"M.Mérimée resté en dehors de tout système par l'indépendance de son esprit, n'a point vieilli avec ceux qui ont vieilli, n'a point passé avec ceux qui ont passé. Il est là tout aussi jeune, tout aussi frais que le premier jour, et nous, qui avons marché, [...] nous sommes plus en état de comprendre l'auteur qui nous avait devancés." Le National 23 octobre 1830.

Cette pièce peu connue, extraite du Théâtre de Clara Gazul est une histoire à la fois satirique et sordide, née dans le contexte des scandales des couvents chers à une certaine littérature anticléricale. Une intrigue entre un prêtre et des jeunes filles qui se déroule au sein d'un couvent d'orpheline de Cuba.

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L'inquiétude d'une jeunessa face à son avenir est la fable développée par Prosper Mérimée dans son oeuvre L'Occasion et nous avons fait le choix de supprimer l'unique personnage masculin afin de mettre en avant cet univers féminin et ce délicat passage de l'adolescence à l'âge adulte. En revanche l'image masculine est représentée sur scène par la présence d'un musicien qui accompagne les comédiennes. Si Prosper Mérimée situe son action au sein d'un couvent d'orphelines, aujourd'hui on pourrait raconter la même histoire au sein d'un internat où des jeunes filles se poseraient les mêmes questions. Aussi la minimilisation des décors nous semblait évidente afin de mettre en avant la sincérité dramatique de l'adolescence. Ainsi, pour mettre en valeur le drame romantique de l'adolescence nous utilisons également la projection de fantasmes par le biais de la voix off, le rapport amoureux qui provoque un conflit dans le rapport amical donne l'occasion au public de remarquer l'absence de recul disproportionné à cet âge.

L'Occasion d'après Prosper Mérimée

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