Fire ! Une exposition d'art contemporain

En juin 2022 j’ai obtenu le premier prix au concours international BBA artist prize organisé par la galerie d’art contemporain berlinoise BBA Gallery. Dans le cadre de ce prix, la galerie m’invite à exposer en septembre 2023. Fire ! est le titre de ma future exposition personnelle à la BBA Gallery. Elle réunira une sélection de pièces existantes et des créations nouvelles. Toutes mes créations sont visibles sur ce site et sur les réseaux sociaux Instagram et Facebook. Au travers de mon travail je réfléchis aux questionnements existentiels et à la relation entre l’Homme et son environnement. Des tensions entre l’humain et l’animal sont également présentes dans mes réalisations, d’une manière plus générale, j’y évoque les rapports de force toujours palpables au sein d’un groupe : les hiérarchies entre le chasseur et le chassé, le fort et le faible, le prédateur et la proie. J’expose régulièrement mon travail dans des institutions culturelles en France et à l’étranger. Je travaille la céramique, les matériaux souples (cuir, tissu), je réalise des tableaux avec des plumes. Je conçois des sculptures en pétards explosifs, je réalise des fresques inflammables … Je ne me limite pas à un média en particulier, ce qui ressort régulièrement de mon travail est la notion du temps, tel un instant de vie éphémère. « Un théâtre de l’intranquillité Katarina Kudelova coud, colle, tresse, s’il le faut avec des barbelés, dessine, se déguise, s’apprête à faire sauter les pétards, y compris sur elle-même, sur ses compagnons ou sur ses doubles: lapin, ours, hermine, chien, saurien, mouton, chat et oisillons. Jamais à l’abri, jamais vraiment installée dans une tranquille introspection. Toujours sur le qui vive d’un territoire en sursis. Une opération suit l’autre, souvent cruelle. On perçoit les échos lointains du Théâtre d’Artaud puis des innovations de Grotowski ou de Kantor, influence clairement assumée depuis l’Ecole. Et pourtant, à l’horizon, on aperçoit parfois les pentes douces et arborées du pays natal slovaque, les profils sereins des camarades d’école ou des proches, comme des lambeaux de Paradis perdu. L’écriture de l’artiste, sans jamais évoquer le fantastique ni quelque visée provocatrice, plonge ses racines dans le mystère. Un mystère plutôt familier, qui doit se nicher quelque part du côté du pot au lait des contes enfantins; inséparable, il est vrai, du loup, des brigands, des Barbes Bleus. A moins qu’il ne faille penser aux pires champs de bataille du moment. Ou, peut-être plus cruellement encore, à la scène instable mais jamais vide de nos trop brûlants questionnements intérieurs. » Jean-Pierre Arnaud, novembre 2016