Kistaku: quand l'art rencontre l'upcycling
Être une artiste indépendante c'est passionnant, te fait vivre, mais c'est chaud... Je m'appelle Jaira, je suis la créatrice de Kistaku, un projet de mode upcycling. Je récupère des tissus d'occasion, linge de maison et vêtements seconde main pour les transformer en créations exclusives, originales et super stylées. L'idée c'est de réutiliser ce qui existe déjà, car on a tellement de choses... L'objectif de Kistaku c'est de vous proposer une alternative de mode responsable, qui marque votre identité, et qui réveille votre conscience. J'ai créé Kistaku en 2019, avec environ 80 créations exclusives… En tant qu’artiste indépendante, toutes les dépenses viennent de ma poche. Kistaku n’a aucun financement, et au final, parfois, ça devient plus cher d’être créatrice qu’être simplement salariée. Pour continuer à pratiquer mon art avec Kistaku, pour avoir des résultats impeccables et compétitifs, j'ai besoin de bons outils. Pour cela, j'ai décidé d’ouvrir ce crowdfunding, en espérant avoir votre soutien et financer une machine à coudre industrielle, garder mon atelier, et investir en marketing digital. La marque Kistaku Bonjour ! Je m'appelle Jaira, je suis une jeune créatrice espagnole qui habite à Paris. C’est ici que j’ai fondé Kistaku en 2019, et depuis, compte plus de 80 créations uniques de mode durable. Un projet artistique indépendant de mode Kistaku est un projet de mode jeune, né pour faire partie de la culture circulaire, en défendant les processus durables et la réduction de la consommation des industries de la mode rapide. Avec Kistaku, je veux exprimer ma vision, mes valeurs et ma façon de voir le monde. Chaque création est unique, même si j'essayais de reproduire un modèle, il ne sortirait jamais pareil. Certains appellent ça de l'art, et ça me plaît. Toutes les créations sont réalisées à partir de tissus d'occasion et de linge de maison, comme des rideaux, des nappes, etc. mais on peut aussi trouver des pièces vintage retravaillées. Derrière Kistaku: Je pratique inconsciemment l'Upcycling depuis que je suis petite. Mes deux grands-mères étaient couturières et j'ai toujours passé tant d'heures à réutiliser des chutes de tissu pour confectionner des vêtements pour les Barbies. J'ai toujours été une personne très active et créative. J'aimais passer mon temps à danser, à peindre, à aller jouer dehors et à explorer la nature. En étudiant la publicité et les relations publiques j'ai commencé à connaître les conséquences réelles des industries massives. J'ai toujours eu le sentiment que si un jour j'avais un projet, il devait suivre, autant que possible, mes valeurs. Suite à mes études en Espagne et de belles expériences à São Paulo et à Édimbourg, c’est, à Paris, que j'ai trouvé l'inspiration pour réaliser mon propre projet d'Upcycling Fashion. J'ai commencé à chercher des alternatives aux méthodes traditionnelles de la mode, à me renseigner sur les conditions de travail dans les usines, sur le dédale international et sur le désir de monopolisation des grandes entreprises. J'ai commencé à approfondir mes idées sur les dommages environnementaux ainsi que sur l'aliénation culturelle. En naviguant autour de cela, j'ai trouvé la vague de la Slow Fashion, la communauté Fash Revolution, les pratiques de la culture circulaire, la création de jeunes projets de mode responsable, et une nouvelle conscience. J'ai voulu en faire partie. Que signifie Kistaku ? Kistaku ou "Ki-staku" qui signifie "mon étoile" en Totonaca, un groupe ethnique mexicain basé à Veracruz. Les Totanacas utilisaient probablement l'étoile astrologique dans leur vocabulaire, mais j'ai plutôt voulu symboliser l'étoile de mer pour sa capacité à régénérer les membres amputés. Dans l'Upcycling, nous ne laissons pas mourir, nous réutilisons, réparons et régénérons. Pourquoi Kistaku ? Parce qu'on gaspille tellement alors que nous pouvons utiliser ce qui est déjà créé. Parce que je veux promouvoir des identités individuelles, pas des modèles alignés. Parce que les petits projets indépendants doivent aussi avoir leur chance. Parce que je fais ce que j’aime avec illusion, à la main, chaque pièce, une par une. Pour aller plus loin ! Afin de continuer à pratiquer mon art avec Kistaku, et proposer de nouvelles créations avec des résultats impeccables et compétitifs, j'ai besoin de bons outils, de pouvoir garder mon atelier, et surtout de votre soutien !