L'OR DE TOMBOUCTOU

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Visuel du projet L'OR DE TOMBOUCTOU
Réussi
70
Contributions
02/06/2015
Date de fin
10 486 €
Sur 10 400 €
100 %

Les publications

<p> Article paru dans Saphirs News le 25 mai : <a href="http://www.saphirnews.com/A-Tombouctou-un-savoir-vivre-l-islam-qui-se-transmet-par-les-bibliotheques_a20827.html" target="_blank">A Tombouctoun un savoir vivre l&#39;islam quise transmet par les biblioth&egrave;ques</a></p> <p> &nbsp;</p> <p> <strong>Les &eacute;v&eacute;nements de 2012 dans le Nord Mali ont attir&eacute; l&rsquo;attention de l&rsquo;opinion publique mondiale sur les fameux manuscrits du d&eacute;sert, autrefois transport&eacute;s par les caravanes sur les routes commerciales. Dans Tombouctou, ville r&eacute;put&eacute;e &ecirc;tre prot&eacute;g&eacute;e par 333 saints, se vit depuis le XIe si&egrave;cle un islam ouvert, nourri des sagesses venues d&rsquo;Andalousie, de Bagdad, de Damas, du Caire et produites sur place gr&acirc;ce &agrave; la pr&eacute;sence de nombreux savants et ma&icirc;tres spirituels&hellip; Chaque famille de lettr&eacute; fondateur d&rsquo;une biblioth&egrave;que est comme un &laquo; &eacute;comus&eacute;e &raquo; vivant d&rsquo;un savoir vivre l&rsquo;islam nourri aux meilleures sources. Portraits de l&#39;une d&#39;elles.</strong></p> <p> &nbsp;</p> <p> &nbsp;</p> <p> Abdoulwahid Haidara, ma&icirc;tre d&rsquo;arabe &agrave; Tombouctou, est h&eacute;ritier de la biblioth&egrave;que Mohammed Tahar, du nom de son fondateur, au XIIIe si&egrave;cle, un savant lettr&eacute; n&eacute; &agrave; Arouane au nord du Mali, une oasis aujourd&rsquo;hui envahie par les sables.</p> <p> &nbsp;</p> <p> Tous les efforts mis en &oelig;uvre depuis une dizaine d&rsquo;ann&eacute;es pour sauvegarder les manuscrits familiaux (plus de 2 500) sont partis en fum&eacute;e pendant l&rsquo;occupation des rebelles en 2012. L&rsquo;explosion d&rsquo;une voiture pi&eacute;g&eacute;e &agrave; quelques m&egrave;tres de la biblioth&egrave;que a sap&eacute; les murs qui venaient d&rsquo;&ecirc;tre restaur&eacute;s, les pluies en ont endommag&eacute; le toit, et les manuscrits dissimul&eacute;s dans des malles enterr&eacute;es ont souffert de ce traitement d&rsquo;urgence.</p> <p> &nbsp;</p> <p> P&egrave;re de quatre enfants, &acirc;g&eacute; d&rsquo;une quarantaine d&rsquo;ann&eacute;es, charg&eacute; de famille (ni&egrave;ces, neveux, cousins&hellip;), Abdoulwahid fait face &agrave; de r&eacute;elles difficult&eacute;s pour faire vivre les siens et sauvegarder la biblioth&egrave;que. Elle a &eacute;t&eacute; constitu&eacute;e par son anc&ecirc;tre, un grand connaisseur du Coran et des hadiths, ma&icirc;tre d&rsquo;ex&eacute;g&egrave;se, copiste et correcteur renomm&eacute; en son temps.</p> <p> &nbsp;</p> <p> A Tombouctou, un savoir vivre l&rsquo;islam qui se transmet par les biblioth&egrave;ques</p> <p> Des secrets de famille &agrave; pr&eacute;server</p> <p> Comme de nombreux Tombouctiens, Abdoulwahid a &eacute;t&eacute; &eacute;lev&eacute; dans un esprit de pi&eacute;t&eacute;, d&rsquo;ouverture et de tol&eacute;rance. Environ 14 ethnies cohabitent &agrave; Tombouctou en bonne intelligence gr&acirc;ce &agrave; l&rsquo;action convergente des trois imams principaux de la ville&nbsp;: ceux de la mosqu&eacute;e Djingareiber, de la mosqu&eacute;e Sankor&eacute; et de la mosqu&eacute;e Sidi Yahiya, qui fut endommag&eacute;e par les rebelles pendant l&rsquo;occupation.</p> <p> &nbsp;</p> <p> Leur guidance bienveillante, comme on le voit dans le film Timbuktu, a jou&eacute; un grand r&ocirc;le pour pr&eacute;server un esprit de solidarit&eacute; fond&eacute; sur le principe du respect de l&rsquo;autre incarn&eacute; dans &laquo; des classes d&rsquo;&acirc;ges &raquo; : tous les enfants n&eacute;s la m&ecirc;me ann&eacute;e sont li&eacute;s par une solidarit&eacute; en cas de probl&egrave;me, quelle que soit leur origine ethnique.</p> <p> &nbsp;</p> <p> Dans les ann&eacute;es 1970, quand l&rsquo;Unesco, conscient des tr&eacute;sors menac&eacute;s contenus dans les biblioth&egrave;ques familiales &ndash; il en existe des dizaines &ndash;, a permis de cr&eacute;er un centre de pr&eacute;servation des manuscrits, les familles, comme celle d&rsquo;Abdoulwahid, ont h&eacute;sit&eacute; &agrave; confier leurs possessions et ont pr&eacute;f&eacute;r&eacute; les garder pour les restaurer elles-m&ecirc;mes. Une r&eacute;action facile &agrave; comprendre quand on sait que ces manuscrits sont investis d&rsquo;une baraka protectrice particuli&egrave;re, et qu&rsquo;ils contiennent parfois des secrets que personne ne souhaite voir dispers&eacute;s aux quatre vents&hellip;</p> <p> &nbsp;</p> <p> A commenc&eacute; alors pour Abdoulwahid un chemin difficile. Les moyens n&eacute;cessaires &agrave; la protection de ses pr&eacute;cieux manuscrits manquent totalement &agrave; Tombouctou, sauf pour de rares biblioth&egrave;ques soutenues par des fonds europ&eacute;ens ou am&eacute;ricains. Avant l&rsquo;invasion de 2012, Tombouctou commen&ccedil;ait &agrave; susciter un tourisme &laquo; g&eacute;n&eacute;alogique &raquo; : des chercheurs et des touristes venaient du Golfe, du Moyen-Orient, d&rsquo;Am&eacute;rique ou d&rsquo;Asie pour trouver des textes rares parlant de leurs racines ancestrales. Mais, depuis 2012, toutes les biblioth&egrave;ques sont tomb&eacute;es en sommeil, leurs manuscrits parfois transport&eacute;s et entrepos&eacute;s jusqu&rsquo;&agrave; Bamako.</p> <p> &nbsp;</p> <p> A Tombouctou, un savoir vivre l&rsquo;islam qui se transmet par les biblioth&egrave;ques</p> <p> Des messages vivants</p> <p> Des membres de l&rsquo;association fran&ccedil;aise Les Amis d&rsquo;Eva de Vitray Meyerovitch ont eu l&rsquo;occasion de d&eacute;couvrir en 2006 la situation des manuscrits de la biblioth&egrave;que Mohammed Tahar et ont d&eacute;cid&eacute; de lancer en 2015 une campagne de crowdfunding (m&eacute;c&eacute;nat participatif) pour attirer l&rsquo;attention du public europ&eacute;en sur l&rsquo;urgence &agrave; ne pas laisser dispara&icirc;tre ces t&eacute;moins d&rsquo;une sagesse qui, au contraire, doivent se diffuser.</p> <p> &nbsp;</p> <p> Un &eacute;missaire envoy&eacute; par l&rsquo;association en janvier 2015, le photographe Abdou Diouri, a mis au point, avec la famille d&rsquo;Abdoulwahid et quelques propri&eacute;taires de biblioth&egrave;ques, un syst&egrave;me de num&eacute;risation des contenus &agrave; partir d&rsquo;un iPhone.</p> <p> &nbsp;</p> <p> C&rsquo;est l&rsquo;occasion d&rsquo;une exp&eacute;rience innovante et &eacute;quitable car la rencontre avec la famille d&rsquo;Abdoulwahid nous fait d&eacute;couvrir une mani&egrave;re d&rsquo;&ecirc;tre au monde, un &eacute;tat d&rsquo;esprit et un mode de vie nourri de l&rsquo;islam humain et universel : tous les participants &agrave; la campagne de r&eacute;colte de fonds pour la biblioth&egrave;que Mohammed Tahar pourront recevoir, en fonction de leur don, une &oelig;uvre originale compos&eacute;e par les copistes de la famille (Abdoulwahid, ses cousins Waly, Judna et Baba Sidiyaje, sa cousine Lalla Moulaty form&eacute;e &agrave; la calligraphie selon les r&egrave;gles de l&rsquo;art). Ces &oelig;uvres originales sont puis&eacute;es dans les paroles de sagesse de Hadj Omar Tall, un souverain toucouleur de Guin&eacute;e, &eacute;rudit musulman partisan de la paix et de la r&eacute;conciliation.</p> <p> &nbsp;</p> <p> Une mobilisation g&eacute;n&eacute;rale</p> <p> D&eacute;sireuse de se r&eacute;approprier son patrimoine et de le faire conna&icirc;tre au monde apr&egrave;s les &eacute;v&eacute;nements de 2012, toute la famille s&rsquo;est mobilis&eacute;e pendant des semaines pour cr&eacute;er, composer, des calligraphies originales inspir&eacute;es des enluminures et des textes appartenant &agrave; la biblioth&egrave;que familiale. Les enfants d&rsquo;Abdoulwahid ont eux-m&ecirc;mes pr&eacute;par&eacute; les encres &agrave; partir d&rsquo;ingr&eacute;dients traditionnels, safran, charbon, gomme arabique&hellip; et calames de Taouedni.</p> <p> &nbsp;</p> <p> C&rsquo;est peut-&ecirc;tre l&agrave; l&rsquo;un des effets positifs de l&rsquo;occupation : tous les membres de la famille de Mohammed Tahar ont pris conscience qu&rsquo;ils poss&eacute;daient des savoirs qui demandaient &agrave; &ecirc;tre mis en valeur et propos&eacute;s comme d&eacute;p&ocirc;ts sacr&eacute;s pour une transmission d&rsquo;&acirc;me &agrave; &acirc;me au-del&agrave; des fronti&egrave;res. Comme un message de paix et d&rsquo;amour venu du pass&eacute; et pr&eacute;serv&eacute; jalousement par des h&eacute;ritiers conscients de cette richesse. Alors que pendant des si&egrave;cles les manuscrits ont &eacute;t&eacute; cach&eacute;s aux &eacute;trangers, cette famille, comme beaucoup d&rsquo;autres, prend conscience de ce qu&rsquo;elle a &agrave; transmettre &agrave; l&rsquo;humanit&eacute; au moment o&ugrave; des forces r&eacute;gressives mettent les vraies valeurs en danger.</p> <p> &nbsp;</p> <p> La vision d&rsquo;un avenir de paix et de partage, chacun peut y contribuer &agrave; construire en cofinan&ccedil;ant le projet.</p>
<p> &nbsp;</p> <p> Quel est le lien entre le po&egrave;te mystique R&ucirc;m&icirc;, en Turquie, et une petite biblioth&egrave;que priv&eacute;e de manuscrits &agrave; Tombouctou ?</p> <p> &nbsp;</p> <p> D&eacute;couvrez- le dans l&#39;article de Marie-Odile Delacour :</p> <p> &nbsp;</p> <p> <a href="http://" target="_blank">http://www.saphirnews.com/Des-vers-de-Rumi-a-l-or-de-Tombouctou-sauver-le-patrimoine-islamique_a20612.html</a></p>
<p> <strong>Clara Murner,</strong> membre de l&#39;association des &quot;Amis d&#39;Eva de-Vitray Meyerovitch&quot; a entrepris l&#39;&eacute;dition scientifique et la traduction en fran&ccedil;ais d&#39;un manuscrit in&eacute;dit dont une copie est conserv&eacute;e dans la biblioth&egrave;que &quot;Mohamed Tahar&quot;. Elle nous le pr&eacute;sente ici :</p> <p> &nbsp;</p> <p> L&#39;auteur de ce texte, <strong>Al&icirc; b. Maym&ucirc;n b. Ab&icirc; Bakr al-Idr&icirc;s&icirc; al-Maghrib&icirc; est n&eacute; en 1450 et mort en 1511</strong>. Il est d&rsquo;origine berb&egrave;re mais son lignage le rattache &agrave; Al&icirc;.</p> <p> &nbsp;</p> <p> Dans sa jeunesse, il aurait &eacute;t&eacute; &eacute;mir d&rsquo;une branche de la tribu des Ban&ucirc; Rashid du djebel Ghumara et y aurait renonc&eacute;, n&rsquo;ayant pas r&eacute;ussi &agrave; imposer l&rsquo;interdiction du vin &agrave; cette tribu. Il quitte Fes en 1495 et se rend dans la r&eacute;gion du Caire, puis &agrave; Damas, Alep, La Mecque et Brousse. Il s&rsquo;installe enfin &agrave; Damas o&ugrave; il meurt en 1511. Il a &eacute;crit huit trait&eacute;s dans le domaine du <em>tasawwuf</em>, dont la <em>Ris&acirc;la al-maym&ucirc;niyya f&icirc; tawh&icirc;d al-jur&ucirc;miyya</em>, r&eacute;dig&eacute;e en <em>sha&lsquo;b&acirc;n</em> 1509.</p> <p> &nbsp;</p> <p> <strong>C&rsquo;est cet ouvrage in&eacute;dit que nous nous proposons de traduire (<em>La Grammaire du coeur</em>. <em>Trait&eacute; d&rsquo;Ibn Maym&ucirc;n sur l&rsquo;unicit&eacute; d&rsquo;apr&egrave;s la Jur&ucirc;miyya).</em></strong></p> <p> &nbsp;</p> <p> Le manuscrit de la <strong><em>Ris&acirc;la al-maym&ucirc;niyya f&icirc; tawhid al-jur&ucirc;miyya</em></strong> conserv&eacute; dans la biblioth&egrave;que d&rsquo;Abdoulwahid Haidara contient 80 pages (40 folios). La copie, de style calligraphique maghrib&icirc; est ex&eacute;cut&eacute;e &laquo;&nbsp;de la main de &lsquo;Ubayd All&acirc;h&nbsp;&raquo;. C&rsquo;est une belle &eacute;criture, tr&egrave;s esth&eacute;tique et harmonieuse, avec des hampes spectaculaires mais toujours dans une coh&eacute;rence de l&rsquo;ensemble. Le calame utilis&eacute; est fin, il a peu de pleins et de d&eacute;li&eacute;s. Le style maghrib&icirc; est caract&eacute;ris&eacute; par une graphie droite, des traits r&eacute;guliers, des verticales modestes.</p> <p> &nbsp;</p> <p> Ce trait&eacute; semble avoir eu une certaine importance car on conna&icirc;t &agrave; ce jour quatre autres copies&nbsp;: deux &agrave; Berlin &agrave; la Biblioth&egrave;que Royale, une autre au Caire, et une quatri&egrave;me, partielle, &agrave; Rabat. Il s&rsquo;agit d&rsquo;un <strong>commentaire th&eacute;ologique (<em>sharḥ</em>) du c&eacute;l&egrave;bre livre de grammaire d&rsquo;Ibn &Acirc;jurr&ucirc;m (auteur du XIV<sup>e</sup> si&egrave;cle)</strong>, et pour &ecirc;tre plus pr&eacute;cise, d&rsquo;un trait&eacute; sur les rapports entre le cheikh et son disciple.</p> <p> &nbsp;</p> <p> <strong>La <em>jur&ucirc;miyya</em></strong> est un petit livre de description des r&egrave;gles de la grammaire arabe compos&eacute; &agrave; La Mecque par&nbsp;Ibn &Acirc;jurr&ucirc;m, alias cheikh al-Sinh&acirc;j&icirc; de la tribu berb&egrave;re des Sinh&acirc;j (m.1324). Ce petit livre pr&eacute;sentant la grammaire arabe d&rsquo;une mani&egrave;re simplifi&eacute;e et p&eacute;dagogique est devenu c&eacute;l&egrave;bre dans le monde arabo-musulman et a donn&eacute; lieu &agrave; de nombreux commentaires. La grammaire traditionnelle de la <em>Jur&ucirc;miyya </em>continue d&rsquo;&ecirc;tre enseign&eacute;e de nos jours dans les pays arabes. Ce succ&egrave;s provient du statut sacr&eacute; de la langue arabe chez les musulmans&nbsp;(voir le verset&nbsp;: <em>idh&acirc; qaḍ&acirc; amran fa-innam&acirc; yaq&ucirc;lu lahu kun fa-yak&ucirc;n</em> (&laquo;&nbsp;Lorsque Dieu a d&eacute;cr&eacute;t&eacute; une chose, Il lui dit seulement &ldquo;soit&rdquo; et elle est.&nbsp;&raquo;) (Coran, III, 45-47). En effet, la parole, la langue, les mots, les lettres, ont une fonction cr&eacute;ative et agissante. Il est par cons&eacute;quent essentiel de comprendre le mieux possible le fonctionnement de la langue dans cette perspective pour acc&eacute;der au noyau signifiant.</p> <p> &nbsp;</p> <p> <strong>Le commentaire d&rsquo;Ibn Maym&ucirc;n, r&eacute;dig&eacute; au d&eacute;but du XVI<sup>e</sup> si&egrave;cle</strong>, s&rsquo;inscrit dans cette perspective. Il consiste en un approfondissement des r&egrave;gles linguistiques syntaxiques expos&eacute;es par Ibn &Acirc;jurr&ucirc;m dans le contexte mystique. C&rsquo;est en r&eacute;alit&eacute; une qu&ecirc;te du sens qui est recherch&eacute;e par l&rsquo;auteur avec un focus sur<strong> les rapports entre ma&icirc;tre et disciple et &laquo;&nbsp;les conditions et l&rsquo;&eacute;thique de la voie&nbsp;&raquo;</strong>.</p> <p> &nbsp;</p> <p> Il se pr&eacute;sente sous la forme de nombreuses citations du Coran et de hadiths, suivies du commentaire proprement dit qui consiste &agrave; op&eacute;rer un parall&eacute;lisme entre les textes cit&eacute;s (<em>aṣl</em>) et un passage de la <em>Jur&ucirc;miyya.</em> Ce qui situe le genre dans le commentaire mystique de la grammaire arabe.</p> <p> L&rsquo;auteur d&eacute;finit lui-m&ecirc;me son point de vue sur le langage, en rapport avec l&rsquo;essence divine, au d&eacute;but du manuscrit&nbsp;:</p> <p> &nbsp;</p> <p style="margin-left:1.0cm;"> &laquo;&nbsp;Le langage est la parole articul&eacute;e en vue de sa compr&eacute;hension. Sache qu&rsquo;il y a deux sortes de langages, l&rsquo;&eacute;ternel et le cr&eacute;&eacute;, tous deux sp&eacute;cifiques...</p> <p style="margin-left:1.0cm;"> Et les existants sont en totalit&eacute; les actions d&rsquo;All&acirc;h, la cr&eacute;ation d&rsquo;All&acirc;h et la fabrication d&rsquo;All&acirc;h qui cr&eacute;e &agrave; la perfection toutes choses.&nbsp;&raquo;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; &nbsp;&nbsp;&nbsp;</p> <p> &nbsp;&nbsp;&nbsp; &nbsp;&nbsp;&nbsp; &nbsp;&nbsp;&nbsp; &nbsp;&nbsp;&nbsp; &nbsp;&nbsp;&nbsp; &nbsp;&nbsp;&nbsp; &nbsp;&nbsp;&nbsp; &nbsp;&nbsp;&nbsp;</p>
<p> Abdoulwahid l&#39;actuel repr&eacute;sentant de la biblioth&egrave;que Mohamed Tahar, nous fait partager ses impressions sur le retour de mission de l&#39;asso &agrave; Tombouctou...</p> <div class="embed"> <iframe allowfullscreen="" class="embedly-embed" frameborder="0" height="304" scrolling="no" src="//cdn.embedly.com/widgets/media.html?src=https%3A%2F%2Fplayer.vimeo.com%2Fvideo%2F121771254&amp;wmode=opaque&amp;url=https%3A%2F%2Fvimeo.com%2F121771254&amp;image=http%3A%2F%2Fi.vimeocdn.com%2Fvideo%2F510278860_640.jpg&amp;key=ff2702755d9749cda571c6d6c2f3eb46&amp;type=text%2Fhtml&amp;schema=vimeo" width="540"></iframe></div> <div class="embed"> &nbsp;</div>