame Véro, elle joue dans Les Trublions et met en scène L'Enfant poussé tordu à l'Atelier 210 (Bruxelles).

Elle co-réalise et joue dans le projet cinématographique A4, subventionné par le comité du film expérimental de la communauté française de Belgique. Elle participe également au projet musical Fritüür.

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Diplômée de l'INSAS en 2007, Séverine joue au théâtre entre autres avec Pietro Varasso, Vivarium Tremens, Matthew Lenton, Les ateliers de la colline, On voit ta culotte Madame Véro..... Elle fait également partie du groupe d'acteursEuropeen Looking for Michele fondée en 2010 et travaille régulièrement en Italie et au Portugal.

En 2014, elle fonde l'asbl Savage Van Aa, plateforme de collaborations artistiques entre réalisateurs, musiciens et acteurs. Son premier projet sera inspirée de Loretta Strong de Copi pour la saison 2014/2015.

Séverine danse depuis toujours, pratique le tissu aérien, le violoncelle et le chant.

Tristan

Tristan sort de l'INSAS en 2010. Au théâtre Il a travaillé avec Thibault Wenger sur Platonov, avec Benoit Focant sur Monstres ! ou encore avec Ingrid Von Wantoch Rekowsky sur Lorette et mr k sur fond bleu.

Au cinéma on a pu le voir dans les court-métrages l’herbe tendre, the conclave perverse , love is in the air, bang bang et dans la série le kot diffusée sur MTV en 2011.

Il a également été sélectionné parmi les 11 espoirs du cinéma belge par la revue Cinéma Belge. Récemment il était le fils d'Isabelle Huppert dans Abus de faiblesse réalisé par Catherine Breillat.

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Olivier Boonjing et Tristan Galand forment le binôme en charge de l'image du film.

Cinematography Reel d'Olivier Boonjing Le site de Tristan Galand

Passionné et autodidacte, Olivier travaille depuis 2003 comme réalisateur et directeur photo freelance en publicité, clip musical, documentaire et fiction.

A son actif en tant que directeur photo, on peut citer en autres: Dimanches (Prix de la découverte à la semaine de la critique, Cannes 2011) et Silence Radio(FIPA d’Or 2013) de Valery Rosier, La Faveur des Moineaux de Serge Mirzabekiantz et Abrigo (VAF Wildcards 2009) de Maximiliaam Dierickx .

Il dirige actuellement la photographie de Je me tue à le dire, le premier-long métrage de Xavier Seron.

Sorti de l'INSAS en 2009, Tristan parcourt le monde depuis 2 ans (Pakistan, Brésil, Inde...) pour une série documentaire sur le coton où il assure tout seul l'image. Côté fiction il assure la photographie de Mimesis (multi primé en festivals) , Leçons de Conduite ou encore Le Passager.

Il a beaucoup travaillé en tant qu'éléctro, on peut citer à son actif Le gamin au vélo des frères Dardenne ou encore Alleluia de Fabrice du Welz.

Pierre

Pierre sera ingénieur son sur Even lovers get the blues.

Titulaire d'un BTS audiovisuel option métiers du son, il intègre l'ENSATT de Lyon en Réalisation Sonore dont il sort diplômé en 2008 pour son travail sur "Les Marivaux" de Marc Pacquien. Après avoir travaillé comme régisseur dans différents théâtres parisiens ( Théâtre de L'Athénée-Louis Jouvet, L'Académie Fratellini, Grande Halle de la Villette), il intègre la Cie BAM, jeune compagnie de cirque, pour laquelle il assume la création sonore sur "Switch" (2010, tournée en France, Belgique, Italie, Angleterre, Argentine...) et " Identité "(2013, tournée française en cours).

Nico

Nicolas sera le monteur d'Even lovers get the blues.

Sorti de l’IAD en 2011, Nicolas travaille depuis lors essentiellement comme monteur et assistant monteur en longs et courts métrages. On peut citer :Atomes (éligible aux Oscars 2012) d 'Arnaud Dufeys, ou Baby Sitting, premier film de Vincent Smitz produit par Artemis. Il travaille également depuis 2012 comme assistant d’Ewin Ryckaert sur plusieurs longs métrages comme Son Epouse de Michel Spinozas, Tous les Chats sont Gris (la nuit) de Savina Dellicour ou encore Puppy Love de Delphine Lehericey. Il réalise aussi les effets spéciaux sur Welkom de Pablo Munoz Gomez, Magritte 2014 du meilleur cout-métrage.

Actuellement Nicolas est partit à la rencontre de l’industrie cinématographique australienne à Mebourne, .

Camille

Camille s'occupe de la production d'Even lovers get the Blues.

Il sort de l'INSAS, section réalisation en 2009. Son court métrage Mimesis fait le tour du monde et remporte plusieurs prix. Il travaille en tant que directeur de casting et monteur, et réalise Tokyo Anyway en 2013, son 1er long métrage inspiré d'un travail collectif d'improvisations (sortie en salle en Belgique, 2ème semestre 2014).

Aidé de Simon Gillard et Antoine Chelveder, il fonde Grenade en 2014, une structure audiovisuelle spécialisée dans la production de films guérillas.

Even Lovers get the Blues est le 2ème film en production chez Grenade.