« Nous ne sommes pas les enfants des religions. Nous sommes les enfants du Liban » disait Nidal Darwich en février 2013. Une année qui a été belle pour lui et sa femme Kholoud puisque leur mariage…civil a été conclu. La reconnaissance de ce mariage civil est une grande première pour le Liban où seul le mariage religieux est reconnu.

Depuis cette première union civile, la législation n'a pourtant pas évoluée. De cette exception, les Libanais voudraient voir naître une règle : avoir le choix de se marier via une institution religieuse ou de se marier sans elle.

De cette union inédite est né notre intérêt pour le Liban. Nous nous demandons alors : quelles solutions se présentent aux jeunes libanais qui ont envie de se marier, mais pas religieusement?Pour ces jeunes qui veulent être moins influencés par la religion et les traditions, la première option est d'aller à l'étranger pour se marier.

L'objectif de notre reportage radio est de savoir si une deuxième option est envisageable, à l'intérieur du pays cette fois...

Kouloud_nidal

Kholoud et Nidal, les premiers mariés civilement au Liban

Un reportage en interaction avec vous. Comment?

- Dans un premier temps, une immersion sonore de 15 minutes sous la forme d'un reportage radio.

- Dans un second temps, des capsules sonores au format plus court et des photos s'inséreront dans une page web. Une façon de prolonger la discussion, de vous rendre actifs dans ce projet : nous posterons toute une série de questions auxquelles vous pourrez répondre si vous le souhaitez. Un exemple de questions: "Si votre famille n'acceptait pas la religion de votre compagne, mettriez-vous un terme à votre relation amoureuse?"

Notre projet émane de notre envie d'amener une réflexion sur ce sujet qui est humain et universel . Après tout, les histoires d'amour sont imprévisibles...

Ce projet s'inscrit également dans le cadre de notre travail de fin d'études à l'IHECS.

Le duo Nadia&Sarah Étudiantes en journalisme à l'IHECS nous partageons la passion des voyages et des découvertes culturelles. C'est donc tout naturellement que nous nous sommes tournées vers l'investigation d'une nouvelle culture.

Sar Nadia

Nadia (23 ans) : « J'ai moi-même grandi partagée entre plusieurs cultures à savoir : le Rwanda et le Congo d'une part et la culture francophone et néerlandaise d'autre part. Les challenges culturels ça fait un peu partie de mon mode de vie. »

Sarah (22ans): " L'année dernière, j'ai eu l'occasion de rencontrer des Libanais lors de mon voyage de 9 mois en Australie. Ils sont devenus des amis, et m'ont donné l'envie d'en connaître plus sur la culture de leur pays. Merci à eux d'avoir attisé ma curiosité!"

La foi des sentiments, au coeur du Liban

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