L'abri de nos regards
<p><strong><em>L’Abri de nos regards</em></strong> est un travail photographique sur les sans-abris réalisé en 2020 dans les trois plus grandes villes de France : Paris, Marseille et Lyon.</p>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/735980/5e6f82ea-2325-443f-ab36-d3a504b93b57.jpg" width="100%" /></p>
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<p>Les sans-abris sont de plus en plus nombreux dans les villes et pourtant, c’est comme si on ne voyait plus ces femmes, ces hommes et ces enfants qui survivent dans les rues juste sous nos yeux. Comme s’ils faisaient partie du décor.</p>
<p>En les isolant dans la rue, la crise du COVID a augmenté cette fracture sociale avec le reste de la population qui se confinait chez elle. C’est à ce moment-là que je suis allé à leur rencontre.</p>
<p>Il s’agit ici d’arrêter le regard là où il ne se pose plus, de montrer la réalité comme on la verrait si on prenait le temps de la regarder.</p>
<p>Il s’agit de raconter à travers leurs portraits, leurs histoires, la singularité de chacune de ces personnes, et de montrer l’endroit qu’elles sont réduites à habiter.</p>
<p>Porter un regard d’humain à humain est essentiel, avant que la rue n’efface tout, que les villes et leurs mobiliers hostiles les poussent à survivre encore un peu plus loin.</p>
<p>Parce que la considération devient un des premiers pas pour recréer du lien social, reprendre confiance en soi quand la rue déshumanise et dévore la dignité de ceux qui l’habitent</p>
<p>Un paillasson est un symbole d’hospitalité, on le dispose à l’entrée de notre logement pour accueillir celui qui y rentre. C’est aussi celui sur lequel on s’essuie les pieds, pour ne pas salir.</p>
<p>Ici, le paillasson « Welcome » donné à chaque personne symbolise son espace intime sur l’espace public. Avant chaque photo, chacune d’entre elle le dispose là où elle imagine son entrée. Il concrétise sur chaque photo cet habitat contraint, accueille notre regard là où il n’y a ni seuil, ni porte, ni murs.</p>
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<p><strong>Geoffrey Serguier</strong> est photographe autodidacte. Particulièrement sensible à cette cause sociale, il choisit de passer par le biais de lécrit et de la photographie pour porter un regard différent sur les sans-abris et changer les mentalités autour de ce sujet. </p>
Devenez mécène de ce projet ! L'argent récolté servira à financer le tirage complet de mes photographies pour les exposer dans différents lieux culturels et associatifs. La première exposition aura lieu lors de l'évènement Concertina, rencontres autour des enfermements. Je vais faire imprimer les tirages sur plaque de Dibond. Détail budgétaire de la fabrication : Tirage direct sur Dibond : 1782€ Tirage Portraits textes sur PVC : 495 € Accroches : 200€ Conditionnement : 200€ Total : 2677€ a