Get Used To It Festival - Queer - Nîmes

Get Used To It Festival - Queer - Nîmes

Visuel du projet Get Used To It Festival - Queer - Nîmes
Réussi
35
Contributions
13/04/2018
Date de fin
2 020 €
Sur 2 000 €
101 %

Get Used To It Festival - Queer - Nîmes

<p>L&#39;association Sweet Mountain organise le 2&egrave;me volet du Get Used To It Festival sur le th&egrave;me du Queer du 17 au 22 avril 2018 &agrave; N&icirc;mes.</p><p><br /><strong>Pour mener &agrave; bien ce projet, Sweet Mountain met en place une collecte en ligne afin de soutenir le financement des prestations artistes invit&eacute;s (1000&euro;)&nbsp;et le fonctionnement du g&eacute;n&eacute;ral du festival (1000&euro; pour la location du local du festival) qui seront vers&eacute;s sur le compte bancaire de l&#39;association.</strong></p><p><br />Pour nourrir cette collecte, l&#39;association Sweet Mountain met &eacute;galement en place plusieurs &eacute;v&eacute;nements en amont du festival.</p><p>&nbsp;</p><p>En amont&nbsp;pour soutenir le festival avec la collecte en ligne</p><p>&nbsp;</p><p><strong>***Lecture de Wendy Delorme</strong></p><p>&nbsp;</p><p>Jeudi 22 f&eacute;vrier &agrave; la Maison des Litt&eacute;ratures &agrave; voix hautes<br />26 Rue de la R&eacute;publique, 30900 N&icirc;mes<br />Ouverture des portes &agrave; 18h30 - Performance &agrave; 19h15<br />Tarifs : 3&euro; passCampus / 6&euro; adh&eacute;rents, &eacute;tudiants, AAH / 10&euro; tarif plein<br />R&eacute;servations : ttk@triptyktheatre.fr / 0466620666<br />Buvette sur place - Pr&eacute;sence de la maison d&rsquo;&eacute;dition Au diable Vauvert pour la vente de livres</p><p>&nbsp;</p><p>Wendy Delorme est &eacute;crivain, auteure de trois romans, &laquo; Quatri&egrave;me g&eacute;n&eacute;ration &raquo; (Grasset, 2007), &laquo; Insurrections ! en territoire sexuel &raquo; (Ed. Au Diable Vauvert, 2009) et &laquo; La m&egrave;re, la sainte et la putain &raquo; (Ed. Au Diable Vauvert, 2011). Ses &eacute;crits parlent des politiques des corps et des sexualit&eacute;s, des minorit&eacute;s de genre, de libert&eacute;. Elle s&rsquo;est produite sur les sc&egrave;nes queer burlesques de Paris, Berlin, San Francisco dans les ann&eacute;es 2000 dans des troupes n&eacute;oburlesques. Lors de cette soir&eacute;e de lecture publique &agrave; la Maison-Theatre des litt&eacute;ratures &agrave; voix hautes elle lira des extraits de textes publi&eacute;s et des extraits in&eacute;dits de son nouveau roman, &laquo; Corps-Chim&egrave;res &raquo;. Il y sera question de corps d&eacute;sirants, de corps ind&eacute;sirables ou non d&eacute;sir&eacute;s, des politiques aux fronti&egrave;res, des lois sur la famille et des violences ordinaires.</p><p>&nbsp;</p><p><img width="100%" alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/492096/I_make_boys_cry_wendy-1519984081.jpg" /></p><p>&nbsp;</p><p><strong>***Exposition de Charlotte Caragliu</strong></p><p>&nbsp;</p><p>Vendredi 23 mars&nbsp;<br />l&rsquo;Appartement&nbsp;<br />53 bis Rue Notre Dame, 30000 N&icirc;mes<br />Vernissage &agrave; 18h - DJ set de Kevin Weber &agrave; partir de 20h<br />Buvette et restauration sur place<br />Exposition du 24 mars au 31 mars&nbsp;<br />Ouverture du mardi au samedi de 11h &agrave; 19h<br />Entr&eacute;e libre</p><p>&nbsp;</p><p><br />Charlotte Caragliu cherche &agrave; interroger les codes soci&eacute;taux, leurs cons&eacute;quences pour mettre en avant les marginaux. Des anecdotes intimes retranscrites en volumes, installations, photographies, cr&eacute;ations sonores et performances &eacute;clatent pour s&rsquo;adresser &agrave; l&rsquo;universalit&eacute;.</p><p>Charlotte Caragliu se dirige&nbsp;&eacute;galement vers la notion de folie, de double, et du &laquo; politiquement correct &raquo;.Elle utilise l&rsquo;art comme un moyen de perturber cette notion de r&eacute;el afin de chercher la ligne s&eacute;parant les diff&eacute;rents espaces du possible et de l&rsquo;impossible, du soi et de sa repr&eacute;sentation, du soi et de son rapport &agrave; l&rsquo;autre.Elle poursuit une exp&eacute;rience, un proc&eacute;d&eacute; sollicitant notre esprit, notre corps et nos sens telle une nouvelle matrice.</p><p>Charlotte Caragliu recherche des installations regroupant diff&eacute;rents domaines des arts : une sorte de cabinet de curiosit&eacute; ou mus&eacute;e contemporain des &eacute;tranget&eacute;s : objets, images, sonorit&eacute;s, mise en sc&egrave;ne sont m&ecirc;l&eacute;es afin d&rsquo;&eacute;laborer un univers particulier, parfois avec humour.</p><p>Le Das Unheimlich ou m&ecirc;me le Non-sense, omnipr&eacute;sents, font partie de ses r&eacute;ponses ; une sorte de monde &agrave; l&rsquo;envers qui ne serait jamais remis &agrave; l&rsquo;endroit.</p><p>En parall&egrave;le, ayant collabor&eacute; avec des structures telles que le FRAC Languedoc-Roussillon, la Bienale di Venezia et le Th&eacute;&acirc;tre de N&icirc;mes, Charlotte Caragliu engage un travail de commissaire d&rsquo;exposition, metteuse en sc&egrave;ne et sc&eacute;nographe.</p><p>Directrice artistique de l&rsquo;association Sweet Mountain, du Get Used To It Festival (Queer), de l&rsquo;&eacute;mission de radio Le Chant des Marteaux-Piqueurs, elle met en place une programmation avec des artistes dont les processus de cr&eacute;ation s&rsquo;ancrent dans le champ de l&rsquo;absurde, de l&rsquo;interactif, du po&eacute;tique, du ludique et de la notion de genre.</p><p>&nbsp;</p><p><img width="100%" alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/492097/Autorportrait__1_-_work-in-progress-_2017_-_Photographie_num_rique_imprim_e_sur_aluminium-1519984273.jpg" /></p><p>&nbsp;</p><p><strong>***Performance de Mme Raid</strong></p><p>&nbsp;</p><p>Vendredi 30 mars<br />l&rsquo;Appartement&nbsp;<br />53 bis Rue Notre Dame, 30000 N&icirc;mes<br />D&eacute;but de la performance &agrave; 19h30 - Ouverture des portes &agrave; partir de 11h<br />Buvette et restauration sur place<br />Entr&eacute;e libre</p><p>Mais bon sang! Qui est Madame RAID??!!! L&rsquo;enqu&ecirc;te se poursuit&hellip;<br />Personnage clownesque et schizophr&eacute;nique jouant avec les limites de l&rsquo;absurde et du sensible, elle fait de la musique avec quelques instruments, sa voix et des machines &agrave; son.<br />Son corps joue, danse, se transforme, se m&eacute;tamorphose, laissant appara&icirc;tre une multiplicit&eacute; de personnages. Homme-femme, superstar ou b&ecirc;te sauvage, sensuelle, ridicule, enfantine et suicidaire, c&rsquo;est tout un univers excentrique qui se d&eacute;ploie o&ugrave; m&ecirc;me les objets parlent.<br />Mme RAID m&egrave;ne elle-m&ecirc;me l&rsquo;enqu&ecirc;te et nous am&egrave;ne dans cette intimit&eacute; rocambolesque, &agrave; la recherche de soi et de sens.</p><p><a target="_blank" href="https://www.kisskissbankbank.com/melodiegonzales.wordpress.com">melodiegonzales.wordpress.com</a></p><p>&nbsp;</p><p><img width="100%" alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/492098/15723704_1320906667953093_7791504527506581192_o-1519984296.jpg" /></p><p>&nbsp;</p><p><strong>***Projection de FINDING PHONG<br />Un film de Tran Phuong Thao &amp; Swann Dubus</strong></p><p>&nbsp;</p><p>Mardi 3 avril au S&eacute;maphore<br />25 Rue Porte de France, 30900 N&icirc;mes<br />D&eacute;but de la projection &agrave; 20h30<br />Tarifs : 5,5&euro; tarif r&eacute;duit / 7&euro; tarif plein</p><p>Vietnam | 2015 | 1h33 | Distribution JHR Films<br />Interdit aux moins de 12 ans</p><p>&laquo; Un journal film&eacute; d&rsquo;une bouleversante d&eacute;licatesse &raquo;<br />LES INROCKS<br />&laquo; La spontan&eacute;it&eacute; s&eacute;duit de bout en bout &raquo;<br />T&Eacute;L&Eacute;RAMA<br />&laquo; Le film porte t&eacute;moignage d&rsquo;une approche sensible et p&eacute;n&eacute;trante &raquo;<br />LE MONDE</p><p>&nbsp;</p><p><br />Phong s&rsquo;est toujours considéré comme une fille prise au piège dans un corps de garçon. C&rsquo;est en entrant à l&rsquo;université à Hanoi qu&rsquo;il découvre qu&rsquo;il n&rsquo;est pas le seul à souffrir d&rsquo;une telle situation. Caméra au poing, Phong décide de changer de vie et amorce une métamorphose.</p><p>R&eacute;compens&eacute; dans de nombreux festivals, dont :<br />NICE - Festival in&amp;out - Prix du meilleur Documentaire<br />PARIS - Festival international Jean Rouch - Grand Prix<br />VALENCIENNES - Festival 2 Valenciennes - Grand Prix Documentaire<br />GR&Egrave;CE - LGBT International Film Festival -Thessaloniki - Best Feature Film Award</p><p>&nbsp;</p><p><img width="100%" alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/492099/140638-1519984316.jpg" /></p>

À quoi servira la collecte

<p><strong>La programmation</strong></p><p>&nbsp;</p><p><strong>Sur le th&egrave;me du Queer&nbsp;: exposition, performances, conf&eacute;rences, projections vid&eacute;o, concerts et dj set sont au programme. &nbsp;<br />Du mardi 17 au dimanche 22 avril 2018 &agrave; N&icirc;mes.</strong></p><p>&nbsp;</p><p><strong>Mardi 17 avril&nbsp;</strong><br />- l&rsquo;Appartement, 53 bis Rue Notre Dame<br />18h - Vernissage de l&rsquo;exposition collective avec&nbsp;</p><p>Jean-Luc Verna - Myriam Mechita - Alex Allegri - Nils Bertho - Yasmine Blum - Maxime Borowski - Charlotte Caragliu - D&eacute;borah Claire - Tino Di Santolo - Nicolas Elhyani - Elisabette Zelaya</p><p>Ouverture de l&rsquo;exposition du 18 au 22 avril de 11h &agrave; 19h en dehors des &eacute;v&eacute;nements<br />20h / 01h - Performance de King Baxter, Aj Dirtysein, Collectif MartineS, Madeleine S&eacute;rigraphie &amp; DJ set de Kevin Weber</p><p>&nbsp;</p><p><strong>Mercredi 18 avril</strong><br />- Dans l&rsquo;espace bar du Th&eacute;&acirc;tre de N&icirc;mes, 1 Place de la Calade<br />18h30 - Conf&eacute;rence de Jean-Luc Verna<br />Suivi&nbsp;d&rsquo;un ap&eacute;ro au Little avec un verre offert</p><p>&nbsp;</p><p><strong>Jeudi 19 avril</strong><br />- l&rsquo;Appartement, 53 bis Rue Notre Dame<br />19h - Conf&eacute;rence et D&eacute;ambulations&nbsp;de&nbsp;MartinE<br />21h30 / 01h - DJ set et performances du Collectif les Capricieuses Shade &amp; Laura Va&iuml;</p><p>&nbsp;</p><p><strong>Vendredi 20 avril</strong><br />- l&rsquo;Appartement, 53 bis Rue Notre Dame<br />19h - Lecture de SNDRN avec Au Diable Vauvert<br />21h - DJ set et performances du Collectif Paillettes<br />Performances burlesques de Vicky Cosmo et Lolla Wesh</p><p>&nbsp;</p><p><strong>Samedi 21 avril</strong><br />- Le Petit Th&eacute;&acirc;tre de la Placette,&nbsp;4 Place de la Placette<br />18 h - Pr&eacute;sentation des actions p&eacute;dagogiques dirig&eacute;es par Jean-Claude Gagnieux&nbsp;<br />- A Paloma, SMAC de N&icirc;mes M&eacute;tropole,&nbsp;250 Chemin de l&#39;A&eacute;rodrome<br />20h30 / 2h - Concert de Luci (Adam Stone), Eustache Mc Queer et Rebeka Warrior dans le club<br />Programmation encore en cours<br />Ma&icirc;tre de c&eacute;r&eacute;monie : Lolla Wesh<br />Pr&eacute;sence des Soeurs de la Perp&eacute;tuelle Indulgence</p><p>&nbsp;</p><p><strong>Dimanche 22 avril</strong><br />- Au Comptoir des Halles,&nbsp;5 Rue Guizot<br />11h / 13h - DJ set de Mellanie &amp; Miss Dess<br />Pr&eacute;sence des Soeurs de la Perpetuelle Indulgence<br />- l&rsquo;Appartement, 53 bis Rue Notre Dame<br />15h / 19h30 Cl&ocirc;ture de l&rsquo;exposition avec La Cerise sur le Tango (tango Queer)<br />- l&rsquo;Appartement, 53 bis Rue Notre Dame<br />21h / 1h - Cl&ocirc;ture du Festival avec DJ set de Sin&rsquo;dee, Kamille Louis et Arnolito - Dancin&rsquo;</p><p>&nbsp;</p><p>___________________________________________________________</p><p>&nbsp;</p><p><strong>A propos - Get Used To It</strong></p><p>&nbsp;</p><p><strong>LE QUEER</strong><br />Ses ambitions : combattre les discriminations sans s&rsquo;enfermer dans des &laquo; prisons identitaires &raquo;, et recentrer la critique de la soci&eacute;t&eacute; sur &laquo; l&rsquo;&ecirc;tre &raquo; et non plus sur &laquo; l&rsquo;avoir &raquo;.<br />Le Queer pr&ocirc;ne dans sa globalit&eacute; la notion d&rsquo;alt&eacute;rit&eacute;, d&rsquo;acceptation, de soi et de l&rsquo;autre, tel qu&rsquo;il est. Il combat les discriminations raciales, culturelles, &nbsp;religieuses, de sexe et d&rsquo;orientation sexuelle. Il remet en cause la notion de genre homme-femme et les pr&eacute;jug&eacute;s/obligations soci&eacute;taux qui en d&eacute;coulent.</p><p>&nbsp;</p><p><br /><strong>D&eacute;finition</strong><br />Le discours de la science, le capitalisme, les syst&egrave;mes de repr&eacute;sentativit&eacute; d&eacute;mocratiques du Nord promeuvent l&rsquo;individu, au d&eacute;triment du sujet, qui se trouve emport&eacute; vers des terres inconnues quant aux modes de consommation, de sexualit&eacute;, de rapport &agrave; l&rsquo;autre. Le corps, ses repr&eacute;sentations, son usage, y compris dans les transformations qui lui sont impos&eacute;es, est, bien s&ucirc;r, central dans cette mutation puisqu&rsquo;il est le lieu de la jouissance&nbsp;: deux th&eacute;matiques &agrave; la fois centrales et probl&eacute;matiques des th&eacute;ories Queers.</p><p>Le terme am&eacute;ricain &laquo;Queer&raquo; signifie &eacute;trange, louche, de travers, consid&eacute;r&eacute; auparavent comme une insulte venue du vocabulaire populaire. A ce jour, ce courant de pens&eacute;e militant (Queer Theory), n&eacute; dans les ann&eacute;es 1990, remet en cause ces cat&eacute;gories d&rsquo;identit&eacute;s. Le Queer ne se limite pas &agrave; combattre les in&eacute;galit&eacute;s ou les dominations entre ces cat&eacute;gories (l&rsquo;homophobie ou le patriarcat en grande majorit&eacute;), mais remet en cause l&rsquo;existence m&ecirc;me de ces cat&eacute;gories.</p><p>&nbsp;</p><p><br /><strong>Naissance</strong><br />En 1990, les militants de Queer Nation, issus d&rsquo;Act Up New-York, investissent les grands magasins ou les caf&eacute;s &laquo;straight&raquo; au cri de &laquo;We are Queer, we are here, get used to it&raquo;. &nbsp;Le mouvement Queer s&rsquo;enracine dans l&rsquo;art et la performance mais encore, dans des formes savantes, la litt&eacute;rature et la critique, l&rsquo;esth&eacute;tique, la philosophie, la sociologie, l&rsquo;anthropologie, l&rsquo;histoire.&nbsp;</p><p>Le mouvement, la translation, la mutation sont des signifiants utilis&eacute;s abondamment par les th&eacute;oriciens du Queer, pour parler des sujets &laquo;&nbsp;Queeris&eacute;s&nbsp;&raquo;, faisant du m&ecirc;me geste, de ces sujets, les incarnations paradigmatiques de ce monde sans garantie d&rsquo;aucun autre. S&rsquo;autoproclament &laquo;&nbsp;Queers&nbsp;&raquo;, des communaut&eacute;s, afin de marquer leur volont&eacute; de non-int&eacute;gration dans la soci&eacute;t&eacute; marchant au pas de la norme, h&eacute;t&eacute;rosexuelle, blanche et&nbsp;middle class.&nbsp;</p><p>&nbsp;</p><p>&nbsp;</p><p><strong>D&eacute;bats</strong><br />Les f&eacute;ministes rest&eacute;es attach&eacute;es &agrave; la lutte contre le patriarcat plut&ocirc;t que contre l&rsquo;h&eacute;t&eacute;ro-norme font feu de tout bois contre le Queer. Assimil&eacute; au d&eacute;veloppement des bars, du piercing, de l&rsquo;industrie de la chirurgie esth&eacute;tique et du changement de sexe, le Queer ne serait qu&rsquo;un &laquo;alli&eacute; du lib&eacute;ralisme&raquo;. Cherchant des d&eacute;rivations plut&ocirc;t que la r&eacute;volution, le Queer est en marge de la soci&eacute;t&eacute;.<br />On remarque une certaine fascination pour les technologies (utilisation des hormones, de la chirurgie pour modifier les corps, ou les th&egrave;mes du cyborg) qui fait l&rsquo;&eacute;conomie d&rsquo;une critique du syst&egrave;me technicien et pointe le risque d&rsquo;un activisme du &laquo;&nbsp;faire&nbsp;&raquo; qui rejoint le discours du lib&eacute;ralisme, sur l&rsquo;imp&eacute;ratif pour l&rsquo;individu de s&rsquo;adapter en permanence.&nbsp;</p><p>Le genre et le sexe peuvent &ecirc;tre d&eacute;termin&eacute;s par &laquo;&nbsp;la matrice culturelle&nbsp;&raquo; par laquelle l&rsquo;identit&eacute; de genre devient intelligible et qui exige que certaines formes d&rsquo;&laquo;&nbsp;identit&eacute;s&nbsp;&raquo; ne puissent pas &laquo;&nbsp;exister&nbsp;&raquo;&nbsp;; c&rsquo;est le cas des identit&eacute;s pour lesquelles le genre ne d&eacute;coule pas directement du sexe de l&rsquo;individu. &laquo;&nbsp;D&eacute;couler&nbsp;&raquo; dans ce contexte consiste en un rapport politique de cons&eacute;quence n&eacute;cessaire, promulgu&eacute; par les lois culturelles qui &eacute;tablissent et r&eacute;gulent les formes et le sens que prend la sexualit&eacute;. Les identit&eacute;s de genre sont donc soumises &agrave; une norme culturelle, elle-m&ecirc;me fond&eacute;e sur des cat&eacute;gories discursives qui excluent, en les rejetant dans l&rsquo;inintelligible ou l&rsquo;anormal, ce qui, du genre ou du d&eacute;sir, n&rsquo;est pas moul&eacute; selon cette &laquo;&nbsp;matrice culturelle&nbsp;&raquo;.</p><p>Les genres masculin et f&eacute;minin sont pr&eacute;sum&eacute;s exprimer la naturalit&eacute; des corps m&acirc;le et femelle et ce qui ne respecte pas cette r&eacute;partition, agit comme un d&eacute;voilement f&eacute;cond de la limite inh&eacute;rente &agrave; cette imposition. L&rsquo;apparente substance du sexe est r&eacute;alis&eacute;e par une astuce du langage (la grammaire) et du discours qui am&egrave;ne au genre, ainsi &nbsp;qu&rsquo;&agrave; &laquo;la stylisation r&eacute;p&eacute;t&eacute;e&raquo; des corps et des actes qui se figent avec le temps, de telle sorte qu&rsquo;ils finissent par produire l&rsquo;apparence de la substance, &laquo;un genre naturel de l&rsquo;&ecirc;tre&raquo;.</p><p>&nbsp;L&rsquo;argument biologique est lui-m&ecirc;me r&eacute;fut&eacute;, telle la facult&eacute; de reproduction des femmes, car si ce trait fait la cat&eacute;gorie &laquo;&nbsp;femmes&nbsp;&raquo;, alors que faire des femelles non pub&egrave;res, des femmes m&eacute;nopaus&eacute;es, des st&eacute;riles&nbsp;? Ne sont-elles pas pourtant des femmes&nbsp;? La facult&eacute; reproductrice est un trait, rendu politiquement pertinent, pour marquer la diff&eacute;rence entre des corps non pas sexu&eacute;s en eux-m&ecirc;mes, mais nomm&eacute;s comme tels par le langage h&eacute;t&eacute;rosexu&eacute;. L&rsquo;&ecirc;tre de genre est un effet et non une cause, mais a des incidences r&eacute;elles&nbsp;: en ce sens, on ne peut pas dire des &laquo;&nbsp;actes de genre&nbsp;&raquo; qu&rsquo;ils sont vrais ou faux, r&eacute;els ou d&eacute;form&eacute;s puisque le fait qu&rsquo;ils r&eacute;v&egrave;lent une identit&eacute; leur pr&eacute;existe.</p><p>Quelle(s) nature(s) humaine(s) produisent l&rsquo;h&eacute;t&eacute;rosexualit&eacute;, la concurrence, la croissance, la consommation? La voiture, le t&eacute;l&eacute;phone portable, le CDD, l&rsquo;intermittence ? Comment s&rsquo;inscrivent-ils dans les corps? Quelle(s) nature(s) humaine(s) peuvent contre-produire les exp&eacute;rimentations alternatives?</p><p>&nbsp;</p><p>&nbsp;</p><p>Extrait des recherches de St&eacute;phane Lavignotte, journaliste, militant &eacute;cologiste, &eacute;tudiant en th&eacute;ologie protestante ; de Pascale Macary, auteure de l&rsquo;ouvrage Le mouvement &laquo; Queer &raquo;: des sexualit&eacute;s mutantes<br />R&eacute;f&eacute;rences : J. Saez, Th&eacute;orie queer et psychanalyse, Paris, epel, 2005 / Foucault, Histoire de la sexualité1, La volontéde savoir, Paris, Gallimard, 1976. / J. Butler, Trouble dans le genre, Paris, La D&eacute;couverte, 2005</p><p>&nbsp;</p><p>___________________________________________________________</p><p>&nbsp;</p><p><strong>Invit&eacute;s sp&eacute;ciaux</strong></p><p><br />Association AIDES</p><p>Les Soeurs de la Perp&eacute;tuelle Indulgence&nbsp;</p><p>&nbsp;</p><p><br /><strong>L&rsquo;&eacute;quipe</strong></p><p><br />Direction g&eacute;n&eacute;rale et artistique&nbsp;: Charlotte Caragliu<br />P&ocirc;le exposition : Nils Bertho, Maxime Borowski, Tino Di Santolo, Margaux Szymkowicz<br />Accueil artistes : Claire Dazas<br />Graphisme : Studio harpon<br />Photographe officiel : Alex Allegri<br />Responsable technique&nbsp;: Cyril Caille<br />Responsable des actions p&eacute;dagogiques : Jean-Claude Gagnieux</p><p><br />&amp; une &eacute;quipe de&nbsp;b&eacute;n&eacute;vole</p><p>&nbsp;</p><p>Le Get Used To It Festival est organis&eacute; par l&rsquo;association Sweet Mountain<br />N&deg; siret&nbsp;: 804 131 910 00023 &ndash; Code APE&nbsp;: 9499Z<br />Licence 2 n&deg; 1098693<br />Licence 3 n&deg; 1098694</p><p>&nbsp;</p><p><br /><strong>Les partenaires culturels</strong></p><p>Maison des Litt&eacute;ratures &agrave; voix hautes<br />Au Diable Vauvert<br />Le S&eacute;maphore<br />Th&eacute;&acirc;tre de N&icirc;mes<br />Le Little<br />Le Petit Th&eacute;&acirc;tre de la Placette<br />Paloma, SMAC des Musiques Actuelles de N&icirc;mes M&eacute;tropole<br />Le Comptoir des Halles<br />Dancin&rsquo;<br />La Ruche<br />L&rsquo;Instant T</p><p>&nbsp;</p><p>Get Used To It Festival est actuellement subventionn&eacute; par la Mairie de N&icirc;mes et le Gard D&eacute;partement.</p>

Contreparties

10 €

  • 6 contributions
- Une adhésion à l'association Sweet Mountain permettant des tarifs réduits à l'Appartement, lieu central du festival - Une affiche du festival dédicacée par Alex Allegri, photographe officiel

20 €

  • 12 contributions
- Une adhésion à l'association Sweet Mountain permettant des tarifs réduits à l'Appartement, lieu central du festival - Une affiche du festival dédicacée par Alex Allegri, photographe officiel - Une sérigraphie réalisée par Madeleine Sérigraphie lors du festival (édition limitée)

30 €

  • 5 contributions
- Une adhésion à l'association Sweet Mountain permettant des tarifs réduits à l'Appartement, lieu central du festival - Une affiche du festival dédicacée par Alex Allegri, photographe officiel - Deux sérigraphies réalisées par Madeleine Sérigraphie lors du festival (édition limitée)

50 €

  • 3 contributions
- Une adhésion à l'association Sweet Mountain permettant des tarifs réduits à l'Appartement, lieu central du festival - Une affiche du festival dédicacée par Alex Allegri, photographe officiel - Une sérigraphie réalisée par Madeleine Sérigraphie lors du festival (édition limitée) - Un sac sérigraphié par Madeleine Sérigraphie

70 €

  • 2 contributions
- Une adhésion à l'association Sweet Mountain permettant des tarifs réduits à l'Appartement, lieu central du festival - Une affiche du festival dédicacée par Alex Allegri, photographe officiel - Une sérigraphie réalisée par Madeleine Sérigraphie lors du festival (édition limitée) - Un sac sérigraphié par Madeleine Sérigraphie - Un fanzine regroupant les œuvres des artistes exposés pendant le festival

100 €

- Deux adhésions à l'association Sweet Mountain permettant des tarifs réduits à l'Appartement, lieu central du festival - Une affiche du festival dédicacée par Alex Allegri, photographe officiel - Deux sérigraphies réalisées par Madeleine Sérigraphie lors du festival (édition limitée) - Un sac sérigraphié par Madeleine Sérigraphie - Un fanzine regroupant les œuvres des artistes exposés pendant le festival

150 €

  • 1 contribution
- Deux adhésions à l'association Sweet Mountain avec entrées offertes à l'Appartement, lieu central du festival - Une affiche du festival dédicacée par Alex Allegri, photographe officiel - Deux sérigraphies réalisées par Madeleine Sérigraphie lors du festival (édition limitée) - Deux sacs sérigraphiés par Madeleine Sérigraphie - Deux fanzines regroupant les œuvres des artistes exposés pendant le festival

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