La nuit s'achève

Aidez à créer la Bande Originale de "La nuit s’achève", un film tourné sur 12 ans entre France et Algérie. Merci !

Visuel du projet La nuit s'achève
Réussi
153
Contributions
02/03/2015
Date de fin
8 005 €
Sur 7 000 €
114 %

La nuit s'achève

<p> <strong><em>La nuit s'achève</em></strong> est un film documentaire de long métrage.</p> <p> C’est aussi une longue aventure commencée il y a plusieurs années, en dehors de chemins habituels. Une aventure d’abord personnelle qui est devenue collective.</p> <p> Aujourd’hui le film est totalement tourné et monté. Il est presque fini, presque... et je vous propose de le finir ensemble…</p> <p>  </p> <p> <img alt="Retrouvailles1_copie_3-1420047623" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/149563/retrouvailles1_copie_3-1420047623.jpg"></p> <p>  </p> <p> <strong>AVANT DE PARLER DU FILM...</strong></p> <p> Les relations entre la France et l'Algérie sont complexes.</p> <p> Plus de 50 ans après l'indépendance algérienne, certaines blessures sont encore vives. Un double travail reste encore, en grande partie, à faire des deux côtés de la Méditerranée : contribuer à un dialogue tourné vers l'avenir et assurer aussi la transmission de notre histoire commune, de notre mémoire.</p> <p>  </p> <p> Le climat intercommunautaire actuellement tendu en France rend sans doute cette transmission encore plus importante et urgente.</p> <p>  </p> <p> La parole de ceux qui ont participé directement à cette histoire (le temps colonial, la guerre d'indépendance, ses conséquences et suites) est encore accessible et il est capital de l'écouter, de la recueillir et de trouver les moyens de la faire entendre.</p> <p>  </p> <p> Raviver les mémoires, c'est une mission qui incombe en grande partie à la "seconde génération", celle dont je fais partie, qui n'a pas vécu cette histoire mais qui en est directement issue.</p> <p> Il y a de nombreux moyens de faire ce travail. Faire des films en est un.</p> <p> <strong><em>La nuit s’achève</em></strong> n'est pas un film politique ou didactique mais il contribue pleinement à ce processus.</p> <p>  </p> <p> <strong>Le film repose en effet avant tout sur des parcours individuels, des expériences sensibles et des émotions directes.</strong></p> <p>  </p> <p> <img alt="Jouet_copie_-_copie-1420048360" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/149572/jouet_copie_-_copie-1420048360.jpg"></p> <p>  </p> <p> <img alt="3_copie-1420048272" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/149571/3_copie-1420048272.jpg"></p> <p>  </p> <p> <strong>SYNOPSIS</strong></p> <p> <em>Un soir, sans raison apparente, Cyril se retrouve envahi de souvenirs. Pour comprendre ce qui se passe en lui, il nous raconte l’histoire…</em></p> <p>  </p> <p> <em>Tout commence en 2001, quand il prend une caméra pour poser des questions à son père.</em></p> <p>  </p> <p> <em>À travers le temps, le film déroule plusieurs destins qui s'entremêlent.</em></p> <p> <em>Celui de Bernard, né à El Kouif, en Algérie, qui, 50 ans plus tard, fait le voyage retour vers son enfance...</em></p> <p> <em>Celui de Nicolas, le compagnon de Cyril, qui part en quête d'un grand père Kabyle dont on lui a caché l’existence pendant longtemps…</em></p> <p> <em>Celui de Sandrine, qui part conquérir de nouveaux marchés de démolition à Alger...</em></p> <p> <em>Celui de Cyril, qui espère créer un lien nouveau avec son père et se rapprocher de sa famille...</em></p> <p>  </p> <p> <em>Et il y a l'Algérie. Celle d'hier et celle d'aujourd'hui..</em></p> <p>  </p> <p> <em>C’est avant tout un voyage qui part de Toul, petite ville lorraine, vers une autre petite ville, algérienne, El Kouif, en passant par Alger et la petite Kabylie. À travers des découvertes, des questions, des rencontres, à travers des silences aussi, c’est la question du "vivre ensemble" qui est posée.</em></p> <p>  </p> <p> <img alt="29-kabylie3-1420029226" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/149510/29-kabylie3-1420029226.jpg"></p> <p>  </p> <p> <img alt="22-kabylie2-1420029238" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/149511/22-kabylie2-1420029238.jpg"></p> <p>  </p> <p> <strong>La nuit s'achève</strong><strong> est un "film monde", qui brasse 12 années, concerne 2 pays, plusieurs histoires - les petites et la grande - le documentaire et la fiction, l'intime et le collectif. C'était l'ambition de départ et c'est ce qui fait aujourd’hui son originalité.</strong></p> <p>  </p> <p> Le point de départ est le plus intime qui soit : il s'agit de ma propre relation à mon père, mais le sujet principal est la famille au sens large : il s’agit du temps qu’on met à y trouver sa place, du temps qu'on met à devenir vraiment adulte…</p> <p>  </p> <p> <img alt="Piscine1_copie-1420047702" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/149564/piscine1_copie-1420047702.jpg"></p> <p>  </p> <p> El Kouif n'est pas une ville comme les autres. Perdue sur un plateau désertique et située tout près de la frontière tunisienne, elle a été construite à la fin du 19ème siècle autour d'un gisement de phosphates. La compagnie qui l'exploitait a progressivement fait venir ses employés de partout : des différentes régions d'Algérie, mais aussi de toute l'Europe ou encore d'Egypte.</p> <p>  </p> <p> Ce cosmopolitisme a donné naissance à une certaine ouverture d'esprit et a permis un dialogue qui a souvent été plus difficile ailleurs. Cet esprit perdure encore aujourd'hui. Sans nier un passé colonial souvent sombre, le film met en relief toute la complexité des rapports humains et rappelle qu'une forme de cohésion intercommunautaire a pu exister aussi.</p> <p>  </p> <p> C'est évidemment aussi une ville métaphorique. Le phosphate du Kouif était envoyé hors d’Algérie pour enrichir les champs métropolitains…</p> <p>  </p> <p> <img alt="15-pe_re_fils-1420029393" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/149515/15-pe_re_fils-1420029393.jpg"></p> <p>  </p> <p> Il y a aussi le portrait d'un pied-noir.</p> <p> Bernard a quitté l’Algérie en 1956, à l’âge de 12 ans, avec toute sa famille. Il ne pense qu'à une seule chose au début du film : retrouver son enfance.</p> <p> Au fur et à mesure, c'est une sorte de révolution qui s'opère en lui, une prise de conscience qu'il n'avait pas soupçonnée…</p> <p>  </p> <p> L'image des pieds-noirs en France est aujourd'hui fortement dégradée, depuis longtemps. Cette image négative repose sur des réalités, des réalités qui l'alimentent encore régulièrement, mais elle est très loin de correspondre à l'ensemble des Français nés en Algérie. Faire ce film, c'est aussi un moyen de le rappeler.</p> <p>  </p> <p> C’est important aussi d'entendre aujourd'hui cet imam du Kouif parler de l'Islam comme d'une religion qui repose avant tout sur la clémence et la bonté et envisager un avenir commun, un avenir qui reste certes encore à bâtir mais qui n'est pas hors de portée.</p> <p>  </p> <p> <img alt="Cimetie_re2_copie_3-1420047769" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/149565/cimetie_re2_copie_3-1420047769.jpg"></p> <p>  </p> <p> <strong>OÙ EN EST LE FILM ?</strong></p> <p> <em>Bien que</em><strong><em> La nuit s'achève</em></strong> ait été conçu en dehors d'un cadre de financement classique et sans le soutien d'un producteur, le film a été réalisé de manière <strong>totalement professionnelle</strong>. Il existe avant tout grâce à l'implication d'une équipe technique et artistique talentueuse. Il existe à force d'engagement, d'opiniâtreté et de patience.</p> <p>  </p> <p> Il y a eu plusieurs phases de tournage : 2001, 2006, 2009, 2013.</p> <p> Le montage est actuellement terminé.</p> <p>  </p> <p> <strong><em>La nuit s’achève</em></strong> a été projeté fin novembre 2014 dans le cadre de [films en cours] au dernier festival <strong><a href="http://www.festival-entrevues.com/fr" target="_blank">Entrevues</a> </strong>à Belfort. Les retours des professionnels ont été très encourageants, ce qui me pousse à croire qu’il trouvera bientôt un circuit de diffusion et pourra être visible en salles par le public.</p> <p>  </p> <p> Mais il faut avant tout achever sa fabrication et cette dernière étape de postproduction reste encore à financer.</p> <p>  </p> <p> <img alt="20-trio_copie-1420047796" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/149566/20-trio_copie-1420047796.jpg"></p> <p>  </p> <p> <img alt="21-kabyliejpg-1420029596" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/149518/21-kabyliejpg-1420029596.jpg"></p>

À quoi servira la collecte

<p> <strong>Cette collecte a 2 objectifs majeurs</strong></p> <p> <strong><strong>+ </strong></strong>permettre concrètement de mettre en œuvre une étape importante : la création de la musique originale.</p> <p> <strong>+ </strong>donner l’impulsion nécessaire pour finir de convaincre plusieurs partenaires (producteur, prestataire, distributeur) d’accompagner la naissance du film.</p> <p>  </p> <p> Actuellement, il manque au projet 25 000 € pour permettre au film d’être complètement terminé. Ce budget inclut des étapes artistiques et techniques telles que le mixage, l’étalonnage, les droits d’archives, le sous-titrage d’une version anglaise, l’enregistrement de la musique originale.</p> <p>  </p> <p> Si une partie de ces dépenses sera financée par d’actuels et futurs partenaires, les <strong>7 000 €</strong> de cette collecte vont servir principalement à créer la bande originale.</p> <p>  </p> <p> La musique joue un rôle très important dans le film. Alors que les personnages préfèrent souvent se taire, elle apporte un souffle en prenant la parole pour eux. Elle entraine aussi le film vers une dimension plus épique. Elle ose le lyrisme là où on ne l’attend pas et contribue beaucoup à une forme d’hybridation entre documentaire et fiction. Ce n’est pas une musique qui se cache, c’est une musique qui se montre. L’originalité et le ton du film reposent en partie sur elle.</p> <p>  </p> <p> Avec <strong>Thomas Dappelo</strong>, le compositeur, nous n’avons pas souhaité travailler sur une musique orientale. En cherchant une approche plus universelle, nous sommes arrivés, au terme d’un long processus, à une vaste partition pour orchestre symphonique.</p> <p>  </p> <p> <img alt="Carte_-_copie-1420479758" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/150483/carte_-_copie-1420479758.jpg"></p> <p>  </p> <p> <strong>AVEC 7 000 €</strong></p> <p> Concrètement, nous pourrons disposer d’un studio et de techniciens pour enregistrer sur 5 jours une douzaine de musiciens classiques (des cordes, une harpe, un piano, etc.). Il y aura ensuite un travail de montage, de mixage. Sans un orchestre complet, nous serons amenés à "compléter" aussi les partitions avec des instruments synthétiques. Cette solution est un moyen à la fois réaliste et très satisfaisant qui me permet, avec le compositeur, d'aller au bout du projet musical : <strong>les interprètes que nous aurons enregistrés vont apporter du souffle, de la vérité, de la précision, de l'humanité surtout... la musique est vivante...</strong></p> <p>  </p> <p> Il y a plus de 20 minutes de musique originale à créer, c’est une étape excitante mais aussi conséquente et qui nécessite des musiciens talentueux. <strong>C’est pour cette raison que cette musique ne pourra pas se faire sans vous.</strong></p> <p>  </p> <p> Les séances d’enregistrement auront lieu directement à l’issue de la collecte.</p> <p>  </p> <p> Voici 2 extraits musicaux pour vous donner un aperçu de l'univers musical du film :</p> <p> - <strong><a href="https://vimeo.com/115906437" target="_blank">Un après midi à l'Albert 1er</a></strong></p> <p> - <strong><a href="https://vimeo.com/115930472" target="_blank">La mine du Kouif</a></strong></p> <p>  </p> <p> Nous pourrons aussi démarrer en parallèle la traduction des dialogues en anglais, qui servira au sous-titrage. Il est important de pouvoir soumettre le film prochainement à des festivals internationaux.</p> <p>  </p> <p> Si nous dépassons cet objectif de <strong>7 000 €</strong>, nous pourrons  augmenter le dispositif musical et engager d’autres étapes de la postproduction sans attendre.</p> <p>  </p> <p> <img alt="Mer-1420479646" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/150482/mer-1420479646.jpg"></p> <p>  </p> <p> <strong>SOUTIENS</strong></p> <p> <strong><em>La nuit s’achève</em></strong> a pu bénéficier d'une résidence de montage au sein de l'Association <strong><a href="http://www.peripherie.asso.fr/" target="_blank">Périphérie</a> </strong>qui accueille plusieurs projets par an et offre un cadre fertile et chaleureux d'échanges et de discussions. Périphérie accompagne aussi la diffusion des films soutenus dans toute la Seine-Saint-Denis.</p> <p>  </p> <p> Le<strong> <strong><a href="http://www.moulinande.com/res.php" target="_blank">Moulin d'Andé-Céci</a></strong> (Centre des Ecritures Cinématographiques) </strong>a soutenu le film dès sa conception, il y a bientôt 10 ans, dans le cadre d'une résidence d'écriture et souhaite aujourd'hui participer activement à cette dernière étape de fabrication. Le Moulin d'Andé encourage depuis longtemps la musique et les musiciens, à travers des résidences, des concerts, des formations... Le rapport entre musique et cinéma est au cœur de leurs actions.</p> <p>  </p> <p> <img alt="Nicolas-1420479582" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/150481/nicolas-1420479582.jpg"></p> <p>  </p> <p> <strong>C'EST À VOUS</strong></p> <p> Cette campagne n'est pas très longue, <strong>c’est donc maintenant qu’il vous faut agir </strong>en y <strong>participant</strong>, mais aussi en <strong>partageant</strong> votre intérêt pour le film via <strong>les réseaux sociaux</strong> (vous pouvez par exemple cliquer sur les boutons de partage facebook ou twitter en haut de cette page), c'est un bon moyen pour prévenir vos différents contacts. Pensez aussi à partager ce projet, en envoyant à vos proches et vos amis un petit mot par email. <strong>Comme nous le savons tous, plus l'information circule et mieux c'est pour ce type de collecte.</strong></p> <p>  </p> <p> N'hésitez pas à visiter et à suivre la page <strong><a href="http://www.facebook.com/lanuitsacheve" target="_blank">Facebook</a></strong> et le compte <strong><a href="http://www.twitter.com/Lanuitsacheve" target="_blank">Twitter</a></strong> du film (vous y trouverez au fur et à mesure des informations supplémentaires). </p> <p>  </p> <p> Les encouragements, les commentaires ou les questions sont aussi les bienvenus.</p> <p>  </p> <p> <strong>Un film est par définition une aventure collective. Cette collecte est l’occasion pour que </strong><em>La nuit s’achève </em><strong>le soit encore plus.</strong></p>

Contreparties

10 €

  • 7 contributions
Un grand merci !

20 €

  • 22 contributions
La carte postale du film.

30 €

  • 30 contributions
Une invitation à une projection à Paris (ou une projection en ligne pour les personnes ne résidant pas en Ile-de-France) + contreparties précédentes.

40 €

  • 21 contributions
Le DVD du film + contreparties précédentes.

50 €

  • 38 contributions
Une invitation à l'avant première du film à Paris, ainsi que votre nom dans les remerciements au générique de fin + contreparties précédentes.

75 €

  • 4 contributions
Le "Tote Bag" collector (sac en coton aux couleurs du film) + contreparties précédentes.

100 €

  • 11 contributions
La clé USB aux couleurs du film contenant un making off de la création de la musique + contreparties précédentes.

200 €

  • 1 contribution
Assistez à une séance d'enregistrement de la musique du film (ou une autre étape de fabrication) + contreparties précédentes.

250 €

Si vous êtes une institution ou une association : projection du film + la participation du réalisateur à un débat autour du film (hors frais de déplacement) + contreparties précédentes.

500 €

  • 1 contribution
Une invitation à dîner avec l'équipe du film + contreparties précédentes à l'exception de celle à 250 €.

1 000 €

Votre nom en début de générique de fin, précédé de la mention "Ce film n’aurait pas pu exister sans l’aide de" + contreparties précédentes à l'exception de celle à 250 €.

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