Hakawati

Road-movie en Palestine et Israël, nous embarquons avec Radi et Mounira, marionnettistes en lutte pour la survie de l'identité palestinienne

Réussi

268

Contributions

03/04/2019

Date de fin

13 850 €

Sur 10 000 €

139 %

4 avril 2019

Hakawati

<h2><iframe allow="autoplay; fullscreen" allowfullscreen="true" frameborder="0" height="244" scrolling="no" src="https://cdn.embedly.com/widgets/media.html?src=https%3A%2F%2Fgiphy.com%2Fembed%2FfWfDL5omCkM1yC1vXk%2Ftwitter%2Fiframe&url=https%3A%2F%2Fmedia.giphy.com%2Fmedia%2FfWfDL5omCkM1yC1vXk%2Fgiphy.gif&image=https%3A%2F%2Fmedia.giphy.com%2Fmedia%2FfWfDL5omCkM1yC1vXk%2Fgiphy.gif&key=8b7d8dd6504d41af9a77662672aabc2a&type=text%2Fhtml&schema=giphy" width="435"></iframe></h2> <h2><em><strong>Un road-movie palestinien</strong></em></h2> <p>Malgré les réticences de leurs enfants, Radi et Mounira, couple de marionnettistes de 65 ans, partent pour leur dernière tournée entre Israël et Palestine à bord de leur camionnette d’un autre âge.</p> <p>Le couple est exténué de devoir monter et démonter la scène, jouer trois spectacles à la suite devant des centaines d’enfants déchaînés et sous un ciel brûlant. Les marionnettes sont trop lourdes pour les mains de Mounira et Radi oublie de plus en plus ses dialogues. Doivent-ils faire demi-tour et arrêter leur tournée après 40 ans sur les routes ? La question se pose au fur et à mesure de leur voyage. Du désert du Nakab aux frontières du Liban et de la Syrie, des collines de Galilée à Ramallah et aux camps de réfugiés de Cisjordanie, le doute s’installe au sein du couple. Perdus dans Jéricho, effrayés par les bombes qui tombent près de Majd Al Shams, déstabilisés par les enfants bédouins du Néguev incapables de déterminer leur propre identité, les marionnettistes ne savent plus si leur mission est encore pertinente. Sauvegarder l’identité de leur peuple à travers leurs spectacles, mais à quel prix ? Leur engagement vaut-il qu’ils y sacrifient leur santé, voire leur amour ?</p> <p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/553899/Haqawati-2016-12-29-10h40m39s825-1541670396.jpg" width="100%" /></p> <h2><em><strong>Une quête de l'identité palestinienne</strong></em></h2> <p><em>Hakawati, les derniers conteurs </em>est notre deuxième film documentaire questionnant l’identité palestinienne et sa capacité de survie dans un territoire sans cesse plus fragmenté. <em><a href="https://www.youtube.com/watch?v=sdYojKUdcnI" target="_blank">Quatuor Galilée</a> </em>abordait le problème des refuzniks dans la communauté Druze à travers le destin de l’aîné d’une fratrie de musiciens. Il est l’exemple du traitement que nous poursuivons, avec, toujours, le désir de ne jamais aborder de manière frontale la guerre et l’occupation. Nous voulons montrer que l’engagement et la lutte pour défendre son identité et sa culture peuvent se faire sans prôner la violence ou se complaire dans une posture victimaire. La résistance est ici uniquement pacifique, culturelle, humaine, sensible… Artistique !</p> <p>Nous nous intéressons cette fois à un couple de <em>Hakawati</em>, figure traditionnelle du conteur arabe, sorte de dernier fil reliant les différentes communautés palestiniennes. Car la seule chose qui demeure, dans ces paysages morcelés, est l’art de raconter des histoires. Le temps d’un spectacle, Radi et Mounira rassemblent les parcelles d’un pays qui n’existe plus. Gardiens d’une identité en sursis, ils endossent aussi le rôle de témoins et d’enquêteurs dans ce film. Monter à bord avec eux, c’est partir à la rencontre des « palestiniens de 1948 » éparpillés entre Israël et Palestine, coincés sur des territoires qui se referment comme des étaux. « Arabes israéliens » - soit 20% de la population de l’État hébreu – ou « Palestiniens des territoires » pour ceux qui vivent en Cisjordanie et à Gaza, ils sont chrétiens, musulmans, druzes, soufis ou montagnards, paysans, bédouins. Leur point commun ? Une identité mise à l’épreuve d’un éclatement géographique et d’une impasse politique. L’identité est ici l’objet d’une quête sur les routes de la Palestine historique et existera à travers un récit universel : l’histoire d’amour d’un couple.</p> <p>À l’image de leur fourgon hoquetant, ils sont usés par les années de tournée et une situation qui ne cesse de se dégrader. Mais Radi et Mounira continuent de s’aimer, malgré l’usure de ce combat culturel qui peut paraître vain.</p> <div class="k-ResponsiveIframeContainer"><iframe allow="autoplay; fullscreen" allowfullscreen="true" frameborder="0" height="281" scrolling="no" src="https://cdn.embedly.com/widgets/media.html?src=https%3A%2F%2Fwww.youtube.com%2Fembed%2FsdYojKUdcnI%3Ffeature%3Doembed&url=http%3A%2F%2Fwww.youtube.com%2Fwatch%3Fv%3DsdYojKUdcnI&image=https%3A%2F%2Fi.ytimg.com%2Fvi%2FsdYojKUdcnI%2Fhqdefault.jpg&key=8b7d8dd6504d41af9a77662672aabc2a&type=text%2Fhtml&schema=youtube" width="500"></iframe></div> <p> </p> <h2><em><strong>Les réalisateurs</strong></em></h2> <h3><strong>Karim Dridi </strong></h3> <p>Karim est né à Tunis le 9 janvier 1961 d’un père tunisien et d’une mère française. Dès l’âge de 12 ans, il produit, écrit et réalise plusieurs court-métrages dont <strong>"Zoé la boxeuse"</strong> qui le fait remarquer par la profession. En 1995, il réalise ses deux premiers longs métrages, <strong>"Pigalle"</strong> en compétition au Festival de Venise et <strong>"Bye bye"</strong> en sélection Un Certain Regard à Cannes. Il réalise un documentaire sur Johannesburg en 1996 et un autre sur Ken Loach la même année. En 1998, il offre à Rossy De Palma le prix d'interprétation au Festival de Locarno pour son film <strong>"Hors jeu"</strong>. Il tourne <strong>"</strong><strong>Cuba Féliz"</strong> en 1999, road movie musical sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes. En 2003, il tourne <strong>"Fureur"</strong> en sélection au Festival de Berlin. En 2007, il réalise et produit <strong>"Khamsa"</strong>, sélectionné à Locarno. Il dirige Marion Cotillard dans <strong>"</strong><strong>Le dernier vol"</strong> tourné dans le désert du Sahara en 2009. En 2013, il réalise et produit le documentaire <strong>"Quatuor Galillée"</strong>, grand prix Ahmed Attia au Medimed 2014. Puis en 2016 sort son troisième film tourné à Marseille <strong>"Chouf"</strong>, qui sera en sélection officielle hors compétition Cannes la même année. Il prépare actuellement son prochain long-métrage, <strong>"Les Fainéants"</strong> dont le tournage est prévu en 2019.</p> <h3><em><strong>Lien vers la chaîne YouTube de Karim Dridi</strong></em></h3> <div class="k-ResponsiveIframeContainer"><iframe allow="autoplay; fullscreen" allowfullscreen="true" frameborder="0" height="375" scrolling="no" src="https://cdn.embedly.com/widgets/media.html?src=https%3A%2F%2Fwww.youtube.com%2Fembed%2Fvideoseries%3Flist%3DUUGs7sXd5sl7LfKV5R4D2wMw&url=https%3A%2F%2Fwww.youtube.com%2Fuser%2FMirakd1&image=https%3A%2F%2Fyt3.ggpht.com%2Fa-%2FAN66SAxdNRhS4wN2-F5ySS7VFrjuZroIb0On_IqVIw%3Ds900-mo-c-c0xffffffff-rj-k-no&key=cb39d84f05d8439bbe96012f078e02b0&type=text%2Fhtml&schema=youtube" width="500"></iframe></div> <h3> </h3> <h3><strong>Julien Gaertner </strong></h3> <p>Julien Gaertner, 39 ans, est Docteur en histoire contemporaine, auteur et réalisateur de films documentaires. Il travaille et enseigne l’écriture à l’Université Côte d’Azur et à Sciences Po Paris. Après sa thèse sur <em>L’image de l’« Arabe » dans le cinéma français</em>, il écrit et/ou réalise des documentaires tels que :</p> <p><em>2012 NOUVELLE VAGUE </em>(France 5/JEM Productions) ;</p> <p><em>2014 DESEQUILIBRE(S) </em>(France Télévision, 2M Maroc/JEM Productions, 2013) : Prix du Jury Festival du Film Documentaire Méditerranéen de Marseille (Primed, 2014)</p> <p><em>2014 QUATUOR GALILÉE </em>avec Karim Dridi (France Télévisions, TLT Toulouse/ Mirak Films, 2014) Premier prix au Marché International du Documentaire Méditerranéen (Medimed, 2014)</p> <p><em>2016 QUARTIER CHOUF </em>(3B Productions, Mirak Films/Ciné+, 2016).</p> <p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/553954/IMG_3253-1541676512.jpg" width="100%" /></p>

À quoi servira la collecte

<h2><em>La collecte servira à la post-production du film</em></h2> <p>Nous avons réuni une première partie du financement grâce au soutien de la Région PACA ainsi que des fonds propres et à l’engagement enthousiaste de Radi et Mounira, et Feras leur fils, ingénieur du son du film, investis dans l’aventure. Nous sommes actuellement à la recherche de diffuseurs télé en France et à l'étranger.</p> <p>L'argent récolté servira à payer la traduction vers le français et l'anglais, le monteur et la location de la station de montage.</p> <p>Pour pouvoir finaliser le film, voici nos objectifs :</p> <p><strong>Pallier 1 : 10 000€</strong></p> <p>Cet objectif initial nous permettra de financer la traduction et le montage :</p> <p style="margin-left:40px">Montage : 7 500€</p> <p style="margin-left:40px">Traduction : 2 500€</p> <p> </p> <p>Si la collecte dépasse l’objectif initial, elle pourra aider à financer de nouveaux palliers:</p> <p style="margin-left:40px">Mixage : 4 000€</p> <p style="margin-left:40px">Etalonnage : 4 000€</p> <p style="margin-left:40px">Graphisme affiche du film : 1 000€</p> <p>L'intégralité de cette collecte sera perçue par Mirak Films, producteur et responsable financier.</p> <p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/555320/Haqawati-2016-12-29-15h19m57s345-1542274064.jpg" width="100%" /></p>

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